lundi 29 décembre 2008

Il existe!

Voici ce que le Père Noël m'a apporté.


Il faut toujours y croire. Mais dans mon cas je remercie la Mère Noël.

mercredi 24 décembre 2008

Il était une fois...

…Il y a très longtemps, un après-midi précédant la veille de Noël. Un petit garçon de six ou sept ans alla avec ses sœurs visiter les voisins de la maison d’à côté. Quelle ne fut sa surprise de voir dans la salle à manger, un immense sapin de Noël tout décoré. Lorsqu’ils repartirent, le petit garçon demanda pourquoi il n’y avait pas de sapin chez eux. Ses sœurs lui répondirent que ce n’était pas une tradition et qu’il n’y en avait jamais eu. Bref une réponse quelque peu évasive. Mais cette question trotta tout de même dans la tête des jeunes filles qui prirent sur elles-même de faire pour la première fois un arbre de Noël.

Comme elles n’avaient pas d’argent, elles eurent l’idée de faire couper une branche énorme dans le pin qui trônait au milieu de leur cours. C’est le frère un peu plus vieux qui se chargea de couper ladite branche. Ils installèrent l’arbre dans la salle à manger avec la complicité de leur mère. Les décorations furent confectionnées avec du carton, de la laine et du papier sur lequel ils firent des dessins. Une fois terminées, tout le monde fut satisfait du résultat. C’est alors que le petit garçon demanda à une de ses sœur de l’aider à écrire une lettre au Père Noël. Le lendemain, veille de Noël, il déposa sa lettre au milieu du sapin, bien en vue. Il voulait être sur que le Père Noël la verrait. Puis il alla se coucher et bien qu’il fut quelque peu énervé, il finit par s’endormir en rêvant au lendemain matin.

Au réveille le petit garçon se précipita vers l’arbre magique. Mais qu'elle fut sa déception de voir sa lettre au même endroit ou il l’avait laissé la veille. Sa sœur lui dit : Tu sais, le Père Noël ne ramasse pas toujours lettres que les enfants écrivent. Mais je suis convaincu qu’il l’a lu. Le petit garçon lui répondit avec les larmes aux yeux. Non. Je crois qu’il m’a oublié. Plus tard dans l’après-midi, alors qu’il regardait par la fenêtre, le petit garçon vit son papa arrivé avec un paquet dans les mains. Une fois dans la cuisine il déposa le paquet sur la table et dit : C’est des livres, il y en un pour chacun. Le petit garçon chiffonna sa lettre qu’il avait conservé dans l’espoir. Et j’embrassai mon père.

Malgré tout j’aime encore croire au Père Noël et la magie qui rend les yeux des enfants si brillants que l’on peu y voir tout le bonheur du monde.
Joyeux Noël et bonne années à vous tous.

dimanche 7 décembre 2008

Capitaine Canada? Non merci!

La campagne est maintenant terminé. J’espère qu’à la lumière des sondages, tout le monde n’a pas fait son choix définitif et que certains vont prendre le temps d’analyser les derniers commentaires de « Capitaine Canada ».
En voici une parue dans le Devoir d’aujourd’hui : « Ainsi, selon lu (Charest)i, il n'est pas question pour un éventuel gouvernement libéral de limiter la voracité des régimes publics qui cherchent à hausser les tarifs ou les cotisations. » C’est le même Charest qui en 2003 avait déclaré et je cite : « Il n’est pas question pour un gouvernement libéral d’augmenter les frais de garderies ». Trois mois après son élection les frais passaient de 5$ à 7$. C’est le même menteur qui a déclaré hier encore au journal le Soleil de Québec : « Nous n’avons pas préparé de plan d’urgence en cas de crise, car nous croyons que celle-ci ne sera pas si dure que prévu ». N’est-ce pas lui qui avait déclaré vouloir des élections pour obtenir un mandat claire à cause de la crise économique qui pointait à l’horizon?

