Il a plu toute la nuit et par la fenêtre de la chambre le temps est gris et triste. Le déjeuner nous est servi par Jean-Claude. Notre hôte est homme fort intéressant avec en plus des opinions qui ne me déplaisent pas. Il nous encourage pour la météo et dit que le Mistral va chasser les nuages pour faire place au soleil. Ici petit cours: Le Mistral, du nom du poète Frédéric Mistral, est un vent qui vient de la mer. Lorsqu'il fait froid, il vous glace et quand il fait chaud, il vous rafraîchit. Fin du cours. À cause de la température nous changeons nos plants. Au lieu d'aller voir les grottes de l'Ardèche, nous partons plutôt vers le Pont du Gard. Chemin faisant nous nous apercevons que la rivière La Cèze a inondé une partie des terre. Il paraît que ce coin de pays les inondations ne sont pas rare. Une journée de pluie et la rivière sort de son lit. Deux ou trois jours de pluie et elle inonde les routes et les villages en basses terres.
Nous arrivons au Pont du Gard. Le spectacle est majestueux. Ce pont est en fait un aqueduc construit par les romains au 1er siècle avant JC. Il servait à transporter l'eau potable par les montagnes j'usqu'à Nime plus au sud, alors capitale romaine de la Gaule. Magnifique ouvrage architectural qui surplombe le fleuve. Depuis deux milles ans, il a subit plusieurs violentes inondations dont celles de 2002 ou le fleuve a emporté deux pans de montagne qui ont transformé pour toujours la géographie de l'endroit. Ici éditorial: Nos ingénieurs devraient s'en inspirer. Fin de l'éditorial.
Le temps de ne se réchauffe pas et nous roulons maintenant vers Avignon pour visiter le Palais des Papes et bien sûre le fameux pont. La ville est entouré de murailles, on y accède par quatre portes. Nous empruntons le boulevard principal qui arrive sur une place avec différentes étales: boucher, pâtissier, boulanger et poissonnier. Puis nous arrivons au Palais des Papes. Encore une fois époustouflant, grandiose. Nous constatons que les papes au fils des siècles jusqu'à aujourd'hui ne se sont jamais privés de rien. Nous arrivons enfin sur le Pont d'Avignon, sur lequel au lieu de danser nous avons si bien gelé. C... qui ventait! Ce pont traversait autrefois le Rhône, mais par trois fois la crue des eaux au cours des siècles l'a emporté. Il fut reconstruit deux fois. À la troisième fois les gens ont du dire: ''d'là m...''. C'est pourquoi aujourd'hui il ne se rend qu'à mi chemin du fleuve. Nous soupons à Avignon et nous prenons la route pour Barjac. Notre village n'est qu'à une trentaine de kilomètres, mais la route qui serpente les montagnes nous semble interminable. Nous arrivons il est 22H45. J'ouvre ici une parenthèse pour saluer la conduite de notre chauffeur qui nous promène à travers la France par monts et par vauts... et ce n'est pas fini.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire