mardi 9 juillet 2013

Heureux qui comme Ulysse...Rome/Départ - Jour 11/12

En fin de matinée, c'est le départ pour Rome ou nous allons passer la dernière nuit, avant de prendre l'avion pour Montréal. Un dernier coup d'œil sur le Vésuve, puis nous grimpons dans l'autobus. Sur la route nous regardons la Méditerranée s'éloigner et pour ma part, une certaine tristesse me monte au cœur. Je ne m'en fait pas trop avec ça, c'est la même chose à chaque fois. Mais bon! Les 270 km qui nous séparent de Rome servirons à faire une rétrospective du voyage. Arrivée à l'hôtel en milieu d'après-midi. Surprise, nous devions aller au même hôtel qu'à l'arrivée, mais nous changeons d'endroit et l'hôtel est beaucoup plus luxueux et le site fort agréable.

   Comme je vous l'avais expliqué au début, nous n'avions pas pu visiter le Vatican au jour deux de Rome, alors nous décidons de nous reprendre et de partir vers Saint-Pierre... de Rome. Pas de chance, la chapelle Sixtine est encore fermée. Ce François commence à me les chauffer sérieusement. Nous faisons contre mauvaise fortune, bon cœur et nous visitons l'extérieur. La coupole est accessible, mais à 35 degrés, nous préférons ne pas monter dans cette endroit exiguë sans aération. La place Saint-Pierre est couverte de chaises, faute d'une messe célébrée la veille. Faut dire que le site est magnifique. La promenade nous donne un ti-peut soif et nous prenons place sur une terrasse avec vu sur le Vatican. Je me dis que la vie est tout de même bonne pour nous, même si François nous met des bâtons dans les roues. Étant donné que nous n'avons pu visiter l'intérieur, cela me limite un peu dans mes commentaires. Je vais tout de même essayer de vous faire un compte rendu de ce que nous aurions pu voir. Comme à l'habitude un peu d'histoire. Enclavé dans la ville de Rome, le Vatican est le plus petit au monde. Il est comme vous savez, le Saint Siège Social de l'église catholique. La cité est exactement à l'endroit qu'on appelait dans l'antiquité Vaticanus, au bord du Tibre. Ce fut aussi le lieu de résidence de Caligula et de sa mère Agrippine vers les années 37 ap. J.-C. L'obélisque au centre de la place daterait de cet époque. C'est dans les jardins aux alentours, qu'à l'époque de Néron, que plusieurs chrétiens furent martyrisés. La construction de la basilique actuelle date XVIe siècle. Le Vatican est une monarchie absolue et le pape est élu à vie. Bref, il y aurait énormément de choses à écrire sur le Vatican à travers son histoire. Que se soit ses implications aux guerres ou au blanchiment d'argent. Le Vatican est une mine, non pas d'or, mais en or avec ses musées remplis de tableaux, de pierreries, de livres qui couvrent les murs de ses bibliothèques et surtout tout ses secrets caché aux fins fonds de ses sous-sol. Leur dévoilement pourrait changer à tout jamais la face de la planète...Mais ça, c'est une toute autre histoire.

   Retour à l'hôtel pour le dernier souper en groupe. Le vin a coulé à flot et les desserts se sont laissé manger. Nous étirons la soirée sur une terrasse. On discute et on ri. C'est l'heure aussi des bilans. J'avoue que j'ai beaucoup aimé mon voyage. Je suis parti plein d'appréhension et j'en reviens rempli de satisfaction. La plupart des gens que j'ai rencontré à mon retour, voulaient savoir ce que j'avais le plus aimé. Sans contre dit mon coup de cœur fut l'île de Capri et Sorrento. Suivi de Venise et Florence. La première pour son décor de cinéma qui fait rêver et la seconde pour la beauté des chefs d'œuvres qu'elle renferme, la ville elle-même est un tableau de maître. Mon regret, est de n'avoir pu passer plus de temps dans ces trois villes. Rome aussi est une ville intéressante. Tellement de chose à voir, à visiter. Il aurait fallu plus de temps pour l'apprécier. Les autres endroits était plutôt des relais, mais des relais charmants comme San Marino. Sienne et Assise deux villages médiévales que j'ai apprécié pour leur calme. Ma déception, Pise. Pas son architecture, mais plutôt son environnement plein de vendeurs de pacotilles inutiles et disgracieuses. La cuisine italienne très bonne. Mais je ne suis pas bon juge étant un adepte de la cuisine française. Par contre j'ai fort apprécié le vino Italiano et j'ai vraiment, mais vraiment été très raisonnable sur les desserts. Maintenant je ne peu passer sous silence le groupe dont nous faisions parti. Un groupe sympathique, d'humeur agréable et de bonne compagnie. Un mauvais groupe peut vous ruiner un voyage assez vite. Il y a eu des rapprochements plus significatifs tel que Diane et Julien ou Sheila et Domenico, mais aussi nos deux jeunes, Linda et caroline avec qui nous avons eu beaucoup de plaisir. Un merci tout spécial à Frédéric Simard, notre guide du voyage. Ils nous a appris beaucoup de choses et aussi quelques mensonges. Fort sympathique.