C’est pour toutes ces raisons que je vais encore une fois voter pour le Parti Québécois, malgré le manque d’agressivité de Pauline. Malgré le fait que ce parti n’est plus capable depuis, je dirais Parizeau, n’est plus capable de s’assumer et de respecter les raisons premières de son existence. Pour ce qui de Mario et bien nous lui souhaitons bonne chance pour la prochaine fois. Je n’ai jamais vu un parti gaspiller aussi vite la chance que la population lui avait donné. Il mérite ce qui lui arrive. D’ailleurs Mario devrait retourner chez les libéraux et y déloger Capitaine Canada comme chef.

Prenez le temps d’allez voter, même si les choix qui s’offrent à nous ne sont pas des plus riches politiquement parlant. Pour ma part je m’en fait un devoir en espérant que d’autres comme moi feront penché la balance afin que nous ne subissions pas pendant les quatre prochaines années l’arrogance de Capitaine Canada.

Dernière heure : Charest demande aux Souverainistes de joindre les rangs des libéraux. Voyez-vous le genre de politicien nauséabond. Il accusait les libéraux fédéraux la semaine dernière de fraterniser avec le Bloc. Aujourd’hui il courtise les Souverainistes.

vendredi 28 novembre 2008

Aux larmes citoyens

Il n’y a pas longtemps je remettais en question la pertinence du Bloc Québécois. Je m’explique. Je me disais que si le Bloc disparaissait de la carte électorale fédérale, les Québécois n’auraient d’autres choix que de voter Libéral ou Conservateur. Avec le temps ils comprendraient que libéraux et conservateurs ne serviraient pas vraiment les intérêts du Québec. Comme dit le proverbe : Chassez le naturel, il revient au galop. Donc si vous suivez mon raisonnement, l’idée de souveraineté reprendrait du poile de la bête.
Mais à la lumière des évènements qui se passent à Ottawa, je dis merci au Bloc d’être encore là. Même minoritaire Harper essaye de nous faire avaler ses couleuvres. Le jeux des conservateurs est fort simple. Ils veulent tout simplement diminuer le poids du Québec dans l’échiquier canadien. Remarquez que je comprend fort bien leur point de vue. Ils veulent un Canada à leur image, ce qui est défendable. Sauf, et c’est la que le bas blesse, le Québec est encore dans le Canada et il ne voit pas le Canada de la même façon que les conservateurs. Alors nos petits amis canadians cherchent un moyen de passer outre le Québec. Comment? Premièrement en augmentant le nombre de député dans l’ouest ou ils ont leurs appuis. Deuxièmement en coupant les subventions aux partis politique, ce qui aurait pour effet d’affaiblir entre autre l’opposition qui vient du Québec et pour les libéraux de retourner aux commandites. Pour les conservateurs leur financement viendrait des pétrolières de l’ouest à qui ils doivent les deux dernières élections.


Pendant ce temps au Québec, on s’apprête à réélire les libéraux de Charest. Expliquez-moi comment un premier ministre qui n’est pas aimé et qui n’a rien fait de valable depuis six ans, obtient 40% du vote selon les sondages. Je veux bien croire que l’électorat anglophone et allophone lui sont acquis, ce n’est pas suffisant pour obtenir ce pourcentage. Pour l’instant il met la faute sur Pauline Marois pour tous les malheurs du Québec. Heureusement que la campagne achève, car il mettrait la faute aussi sur Parizeau ou pourquoi pas sur René Lévesque. Le plus drôle, c’est qu’il a encensé Pauline lors de son assermentation à l’assemblée nationale. Il lui a dit ceci : Vous avez fait madame, tellement pour le Québec, que je ne crois pas qu’un homme pourra un jour en faire autant’’. De l’autre côté il y a notre ami Mario. Mario qui vient de gâcher ses deux dernières années comme chef de l’opposition. Alors qu’il aurait dû se servir de ces deux années comme d’un tremplin pour le projeter encore plus près du pouvoir, il a plutôt complètement foutu en l’air cette chance qui, malheureusement pour lui ne reviendra pas. Les gens ont compris que si il ne peut diriger l’opposition, comment diable, fera-t-il si on lui donne le pouvoir. Selon les résultats qu’il obtiendra au soir du 8 décembre, Dumont devra faire un examen de conscience. Rester ou partir. Vingt ans dans l’opposition c’est beaucoup pour un chef. À moins qu’il retourne d’ou il vient, chez les libéraux et forcer une campagne au leadership contre Charest. Alors pour moi, il ne reste que le Parti Québécois. Avec ses défauts et ses tiraillements. Je ne peu me résoudre à voter pour un autre parti. Pourquoi ne pas annuler mon vote, me diriez-vous. Tout simplement parce que j’ai peur que ça bénéficie aux libéraux.

