15 novembre 1976, le Partit Québécois prenait le pouvoir pour la première fois. L’espoir d’un peuple venait de voir le jour. Qu’en reste-t-il 33 ans plus tard? Ou en sommes-nous après deux référendums : 1980 perdu parce que trop tôt, mais nécessaire et 1995 volé par le Canada contre un Québec beaucoup trop pur et surtout plus soucieux des lois. Que reste-t-il de ce peuple qui au soir du 15 novembre était prêt à faire sauter le toit du Centre Paul-Sauvé, seulement avec leur foi, leur rêve et leur enthousiasme. Ce peuple est-il trop occupé par son petit bonheur personnel pour oublier de penser à l’avenir des prochaines générations? Va-t-il falloir faire nos discours en anglais pour qu’ils comprennent le message? Peut-être devrions-nous donner un mandat à TiViA de faire un «Pays académie» ou une «Occupation double du territoire» pour que les gens s’intéressent au Québec? Le Parti Québécois est-il encore celui qui pourrait nous conduire sur la route de l’indépendance? Je commence à en douter. Mais il demeure encore le seul véhicule qui nous propose cette option. On dit que ce parti devrait faire plus de place aux jeunes, mais les jeunes la veulent-ils cette place? Si oui, qu’ils la prennent au plus vite, il y a urgence en la maison. Nous reste-t-il encore un peu de fierté autre que pour les biens matériels? Je l’espère de tout cœur. Certains diront que je suis un rêveur. Oui, je suis un rêveur et oui je rêve encore. Un peuple qui rêve est un peuple vivant. Mais en ce soir du 15 novembre 1976 nous n’avons pas rêvé. Non! Nous étions des centaines de millier à réaliser ce rêve qui devait nous propulser vers un avenir, notre avenir. C’est pourquoi je suggère aux jeunes surtout et aussi aux autres de regarder cette vidéo jusqu’au bout. Moi elle me donne encore des frissons. (Si la vidéo n’apparaît pas, cliquez sur le lien suivant) René Lévesque prend le pouvoir (Novembre 1976)
2 commentaires:
Tu te souviens....j'aimerais connaître.
Merci pour ce petit video.
J'avoue que ton idée de Pays Académie serait sans doute une bonne voie à suivre, nous pourrions peut-être aussi offrir un vaccin de salut éternel contre un vote pour la souveraineté.
Où Pourquoi pas offrir un vaccin pour donner de la vision à cette société abrutie. Une vision de ce que sera la place de la langue parlé par leurs enfants dans 30 ans.
Un peu de math ??? lorsque 300 million de gens sur un continent parlent anglais, que représente
7 millions de francophone ??
Dire qu'il y a des gens qui prétendent que les anglos se sentent menacé au Québec...qu'elle farce.
Parizeau avait raison dimanche, le décrochage scolaire est une catastrophe.
Je suis persuadé que Lord Durham rigole bien dans sa tombe, L'assimilation va bon train!!!
Effectivement le décrochage est une véritable catastrophe. Le savoir facilite le pouvoir.
Enregistrer un commentaire