   Demain rendez-vous à l'aéroport pour le départ vers Montréal. J'aime les aéroports lorsque je part, mais les retours me rendent mélancolique. Mais dans cette avions qui me ramène dans mon Québec, je me surprend à penser à une prochaine destination qui me transportera encore une fois à travers l'histoire. Arrivederci a tutti e grazie mille!

samedi 6 juillet 2013

Heureux qui comme Ulysse...Sorrento / Capri - Jour 10

La vue que nous avons sur Sorrento est splendide et l'autobus y plonge par sa route sinueuse. Après être passé à travers la ville, nous remontons pour atteindre notre hôtel, qui est magnifiquement situé en flanc de montagne. La vue ne pourrait être plus belle. La mer à nos pied et le Vésuve en fond de tableau.  La ville de Sorrento est liée à l'histoire de sa région, la Campanie. Appuyé sur la chaîne de montagne des Apennins, elle s'étend le long de la Méditerranée, mais la région continue d'être dominée par le Vésuve, célèbre volcan toujours en activité. Elle fut conquise tour à tour par les Lombars, les Byzantins et les Romains bien entendu. La définition du nom viendrait du latin "Surrentum" qui veut dire "converge", faisant référence aux différents cours d'eau qui convergent vers cet endroit. Mais une hypothèse plus légère voudrait que le nom soit lié aux sirènes qui peuplaient les lieux. Les mêmes sirènes qui auraient tenté d'ensorceler Ulysse. Il paraîtrait que ces sirènes furent la cause de plusieurs naufrages car avec leur chants, envoûtaient les marins qui finissaient par se jeter à l'eau pour allé les rejoindre. C'est lors d'un voyage, que Ulysse ordonne à ses marins de se boucher les oreilles avec de la cire et lui, se serait attaché au mat de son navire afin de résister aux sirènes enchanteresses. Il put ainsi écouter les chants sans se faire envoûter et se foutre par dessus bord. D’où la célèbre phrase: "Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage".

   Nous aussi prenons un bateau afin de traverser pour nous rendre sur l'île de Capri. Mais nul besoin de nous attacher au mat du navire, les sirènes ayant disparues depuis fort longtemps. L'île de Capri se situe dans la baie de Naples en face de Sorrento et comprend deux villages: Capri et Anacapri. Déjà à l'époque des romains, l'île était un lieu de villégiature à cause de sa beauté. Son nom remonte aux anciens colons grecs, premier habitants et qui voudrait dire: sanglier. Certains disent que l'île était habitait à la période Néolithique (entre 9000 et 3000 ans av. J.-C.). Lors de la construction de la Villa d'Auguste empereur de Rome, on trouva ce qu'à ils qualifièrent "d'armes de héros et d'os de géants". Qui d'ailleurs furent exposés dans les jardins de la villa, ce qui devint la première exposition de fossiles. Le tout fut confirmé par des fouilles plus modernes. La ville a accueilli plusieurs personnages illustres en plus des plusieurs empereurs, Jean Cocteau, Oscar Wilde et Pablo Picasso. Plusieurs films aussi ont été tourné sur l'île.

   Mais revenons à notre voyage qui est plus concret. De tous les endroits que nous avons vu lors de notre périple, Capri demeurera ma favorite. Cette île qui de loin nous apparaît presque fantomatique, se révèle à mesure que nous approchons. Son village multicolores ressemble de plus en plus à une toile sur fond de ciel et de mer d'un bleu comme il n'en existe nul part ailleurs. À peine débarqué du bateau, nous embarquons sur un autre qui nous fera faire le tour de l'île. Le paysage est magnifique. De nombreux rochers sortent de la mer, on les appelle les Faraglioni. Un peu partout il y a des grottes et lorsque le bateau recule dans celles-ci, l'eau devient d'un bleu tel, que même les photos ne peuvent le reproduire. Ce tour dure environ 40 minutes mais il nous en met plein la vue. De retour sur l'île nous prenons le funiculaire afin de monter au deuxième niveau. Celui-ci nous apparaît tout aussi beau. Les jardins et les villas sont à rêver. Notre guide nous suggère de monter au troisième niveau soit à Anacapri. Ce trajet se fait dans un petit autobus orange. La chaleur est intense et le bus bondé. Puis à un arrêt, trois policiers des finances montent. Ils ont comme mandat en plus de faire suer les passagers, de vérifier si nous avons nos billets et si ils sont valables. Je vous rappelle que la fraude est très présente en Italie. Après quoi ils disparaissent avec leur magnifique sourires en porte de prison. Le trajet est agréable et la vue valait le détour, même si le chemin est sinueux et les précipices très profonds. De plus la largeur de la route permet tout juste à deux autobus de se croiser, alors que ceux-ci se font couper continuellement par des motos sortie de nulle part.