lundi 27 octobre 2008

Voyage en France - Jour 13

Le moment que nous voulions retardé le plus possible est maintenant arrivée. Dernière journée d'un voyage qui fut fantastique. Après une bonne nuit, je me sens en pleine forme, mais le coeur ne se sent toujours pas bien. Cette fois ce n'est pas la nourriture, mais le départ. Sur la route qui nous amène vers l'aéroport, j'essaye de regarder partout à la fois. J'étire un peu la têtes vers l'arrière pour voir encore une fois les Alpilles ou les cyprès derrière les maisons pêche et orange sous un soleil maintenant présent dans toute sa splendeur. Encore un peu loin, en plissant les yeux j'aperçois ou je veux apercevoir la Méditerranée, beaucoup plus belle que la veille sous ce soleil de Provence. Nous enregistrons nos bagages, puis nous retournons dehors pour emmagasiner encore un peu de se chaud soleil, un peu de ces paysages et de ces odeurs. Nous revenons à l'intérieur pour un peu de magasinage et un dernier petit pastisse.

Nous embarquons dans l'avion parmi les derniers passagers. Assis près du hublot, j'ai la chance pendant le décollage de revoir la Méditerranée, les Alpilles, les petits villages pêche et orange. J'étire encore le cou pour m'imprègne de ces images afin de les graver dans ma mémoire. Et comme on dit en provençal: ''Coquin de sort, que nous avons fait un beau voyage''. Mais dans cette avion qui me rapproche de mon Québec, j'ai le coeur gros.

Voyage en France - Jour 12

Temps ensoleillé, passage nuageux. Ça se réchauffe. Levé à 7H00 devions partir tôt, mais de belles discutions à saveur politique sont mené avec notre hôte, fait que nous sommes parti vers 9H30 seulement. En passant nous avons fort apprécié notre séjour à Barjac et nos hôtes très sympathiques. Nous voilà parti, mais c'est jour de marché au village, alors nous y faisons un tour. Nous achetons quelques souvenirs et enfin nous quittons Barjac en direction de Aix-en-Provence. Les paysages sont toujours aussi beaux et les odeurs des herbes de provence nous chatouilles les narines. L'Hôtel Cardinal est en plein centre ville et le trafic est dense, de plus la rue de l'hôtel est en réparation. C'est l'enfer. Nous laissons la voiture un peu plus loin et nous dirigeons à pied vers l'hôtel. Surprise! Une chambre seulement est réservée. Nous sautons sur l'occasion pour fuir cette ville beaucoup trop animée pour une nuit. D'autant que nous devons aller au bord de la mer et souper sur un petit port. Nous retenons nos chambres à Aubagne, plus près de l'aéroport. Après avoir déposé nos valises, nous partons vers la Méditerranée.

Depuis le début du voyage j'attends ce moment, revoir la mer la plus bleue au monde. Mais le temps et toujours gris et la mer l'est aussi. Qu'importe, elle est là. Belle entourée de montagnes, manque que le soleil. Nous enlevons nos chaussures, relevons nos pantalons et marchons dans l'eau, qui, malgré tout n'est pas du tout froide. Nous sommes à Cassis, petit port et village de villégiature coquet. Après avoir dîner sur le port: Pastis, moules et frittes, nous prenons la route des crêtes, d'où nous avons une vue imprenable sur la baie de Cassis. Après une vingtaine de kilomètres de route tortueuse avec d'un côté la falaise et la mer et de l'autre un précipice toujours sans garde fou, nous arrivons à Ciota. Déception, malgré une fête médiévale, nous sommes déçu. Ce village est mal entretenu. Nous décidons de retourner à Cassis pour notre dernier souper que nous voulons festif et copieux. Hélas, votre humble serviteur ne se sent pas bien. Es-ce à cause des odeurs de poissons qui émanent des restaurants ou tout simplement une accumulation de nourriture des douze derniers jour? Certaines mauvaises langues dirons que c'est à cause des nombreux desserts ingurgités au fils des jours. Bref, mon estomac a dit: ''Stop! Pu capable!'' Donc pendant que les autres souper, je dégusté une grosse bouteille de Perrier cuvée 2008. Les sauces à la crème, les frites, les fromages, les croissants, les petits pains au chocolat, les crèmes caramel, les îles flottantes et les crèmes brûles ont quelque peu eu raison de mon estomac. Après le souper, plutôt après leur souper, nous repartîmes vers l'hôtel préparer les valises et dormir notre dernière nuit sur le territoire français.

