En fin de matinée, c'est le départ pour Rome ou nous allons
passer la dernière nuit, avant de prendre l'avion pour Montréal. Un dernier
coup d'œil sur le Vésuve, puis nous grimpons dans l'autobus. Sur la route nous
regardons la Méditerranée s'éloigner et pour ma part, une certaine tristesse me
monte au cœur. Je ne m'en fait pas trop avec ça, c'est la même chose à chaque
fois. Mais bon! Les 270 km qui nous séparent de Rome servirons à faire une
rétrospective du voyage. Arrivée à l'hôtel en milieu d'après-midi. Surprise,
nous devions aller au même hôtel qu'à l'arrivée, mais nous changeons d'endroit
et l'hôtel est beaucoup plus luxueux et le site fort agréable.
Comme je vous l'avais expliqué au début, nous n'avions pas
pu visiter le Vatican au jour deux de Rome, alors nous décidons de nous
reprendre et de partir vers Saint-Pierre... de Rome. Pas de chance, la chapelle
Sixtine est encore fermée. Ce François commence à me les chauffer sérieusement.
Nous faisons contre mauvaise fortune, bon cœur et nous visitons l'extérieur. La
coupole est accessible, mais à 35 degrés, nous préférons ne pas monter dans
cette endroit exiguë sans aération. La place Saint-Pierre est couverte de
chaises, faute d'une messe célébrée la veille. Faut dire que le site est
magnifique. La promenade nous donne un ti-peut soif et nous prenons place sur
une terrasse avec vu sur le Vatican. Je me dis que la vie est tout de même
bonne pour nous, même si François nous met des bâtons dans les roues. Étant
donné que nous n'avons pu visiter l'intérieur, cela me limite un peu dans mes
commentaires. Je vais tout de même essayer de vous faire un compte rendu de ce
que nous aurions pu voir. Comme à l'habitude un peu d'histoire. Enclavé dans la
ville de Rome, le Vatican est le plus petit au monde. Il est comme vous savez,
le Saint Siège Social de l'église catholique. La cité est exactement à
l'endroit qu'on appelait dans l'antiquité Vaticanus, au bord du Tibre. Ce fut
aussi le lieu de résidence de Caligula et de sa mère Agrippine vers les années
37 ap. J.-C. L'obélisque au centre de la place daterait de cet époque. C'est
dans les jardins aux alentours, qu'à l'époque de Néron, que plusieurs chrétiens
furent martyrisés. La construction de la basilique actuelle date XVIe siècle.
Le Vatican est une monarchie absolue et le pape est élu à vie. Bref, il y
aurait énormément de choses à écrire sur le Vatican à travers son histoire. Que
se soit ses implications aux guerres ou au blanchiment d'argent. Le Vatican est
une mine, non pas d'or, mais en or avec ses musées remplis de tableaux, de pierreries,
de livres qui couvrent les murs de ses bibliothèques et surtout tout ses
secrets caché aux fins fonds de ses sous-sol. Leur dévoilement pourrait changer
à tout jamais la face de la planète...Mais ça, c'est une toute autre histoire.
Retour à l'hôtel pour le dernier souper en groupe. Le vin a
coulé à flot et les desserts se sont laissé manger. Nous étirons la soirée sur
une terrasse. On discute et on ri. C'est l'heure aussi des bilans. J'avoue que
j'ai beaucoup aimé mon voyage. Je suis parti plein d'appréhension et j'en
reviens rempli de satisfaction. La plupart des gens que j'ai rencontré à mon
retour, voulaient savoir ce que j'avais le plus aimé. Sans contre dit mon coup
de cœur fut l'île de Capri et Sorrento. Suivi de Venise et Florence. La
première pour son décor de cinéma qui fait rêver et la seconde pour la beauté
des chefs d'œuvres qu'elle renferme, la ville elle-même est un tableau de
maître. Mon regret, est de n'avoir pu passer plus de temps dans ces trois villes.
Rome aussi est une ville intéressante. Tellement de chose à voir, à visiter. Il
aurait fallu plus de temps pour l'apprécier. Les autres endroits était plutôt
des relais, mais des relais charmants comme San Marino. Sienne et Assise deux villages
médiévales que j'ai apprécié pour leur calme. Ma déception, Pise. Pas son
architecture, mais plutôt son environnement plein de vendeurs de pacotilles
inutiles et disgracieuses. La cuisine italienne très bonne. Mais je ne suis pas
bon juge étant un adepte de la cuisine française. Par contre j'ai fort apprécié
le vino Italiano et j'ai vraiment, mais vraiment été très raisonnable sur les
desserts. Maintenant je ne peu passer sous silence le groupe dont nous faisions
parti. Un groupe sympathique, d'humeur agréable et de bonne compagnie. Un
mauvais groupe peut vous ruiner un voyage assez vite. Il y a eu des
rapprochements plus significatifs tel que Diane et Julien ou Sheila et
Domenico, mais aussi nos deux jeunes, Linda et caroline avec qui nous avons eu
beaucoup de plaisir. Un merci tout spécial à Frédéric Simard, notre guide du
voyage. Ils nous a appris beaucoup de choses et aussi quelques mensonges. Fort
sympathique.