   Une fois en haut, nous prenons un sentier fleuri qui nous fait suivre le bord de la falaise. Époustouflant! En bas le village de Capri et la méditerranée, nous paraissent minuscules. Au loin, nous essayons de voir Sorrento. Nous revenons sur nos pas et décidons d'arrêter pour un lunch. Puis toujours sur les conseils de notre guide, nous faisons un peu de magasinage car les prix sont plus raisonnables ici qu'en bas à Capri. Pour redescendre nous prenons une limousine décapotable, plus confortable que le bus orange et plus rapide. Après quoi, chacun part de son côté pour se promener dans le village. Et nous rejoignons notre guide pour le retour à Sorrento. Parlant de notre guide, je dois dire qu'il est vraiment présent, même lorsque nous sommes dans une période libre. Vous vous promenez, soudain devant ou derrière vous il apparaît. Il a vraiment l'œil sur son groupe, comme une maman canard sur ses petits, mais avec des lunettes et une barbichette.

   Après un apéro sur la terrasse en compagnie du Vésuve, nous passons à la salle à manger. Ce soir chacun fera ce qu'il veut. Nous décidons de descendre à Sorrento et de faire un tour dans les rues. Beaucoup d'activité, de promeneurs. Les cafés et restaurants sont plein et le plaisir se lit sur tous les visages. Une promenade qui nous fait profiter du temps qu'il nous reste. Demain, c'est le retour à Rome pour la dernière nuit du voyage. Le temps est encore une fois, passé beaucoup trop vite. On se retrouve donc demain matin. Disons, sur la terrasse? Bonne nuit!

jeudi 4 juillet 2013

Heureux qui comme Ulisse...Naples et Pompéi - Jour 9

Ce matin départ vers le sud de l'Italie en direction de Naples. Nous devrions traverser les provinces de Latium, Naples et de Campanie. Depuis la pluie de Florence, la température est merveilleuse. Ce matin je décide pour la première fois du voyage, de m’asseoir en avant avec le guide. Je sais pertinemment que nous allons longer la côte et que les paysages vont être à couper le souffle. J'ai aussi l'occasion de discuter plus en profondeur avec notre guide. Les sujets ne manquent pas et je réitère ce que j'ai dit quelques jours plus tôt, notre guide connaît fort bien son sujet. La distance à parcourir aujourd'hui sera de 270 km avec une traversée de Naples et d'une visite de Pompéi.

   Naples ou Napoli est la troisième ville italienne en regard de sa population après Rome et Milan. Elle fut fondé quelque part au VIIIe siècle av. J.-C. par des colons grecs. Pendant environ six cents ans elle sera la capitale du Royaume de Naples et son roi de l'époque fut un des premiers à tenter l'unification de l'Italie. Au XVIIe siècle elle fut la ville la plus peuplée d'Europe. Aujourd'hui Naples est toujours reconnue comme la ville ou la corruption politique et économie est des plus actives avec en plus des problèmes de sécurité et de salubrité. Bref, je ne peu vraiment pas dire grand chose de cette ville étant donné que nous l'avons seulement traversée et ce que j'en ai vu ne m'a pas vraiment renversé, dans le bon sens du mot. Mais elle a quand même vu naître Sophia Loren et cela lui donne un certain charme. Mais sa baie est aussi très belle. Non, pas celle de Sophia, celle de Naples.

   Après la traversée de Napoli, nous mettons le cap sur Pompéi. Ville qui fut ensevelie sous 3 m de pierres et 2 m de cendre en l'an 79, lors de l'éruption du Vésuve, situé à 9 kilomètres plus loin. Je suis, disons, un peu fébrile car l'histoire de Pompéi m'a toujours fasciné et de savoir que je vais marcher dans des rues d'un autre temps me fascine. Fondée au VIe siècle av. J.-C. sur un champ de lave, elle est traversé par une route commercial très importante. D'abord sous influence Grec, elle passa aux mains des Étrusques. Ceux-ci vivaient depuis l'âge de fer sur le territoire qui correspondrait aujourd'hui à la Toscane. Puis après plusieurs guerres la ville passa aux mains des romains et continua son développement jusqu'au jour fatidique. Les faits sont parvenu jusqu'à nos jour grâce à un certain Pline le Jeune qui vivait à Misène, un port militaire non loin de Pompéi. Il a fallu 1500 ans avant qu'un archéologue s'intéresse au site et que commence les fouilles. C'est lors de la construction d'un canal que se firent les premières découvertes: des plaques de marbre et des pièces de monnaie. C'est en 1771 que les premiers corps furent découvert. Les cendres qui ont brûlé les tissus vivants ont crée à la fois une gaine protectrice et un moule autant des objets que des gens. L'on peut voir aujourd'hui plusieurs corps dans l'attitude ou la mort les a surpris. C'est grâce à une méthode de moulage ingénieuse que furent reconstituées les quelques 1150 corps humains demeurés emprisonnés dans les cendres de l'éruption. Ils versèrent du plâtre liquide dans l'espace vide laissés dans les couches de pierre ponce. Toutes ces fouilles ont dévoilé la façon de vivre des gens de cette époque. Les us et coutumes de même que la construction des bâtiments publiques et résidentiels. Temples, thermes, forum, statues, théâtres, lieu de restauration ou de plaisir sont encore très reconnaissables. Comme exemple je pourrai vous parler des "Lupanars". Le lupanar était le bordel du temps et comme la ville était très commerciale, des gens de partout y venaient. Donc de différentes langues. Alors l'on mettait au dessus de la porte un symbole que vous aurez deviné. Oui, un pénis en "éruption" comme le Vésuve. Puis dans les couloirs d'attente, il y avait des fresques suggérant des positions aux visiteurs qui n'avait qu'à montrer à la demoiselle et celle-ci s'exécutait. L'on retrouvait aussi ce symbole gravé dans les pierre des rues, indiquant le chemin du lupanar. (Voir le diaporama). Tout ça dans un état de conservation exceptionnel. Lorsque vous êtes sur la place du marché vous avez une vue magnifique sur les vestiges avec en arrière plan le responsable, le Vésuve. Majestueux et silencieux... pour encore combien de temps? Nul ne le sait, mais des plans sont prêt au cas ou le Seigneur des lieux se réveillerait et déciderait de remettre ça une autre fois. Car la population y est beaucoup plus nombreuses qu'en l'an 79.


   Il y aurait encore beaucoup à dire sur Pompéi, mais l'heure est venue de monter dans l'autobus et de se rendre à notre hôtel à Sorrento. Nous roulons entre mer et montagne ainsi nous découvrons de très beaux paysages, sous un ciel d'un bleu totalement pur. Sorrento est une petite ville qui, mais on en parlera demain. Ciao!

lundi 1 juillet 2013

Heureux qui comme Ulisse... Assise - Jour 8

Après le petit déjeuner nous allons encore une fois admirer la vue sur les Apennins, question de se remplir les yeux de ce paysage majestueux. Puis nous reprenons l'autobus direction Assise. Nous n'avons pas le droit de rester debout dans le bus. Je sais, elle est facile, mais il est encore tôt. Bref aujourd'hui sera notre plus longue route du voyage, 420 km. Après la visite d'Assise, nous rentrons sur Rome pour une nuit. Nous allons pouvoir nous reposer, lire et certains réussissent même à dormir, mais toujours dans la même position: assise. Notre route va descendre vers le sud et traverser la région de l'Ombrie. Assise est située dans la province de Perugia.

   Commençons par un peu d'histoire, de toute façon Assis c'est seulement de l'histoire. Donc au tour des années 1000 av. J.-C. des migrants vinrent s'installer dans les voisinage de Assise. En 295 av. J.-C. les Romains s'emparèrent de toute la région et firent monter le village au rang de Municipe!? Bin du latin qui veut dire municipalité. Puis après la chute des Romains, les barbares détruisirent presque toute la ville. C'est à compter du XIe siècle que commença sa splendeur et elle connue son apogée médiéval au tour du XIVe siècle. Voisine de la puissante Pérousse (Perugia), elles entretinrent plusieurs guerres et c'est à l'occasion de l'une de ces batailles que François fut fait prisonnier ce qui enclencha ce qui devait le mener à la mendicité et à fonder l'ordre des Franciscains. À peu près à la même époque Sainte Claire fonda l'ordre religieux féminin des Clarisses, toujours à Assise. Mais encore là Assise fut soumise à ses puissants voisins, le Pape encore une fois et les ducs de Milan. Elle participa aussi à la Renaissance italienne. Pendant la seconde guerre mondiale, la ville fut déclaré "Ville hôpital" par un médecin allemand, ce qui lui permis d'être protégé des bombardements alliés. Septembre 1997, un tremblement de terre endommage la ville. Il faudra deux ans de travaux pour rendre aux fidèles et aux touristes l'accessibilité à la ville. Les pèlerins composent prêt de 90% des visiteurs annuels. Fait marquant, à Assise il n'y pas de banc...

