Franco ontarien de naissance, Paul Desmarais arrive chez Power Corporation Canada (PCC) en 1981. PCC a des actifs dans les domaines comme le masse média dont Gesca qui publie La Presse, les pâtes et papiers comme Abitibi-Bowater et bien sûre dans les services financiers. Très impliqué en politique canadienne et québécoise dont l’ingérence est connue, il est de plus un défenseur acharné du fédéralisme canadien.
Paul Desmarais accrocha aussi son ancre en France avec l’aide des industriels Dassault, Peugeot et autres magouilleurs de la finance européenne. Paul Desmarais fait parti aussi du Groupe Carlyle avec la famille Bush et le demi-frère de Sarkozy entre autre. Carlyle est impliqué dans la construction du port méthanier Rabaska. En France, Nicolas Sarkozy privatisa quelques compagnies, dans lesquelles Desmarais a investit. Sarkozy avait donc une dette envers Desmarais, car celui-ci avait financé sa campagne électorale, donc son élection. Le petit président français remercia Desmarais en lui remettant la légion d’honneur. Puis sur les conseils de Desmarais, Sarkozy qui est un parfait ignare en politique Québécoise, bafoue les souverainistes Québécois dans un discours sans queue ni tête en les traitant de sectaires. Le petit président français dût s’excuser sous les pressants conseils de l’assemblée nationale française. J’en déduis que c’est cette journée que Desmarais souffla à l’oreille de Sarkozy l’idée de décorer aussi Jean Charest lors de son prochain voyage. Ce qui fut fait. Un peu plus tard Charest en remerciements et en bon caniche castré décorera les fils à Desmarais.
Pour votre compréhension je me dois de vous dire que Desmarais fut l’employeur de Pierre-Elliot Trudeau, Jean Chrétien, Paul Martin et Brian Mulroney tous anciens premiers ministres canadiens. Rouge ou bleu, ce genre d’homme mange à tous les râteliers. Il sera sûrement le prochain patron d’Ignatieff et de Jean Charest. Il paraît qu’ils ont besoin d’un monsieur pipi dans les toilettes de Power Corporation. Pour solidifier les liens, la fille de Chrétien a épousé André Desmarais, un des fils à papa. L’autre belle-fille est organisatrice de «party» pour les libéraux en plus d’être présidente de la Chambre de commerce de Montréal. Vous devez vous en rappelé, c’est elle qui a offert la tribune de la chambre de commerce à l’ancien président de la Caisse de dépôt, Henri Paul Rousseau le petit copain de beau-papa. Ce doit être elle aussi qui apporta les petits fours lorsque Sabia alla se pointer dans les bureaux de Power Corporation pour prendre ses ordres. Dites-vous bien que Desmarais, donc Power Corporation viennent de prendre le contrôle de la Caisse de dépôt du Québec. Voilà pour quoi Desmarais a fait l’acquisition d’Henri Paul Rousseau. J’ai bien dit acquisition. Je crois malheureusement pour le Québec que Rousseau était en mission à la Caisse de dépôt pour l’affaiblir avec l’accord du gouvernement Charest. On n’engage pas un bonhomme qui vient de perdre 40 milliards pour rien. Qu’en pensez-vous?
Ce qui m’attriste c’est le silence des partis d’oppositions et de l’ensemble des médias. Il est vrai que Desmarais contrôle aussi des journaux dont La Presse, ses journalistes et son éditorialiste. Paul Desmarais et Power corporation a fait main basse sur notre Caisse de dépôt et c’est le silence total. Pourquoi?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire