lundi 22 juin 2009

La fête nationale du Québec

L’origine de la Saint-Jean Baptiste remonte à plus de 2000 ans. Fête païenne du solstice d’été, elle était fêté le 21 juin. Puis elle fut assimilée à la fête de Saint-Jean Baptiste le 24. Les anciens allumaient de gigantesques feux. Cette tradition ce continu aujourd’hui. C’est en 1638 que les premiers feux furent allumés sur les rives du Saint-Laurent, les habitants de la nouvelle France en profitaient pour s’amuser, chanter et bien sur danser.

En 1834 Duvernay un de nos patriote fit de la Saint-Jean Baptiste une fête à caractère patriotique et non pas le Parti Québécois comme certains ignares le laisse croit. Il ne faut oublier qu’à une certaine époque les francophones s’appelaient des canadiens. Lorsque les anglophones du haut Canada décidèrent de prendre l’appellation «Canadien» ou plutôt «Canadian» les francophone ajoutèrent le mot «français», pour devenir Canadien Français. Tout ça pour se distinguer du reste du Canada. Fin 19e siècle les célébrations grandissent et c’est vers cette même époque que viennent s’ajouté les défilés. Ironie du sort, le 24 juin 1880 les Canadiens français entendent pour la première fois le «Ô Canada», composait comme tout le monde le sait par Calixa Lavallée. De plus comme la Saint-Jean est une fête catholique, le pape Pie X fait de Saint-Jean Baptiste le patron des Canadiens français. C’est pour cette raison que dans les défilés du temps et jusqu’en 1964, un enfant blond et bouclé représentait Saint-Jean Baptiste accompagné d’un… mouton.
Québec décrète en 1925, le 24 juin congé férié. Vingt-quatre ans plus tard Duplessis, alors premier ministre du Québec fit hissé pour la première fois sur le parlement le drapeau Fleurdelisé symbole incontesté du peuple qui prendra pour se distinguer encore plus du reste du Canada, le nom de «Québécois» vers le milieu des années 60. Après la révolution tranquille, la fête va se transformé. C’est l’avènement des grandes fêtes populaires à travers le Québec avec deux pôles principaux : Québec et Montréal. C’est avec l’élection du Parti Québécois (1976), que l’appellation va changer pour devenir : Fête national du Québec. Les parades ont une connotation plus politique. Le peuple s’affirme de plus en plus et le Fleurdelisé devient symbole de fierté, symbole de nation. La rue Sherbrooke se transforme en un long fleuve tranquille et festif nappé de bleu et de blanc. Sauf en 1968 ou un certain Pierre-Elliot Trudeau fut envoyé par l’establishment Canadian maté ce peuple à en devenir. Il fut à mon avis le fédéraliste qui fit le plus progressé l’idée d’indépendance.


Aujourd’hui avec l’immigration grandissante et la multiplication des cultures, cette fête pourtant ancestrale se transforme au son des musiques internationales. S’adapter à ce nouveau Québec et y intégrer les groupes ethniques dans un respect mutuel des traditions, voilà le défi des années 2000. Mais n’oublions pas que les origines et les racines de cette fête sont viscéralement québécoises et qui plus est francophone.

Bonne fête nationale!


Curieuse vision

Le maire Gérald Tremblay se plaint que le quotidien La Presse veut le faire battre aux prochaines élections municipales. Et il a entièrement raison. La Presse ou Gesca ou Paul Desmarais le principal actionnaire, savent pertinemment que Tremblay peut se faire battre par Mme Louise Harel et pour M. Desmarais il n’est pas question que Montréal ait une mairesse indépendantiste. Alors ma prédiction est que Mme Lisa Frulla-Hébert une libéral fidèle à son maître sera la candidate de Desmarais. Il contrôle déjà Charest à Québec, Ignatieff à Ottawa, et Sabia à la caisse de dépôt. Il lui manque la mairie de Montréal. Je vous pari que les montréalais vont lui donné. Vais-je avoir raison ou tord? (Mon prochain texte portera justement sur Power Corporation).