   Pour revenir à St-François, il serait né d'un père très riche, drapier de son métier et d'une mère de noblesse provençale et fort pieuse. Lors de sa naissance son père est en France pour y traiter des affaires, sa mère décide donc de le faire baptiser du nom de Giovanni en l'honneur de St-Jean apôtre. Mais à son retour le père décida qu'il s'appellerait  Francesco (François) à cause des très bonnes affaires qu'il avait fait avec la France. (NDLR: une chance, si non nous aurions visité aujourd'hui St-Jean d'Assise, moins original.) Revenons à Francesco qui vécu une jeunesse dissipée style la "dolce vita". Il aurait même commis à cette époque le péché de la chaire ". Bin quin! Alors qu'il rêve toujours d'acquérir le rang de noblesse et qu'il s'apprête à rejoindre l'armée, un songe lui fait abandonner son projet et son style de vie. Une journée qu'il est en prière, il entend une voix qui lui dit: "répare son église". Il se rend dans la ville voisine et vend des marchandises de son père pour commencer la restauration de l'église. Son père exige qu'il lui rende des comptes et l'assigne même en justice. Francesco rompt toutes relations avec son père et pour échapper à la justice réclame le statut de pénitent. Convoqué par l'évêque d'Assise, il rend l'argent qu'il lui reste, ainsi que ses vêtements se retrouvant ainsi complètement nu. Mais l'évêque le prend sous sa robe. Oups! Non, sous sa protection. Il décide donc d'épouser la pauvreté, change son habit d'ermite pour une tunique et une corde en guise de ceinture et se consacre à la prédication. De plus en plus d'hommes le rejoigne et il se retrouve à la tête d'une communauté qui prend de plus en plus d'essor. En 1224 il aurait reçu les stigmates. Les stigmates sont les traces des plaies de Jésus-Christ lors de sa crucifixion. Depuis il est souvent malade. Il décéda en 1226 et fut canonisé en 1228. Il fait partie des saints les plus populaires autant chez les catholiques que chez les non catholiques. C'est à lui que l'on devrait l'usage de la crèche de Noël. Il a aussi élevé les animaux au rang de frères de l'homme, il est donc devenu ainsi leur patron en 1931, en plus d'être le patron de l'Italie. En 2013 le cardinal Jorge Mario Bergoglio est élu pape et prend le nom de François en référence à François d'Assise. Ce qui me fait dire que le vœux de pauvreté de St-François vient d'en prendre pour son rhume.



   Nous arrivons à Rome en fin d'après-midi après avoir traversé la région de l'Ombrie appelée aussi le cœur vert de l'Italie. Ce soir nous souperons près du Colisée dans un restaurant typiquement romain. Aurons-nous du lion ou du chrétien au menu. Je ne sais pas qui a gagné. Et c'est là que nous nous retrouvons tous pour prendre une photo de groupe avec le Colisée en toile de fond. Nous sommes quelque peu triste car demain nous perdons une dizaine de personnes qui terminent ici leur voyage. Notre groupe se divisait en deux: Le Bernini qui faisait douze jours et le Borromini dont le périple durait une semaine. Demain matin lors du départ pour Sorrento nous ne serons que 29 au lieu de 39 personnes. (Oups! les chrétiens ont perdu!) Nous rentrons donc à l'hôtel pour une nuit bien mérité. Nous la passerons couché et non assise. NDLR: Pas meilleur le soir que le matin) Bref, comme le disait si bien Francesco d'Assisi dans une de ses plus célèbres homélies: Buona Notte!

samedi 29 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse...San Marino - Jour 7

Après avoir quitté Venise, nous reprenons l'autobus en direction de San Marino. Aujourd'hui sera une journée de repos. Seulement 160 km de route, un souper et peut-être une promenade dans le village. Bref la route est magnifique et plus nous roulons, plus nous grimpons dans les Apennins. San Marino est situé sur le mont Titano, une petite république enclavé dans l'Italie. C'est un pays au même titre que Monaco ou le Vatican avec ses propres lois. Le pouvoir revient au Grand Conseil, dont les membres (60) sont élus tous les cinq ans par le peuple. Le Conseil nomme deux "Capitaines-régents", mais eux sont nommé pour six mois seulement, mais ont le droit de se représenter. Les deux Capitaines-régent parlent toujours d'une seule voix. La monnaie utilisée est l'Euro. En 300, alors que la persécution des chrétiens battait son plein, un dénommé Marinus prit la fuite et se réfugia sur le mont Titano. Vu le nombre grandissant de réfugier qui vinrent le rejoindre, ils s'établir et fondèrent cette communauté chrétienne. La date officielle de la fondation serait autour de septembre 301. Lors de la mort de Marinus ses dernières paroles furent: "Relinquo vos liberos ab utroque homine" ou si vous préférez: "Je vous laisse libres des autres hommes".  Depuis que j'ai lu cette phrase, je me pratique pour en trouver une à dire lors de ma mort, pour l'instant j'en suis seulement à: "Je vous laisse...". Bon! ce n'est pas grand chose, mais c'est tout de même un bon début pour une... fin.

   Au XIe siècle la population augmentait de plus en plus et ils durent penser à une expansion territoriale. San Marino devenait une Cité-république dotée de son propre code juridique. Le dernier code fut publié en septembre 1600. Au XIIIe siècle un ecclésiastique tenta de soumettre la république au Pape (encore lui) et aux impôts. Mais après une longue dispute juridique San Marino gagna sa cause. Il y eu plusieurs guerres entre les familles pour mettre la main sur la république, mais à chaque fois San Marino faisait les bonnes alliances et finissait toujours par se tirer d'affaire. C'est en 1503 que César Borgia, fils du pape Alexandre VI réussit a occuper le territoire, mais ce fut de courte durée et son armée sera anéantie. La population réussie même à signer une entente avec Napoléon Bonaparte lors de sa campagne d'Italie. Aujourd'hui San Marino entretient des relations consulaires avec soixante-dix pays et fait partie de plusieurs organismes internationaux. Ils n'ont aucune richesse naturel, mais exporte beaucoup de vins, de laine et des "timbres". La vente de timbres de la république à travers le monde compte pour 10% du PIB national. Aucun impôt ou presque n'est exigé aux habitants.


