Jean, avant l’élection demanda à Monique-Madeleine de continuer à faire parti de son équipe. Je jure que je vais te laisser partir avant Pâques lui dit-il. Juste après ton budget déficitaire. Alors qu’elle est ta réponse, demanda Jean avec insistance. Si c’est positif moi «Je suis prêt» dit-il. Alors Monique-Madeleine lui répondit : la dernière fois aussi t’étais près et tu m’en a passé une p’tite vite. Mais cette fois-ci c’est vrai, car je vais être majoritaire et personne ne va m’empêcher de faire ce que je veux. Si tu accepte je te récompenserais comme j’ai l’intention de récompenser plusieurs de mes petits amis. Et si tu n’es pas totalement satisfaite tu pourras me jeter la première Pierre-Curzi. Alors Monique-Madeleine se laissa embarquer tout comme le bon peuple d’ailleurs. Et comme le bon peuple elle se fit baiser sans plaisir. Jean prit donc la tête de la province par la taille.
Dès son élection Jean se dirigea vers le Temple du centre ville ou étaient réunis tous les marchands. Sans même le féliciter, les marchands donnèrent leurs ordres sur la façon dont il devra gouverner. Jean s’étendit à plat ventre devant les marchands et leur baisa les pieds. Contrairement à l’histoire de l’autre messie, celui qui marchait sur l’eau parce que le gouvernement ne voulait pas construire un nouveau pont et qui changeait l’eau en vin à cause des prix élevés de la SAQ. Notre Jean lui, ne souffrit pas. Au contraire, c’est le bon peuple qui souffrit et c’est ce même peuple qui fit son chemin-de-croix-des-promesses-de-Jean. On cloua d’abord le peuple sur une énorme croix fabriquée en PPP et on lui fit payer les clous. Le chemin était jonché de petites augmentations routières que l’on appela : tarifaires. Lors de sa première chute le peuple trébucha sur les urgences d’hôpitaux et sur le CHUM. À sa deuxième chute, il reçu le décrochage des jeunes en pleine poire. Tant bien que mal le peuple se releva, mais trébucha une autre fois. Il venait de recevoir la Caisse de dépôt sur la tête. Soudain sortant de nulle, donc de Toronto, Michael Sabia s’approcha et essuya le visage du bon peuple avec un grand linge blanc. Qui deviendra plus tard un Saint-Suaire et que Sabia pourra revendre en petits morceaux à gros prix pour remplacer ses primes de départ.
Bref après quatre mois au pouvoir Jean commence à tirer de l’aile. Plusieurs de ses disciples aimeraient le voir retourner prêcher dans le désert, donc à Ottawa. Et voici que Monique-Madeleine démissionne. Fatiguée de recevoir les coups de fouets destinés à son Maître. Elle part pour se rapprocher de sa famille. Il était grand temps d’y penser Monique-Madeleine, tu as 68 ans. Tu vas la trouver changé ta famille. Que va devenir Monique-Madeleine Jérrrrrrôôôme Forrrrget et ou allons la retrouver dans un future rapproché : Chez Power Corporation? À la Caisse de dépôt? Ou bien à l’Agence des Partenariats-Privés-Public (PPP). Une chose est certaine il faut que dans 3 ans ce bon peuple sorte de son linceul, roule la maudite pierre et ressuscite.
En dernière minute je viens d’apprendre que le Canadien se rendra en «Syrie» par le chemin de Damas sûrement. Es-ce que le bon peuple croit encore aux miracles? Va-t-il se retrouver devant le mur des lamentations? Une chose est certaine Ponce Gillett va s'en laver les mains... dans la bière.
1 commentaire:
Ah! C'est tellement dans le mille et joliment tourné qu'il n'y a rien à ajouter! Joyeuses Pâques!
Enregistrer un commentaire