   Arrêtons de rêver aux impôts et revenons à notre voyage. Après le souper le guide nous propose une promenade à pied dans le village qui est construit sur trois étages. C'est le crépuscule et les ombres des maisons s'étirent de plus en plus. C'est drôle, mais au tournant des ruelles on s'attend toujours à voir arriver un chevalier ou une soubrette avec son panier de victuailles. Notre groupe s'étire en gravissant les pentes, mais se rejoint toujours lorsque nous arrivons en haut d'un étage franchi. Nous reprenons notre souffle et nous repartons. Au sommet du deuxième étage, je m'assoie sur un muret et invite les gens du groupe qui me suive à admirer la magnifique antiquité datant de 1948 que je suis. Dans un état dde conservation ma foie...Ok, on continu à monter. La promenade valait la peine d'être faite, nous avons vu de belles choses. Enfin, nous redescendons vers notre hôtel, sagement en discutant de ce que ce voyage nous procure. Demain direction Rome pour un souper, une petite visite au Colisée, mais surtout pour dire au revoir à une dizaine de personnes qui vont nous quitter, car pour eux c'est la fin du voyage. Effectivement il y avait deux groupes en un, le premier durait une semaine et l'autre continueras vers le sud. On tire les rideau sur ce magnifique paysage et je vous dis: Buona notte ea domani.

vendredi 28 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse...Venise - Jour 6

Nous voici déjà au milieu de notre voyage et en cet bel après-midi ensoleillé nous dirigeons vers Venise. J'ai encore en tête la beauté et la richesse artistique de Florence. Venise saura-t-elle me la faire oublier? La route est agréable et la Vénétie est une belle région et l'une des plus prospère d'Italie. Située sur la mer Adriatique en face de la Slovénie et de la Croatie.  Venise n'a pour ainsi dire pas changé depuis deux cents ans. Mais la ville paye cher sa popularité. Les loyers sont très dispendieux et dépassent souvent de beaucoup les moyens de ses habitants. Alors la ville appartient de plus en plus aux étrangers qui y habitent que quelques semaines par année. Chose inusité Venise compte environ 67,000 habitants alors qu'elle en comptait 150,000 après la guerre. La population est vieillissante et l'on voit que très peu d'enfant dans ses ruelles. Les gens qui y travaille vivent pour la plupart à Mestre sur le continent ville jumelle de Venise. Voyons ce que l'histoire peut nous dire de cette ville splendide.

  Au VI siècle Venise n'était qu'un ramassis de petits villages construit sur des marécages.  Dans les années 1500 le Pape qui s'inquiétaient de la rapide expansion de la ville, forma avec la France, l'Espagne, les Germaniques une coalition pour stopper son avancement. Et lors de l'arrivée de Napoléon à la fin du XVIII siècle, Venise était déjà en pleine décadence. Après 1300 ans d'indépendance la ville se résigna à la capitulation, mais l'héritage qu'elle nous a laissé fascine toujours ses visiteurs. Afin d'échapper au barbares qui détruisaient tous les villages de la Vénétie, les habitants décidèrent de s'établir sur des îles marécageuses. Ils construisirent la ville sur des pieux de bois, en chêne ou en pin. Lors de l'effondrement du Campanile de la Place Saint-Marc autour de 1900, les ouvriers ont pu voir les centaines de pieux encore en excellent état après un millier d'années. Venise est composé de plusieurs petites îles reliées autrefois par des ponts de propriété privé. Il fallait donc payer un droit pour les traverser. Chaque îles possèdent son église et son alimentation en eau. De plus seulement les façades étaient visibles du canal, l'autre côté était accessible par de petites ruelles. Ces maisons ou Palazzo vénitien avaient un minimum de trois étages. Plusieurs styles s'y côtoient, le Bysantin, le Gothique, le Baroque et le Renaissance.

   Il faut que j'arrête ici ce cours d'histoire, car le bateau ou Vaporetto attend que je débarque pour retourner chercher d'autres voyageurs. Je reviens un peu en arrière. L'autobus se dirige donc vers le port ou nous prendrons un bateau qui nous amènera vers les îles. Au début rien de bien différent des autres ports, mais au détour du canal, la ville nous apparaît au loin, comme assise au bord de l'eau. Pas de rochers ni de plage, seulement des façades d'églises, de villas et de palais. Des deux côtés de la lagune, le paysage est époustouflant: Wow! (mot de trois lettres qui en contient beaucoup trop pour que je puisse les énumérer tous). Blanc, beige, rose, orangé et ocre encadré par le bleu du ciel et le bleu de l'adriatique. Une carte postale. Non un tableau de maître. Je ne peu m'empêcher de penser au gars qui un jour fatigué des attaques des barbares, est arrivé à ses "chums" et leur à dit: "Hey! les gars, assoyez-vous. Capuccino per toute le monde! J'ai oune idée pour cé débarrasser des barbares. Nous allons construire nos maisones soure les îles en face." " Yé crois qué tou bois trop d'espresso amigo! (Je sais c'est de l'espagnol, c'est pour la rime. Bon, c'était surement un marin). Il y a des marécages soure les îles! Pas grave, dit notre illuminé. Nous allons planté des milliers dé pieux, soure lesquels nous allons déposer des plaques dé marbre qui serviront dé fondation à nos maisones, ponts, églises. En plus des millions de gens viendront en vacances pour admirer notre œuvre. Hein?" (Vous aurez compris que c'est une transcription de l'italien) Bin, ils l'ont fait et nous sommes là, la bocca grande ouverte.

   Libre de nos valises qui nous seront livré directement à l'hôtel, nous commençons notre marche. Puis nous arrivons devant le Palais des Doges et la Place Saint-Marc. Les Doges étaient les dirigeants de la ville. Pour ma part, je n'ai pas assez de yeux pour voir tout ce qui m'entour. Nous sommes en fin d'après-midi et nous nous dirigeons vers l'hôtel en longeant les canaux et leurs gondoles. Après la réception de nos clés nous partons à la découverte de la ville. Petite mise au point pour les "dénigreurs". La ville ne pu pas. Oui on sent l'humidité, mais pas d'odeurs nauséabondes. Par contre, j'avoue que je ne sauterais pas dans l'eau. La moindre maison nous intéresse. Nous retournons à la Place Saint-Marc pour voir son Campanile et sa Basilique. Demain nous approfondirons car nous aurons un guide pour faire un tour de ville. Au hasard des ruelles nous cherchons avec nos amis oune, pardon, un restaurant pour souper. Ce soir se sera escalopes de veau, pâtes et vinos.  Puis nous décidons d'aller faire notre tour de gondole (cadeau pour notre anniversaire de mariage) pendant qu'il y a moins d'affluence. Elle est noire, rouge et or et notre gondolier lui, est blanc, ligné de rouge. Encore une fois "wow". Nous pouvons observer les maisons et les palais du grands canal et au loin le fameux pont du Rialto. Le premier de Venise et celui autour duquel la ville c'est construite. Nous avons beaucoup de plaisir avec nos amis qui ont loué une autre gondole et qui nous suivent. La nuit descend doucement pendant que nous montons tout aussi doucement, mais en ascenseur à nos chambres. Allons-nous pouvoir fermer nos yeux jusqu'à demain?


   Le lendemain matin en ouvrant les yeux. Vous pensiez pas que nous allions rester réveillé toute la nuit? Vous ne vous rappelez pas que j'ai fêté mes 65 ans à Florence? Faut suivre, hein! Donc ce matin petit déjeuner sur la terrasse de l'hôtel au bord du canal. Il y a pire dans la vie. Puis nous retrouvons notre guide vénitienne. Bien mise, d'un tailleur de bonne coupe, elle ressemble à une comtesse d'un autre temps. Bien vite on s'aperçois qu'elle connaît fort bien son sujet. Elle nous promène à travers un dédale de ruelles, plus belles les unes que les autres et nous passons sur le pont du Rialto d'ou la vue sur le grand canal est magnifique. Après cette visite enrichissante, nous lâchons le groupe. Prendre un Capuccino et un verre de vin blanc  sur la Piazza San Marco en écoutant un orchestre, ça na pas de prix. Pour le reste il y a MasterCard. Bref 32 euros plus tard nous sommes tout à fait heureux et comblé. Le groupe se réuni et nous nous dirigeons vers l'embarcadère pour un retour à notre gondole sur roues. Sur le bateau qui nous ramène, la nostalgie se lit sur les visages. Décrire tout ce que nous avons vu est impossible, mais tout restera bien gravé en nous. Ce soir nous coucherons à San Marino encore plus riche que la veille. Buona notte!

mardi 25 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse...Florence, Pise Jour 4 et 5

   Ce matin le temps est gris, on peu lire la déception chez plusieurs personnes du groupe. L'autobus nous dépose non loin du Duomo ou nous attend une autre guide du nom de Theresa, si je me rappelle bien. Notre visite commence donc par l'extérieur du Duomo, la Cathédrale Santa Maria del Fiore, dont la première pierre fut posé en 1296. Située en face du Baptistère Saint-Jean et de ses portes du paradis. Datant du XIII siècle, son dôme est l'œuvre de l'architecte Filippo Brunelleschi et mesure 45 mètres de diamètre, ce qui en fait le plus grand au monde. Ce dôme marqua le début de l'architecture Renaissance. La construction du Duomo dura environ 170 ans et nous montre les changements de goûts et de personnalités des maîtres d'œuvres qui se sont succédé sur le chantier. Les parois extérieur sont couvert de marbres de différentes couleurs: blanc, vert et rouge. Pour ce qui est de la coupole, elle fit l'objet d'un concours et c'est l'architecte Filippo Brunelleschi qui le remporta et c'est lui qui eu la responsabilité de terminer le dôme. Sa construction débuta en 1420 et fut interrompue en 1434 à cause de l'exile de la famille de Médicis. L'architecte avait prévu recouvrir l'intérieur de la coupole d'une mosaïques, mais sa mort met fin au projet en 1446. Le clocher de la cathédrale ne fait pas parti de la construction elle-même et de plus il est carré, ce qui est une caractéristiques de plusieurs églises en Italie. Bref je pourrais vous en parler pendant des feuilles et des feuilles, mais je n'arriverais jamais à vous transmettre la beauté de cette construction.

   Nous continuons notre visite vers le Baptistère Saint-jean et ses Portes du Paradis, baptisé ainsi par Michel-Ange. Réalisée entre 1425 et 1452, c'est une des plus grandes œuvres de la Renaissance. Suite à une inondation en 1966, les panneaux furent retirés, restaurés et placés à l'abri dans le Musée dell'Opera del Duomo. La porte que nous avons vu est donc une reproduction. Un peu plus loin nous arrivons à la Piazza della Signora, qui comprend le Palais Vecchio (1298) qui depuis le Moyen Age est le centre politique de Florence. La Loggia della Signora (1376) est sur la même place, elle fut construite pour recevoir les assemblées et les cérémonies. L'on retrouve aussi sur cette place le magnifiques et célèbre David de Michel-Ange (une copie lui aussi) et la fontaine de Neptune. La pluie tombe de plus en plus et je suis à la recherche d'un imperméable. Mais à Florence c'est comme avec nos banques, elles t'offrent un parapluie lorsque tu n'en as pas besoin. Même sous l'averse, le Ponte Vecchio est splendide. Ce pont enjambe l'Arno et comme son nom l'indique il est le plus vieux pont de la ville (1345) et le seul à ne pas avoir été détruit lors de la seconde guerre mondiale. Autrefois les boutiques que l'on retrouvait de chaque côtés étaient des boucheries, des tanneries et autres boutiques qui dégageaient des odeurs nauséabondes. Les nobles firent construire le deuxième étage qui leur servait de couloir afin de ne pas se mélanger au peuple et aux odeurs. Puis lors du règne de Côme 1er, un Médicis, ces étales laissèrent leurs places aux orfèvres et aux bijoutiers. D'ailleurs se sont toujours les mêmes familles qui en sont les propriétaires depuis cette époques. Notre prochaine visite est l'église Santa Croce (Sainte-Croix) et son cloître. Construite au XIV, elle aussi est de marbre blanc, vert et rouge qui caractérise les bâtiments de Florence. À l'intérieur en plus des fresques qui la décore dans son entier, nous retrouverons les tombeaux de Michel-Ange, Machiavel et Galilée. La fin de la visite se fait par le cloître, un vrai havre de paix dans cette ville tout en mouvement et nous ramène aussi le soleil et il ne nous quittera plus du reste du voyage.

   Après le dîner nous partons sur Pise. Disons que se fut une visite éclaire, mais j'avoue qu'elle fut suffisante. Sa cathédrale et sa tour son de très belles constructions, mais malheureusement elles sont entouré de "vendeurs du temple" qui gâchent le paysage. La ville aurait été fondée au XIII, mais des archéologues auraient trouvé des vestiges datant du V siècle av. J.-C. Au Moyen Âge elle devient fort importante pour le commerce avec la Corse, la Sardaigne, l'Espagne et la France. Elle se dote d'une flotte considérable afin de tenir tête au pirates Sarrasins et devient une force économique. Sa chute rapide débuta en 1284. Sa flotte est réduite à néant et plus de dix milles marins sont fait prisonniers. Son coup de grâce vint lorsque le fleuve Arno fut détournée ce qui empêcha les navires d'atteindre la ville. La question que vous vous posez est: pourquoi la tour penche autant? Cette tour penchée est en fait le Campanile. Elle penche depuis les premières années de sa construction qui débuta en 1173 à cause d'un affaissement du sol. Elle est aujourd'hui sécurisé depuis les années 90.


   À notre retour nous arrêtons souper chez un producteur de vins et d'huiles d'olives. En plus de visiter les installations nous avons droit à des dégustations et encore une fois le vins coule à flot dans un décor champêtre de Toscane, le tout accompagné de musique. Demain nous avons du temps libre et nous en profiterons pour allez nous promener et prendre des photos de cette ville magnifique d'art et de beauté sous le soleil de la Toscane. Pour finir nous monterons sur une des collines qui surplombe la ville afin de figer dans nos têtes la magnificence de Florence. Nous reprenons la route pour Venise la romantique aux pieds dans l'eau.