Voyage en France - Jour 11

Le Mistral commence à faire son travail. Le temps c'est un peu réchauffé et le soleil tente une percé. En cette période de l'année la Provence est 10 degrés sous les normales. Ce matin direction les Gorges de l'Ardèche dans le Rhône. Ici petit cours: Lorsque nous allons vers le nord comme ce matin, nous sommes en Rhône-Alpes et si nous descendons vers le sud comme hier (Avignon) nous sommes en Provence. Pourquoi? Parce que Barjac est à la limite nord de la Provence. Fin du cours. Plus nous roulons, plus nous montons. Plus nous nous sentons dans un autre monde. C'est aussi profond que haut. Une gorge immense creusée par des géants. Il n'y a pour ainsi dire pas de garde fou, sinon si petit (2 pieds). Nous comprenons vraiment le sens de l'expression ''à couper le souffle''. C'est un endroit ou les yeux rencontre le coeur. C'est-à-dire: le coeur monte dans votre poitrine et vos yeux descendent pour en voir encore et encore. Ici pas de chevreuils, mais des chèvres qui traversent la route, en se foutant totalement des voitures.

Après les gorges, nous descendons de ces montagnes un peu trop proches du ciel et nous nous dirigeons vers les Baux de Provence classé un des trois plus beau village de France. Perché sur une montagne, il surplombe une vallée verdoyante, d'où nous apercevons des maisons pêche et orange, tout cela ressemble à un film du temps des romains. Au hasard des ruelles nous apprécions la beauté des ces maisons médiévales. Soudain au tournant d'une maison, une place avec une terrasse. Vous avez compris c'est l'heure de la pause bouffe. C'est fou tout ce que l'on peu manger dans ce pays.

Sur la route du retour nous visitons deux autres villages, plus petits. La campagne provençale est magnifique avec ces mas et les Alpilles en arrière fond. Ici petit cours: Un mas est un ensemble de bâtiments de ferme et les Alpilles sont des chaînes de montagnes en miniature complètement dénudées. Fin du cours. Les routes sont bordé de Platanes et de Cyprès, arbres en grand nombres en Provence. Autre caractéristiques, les autoroutes du sud sont bordé des fameuses herbes de Provence comme: le romarin, la lavande, le thym et plusieurs autres ce qui procure une odeur fort agréable le long des routes. Dans tout ça il ne faut pas oublier l'accent du pays. Depuis notre départ nous avons croisé quatre accents différents: le parisien que tout le monde connaît, l'alsacien avec un fond d'allemand, le lyonnais quelque peu pointu et bien sûr le plus chantant, le provençal ou accent du midi. Ce soir nous souperons à Barjac. Déjà demain sera notre dernière nuit en France.

Voyage en France - Jour 10

Il a plu toute la nuit et par la fenêtre de la chambre le temps est gris et triste. Le déjeuner nous est servi par Jean-Claude. Notre hôte est homme fort intéressant avec en plus des opinions qui ne me déplaisent pas. Il nous encourage pour la météo et dit que le Mistral va chasser les nuages pour faire place au soleil. Ici petit cours: Le Mistral, du nom du poète Frédéric Mistral, est un vent qui vient de la mer. Lorsqu'il fait froid, il vous glace et quand il fait chaud, il vous rafraîchit. Fin du cours. À cause de la température nous changeons nos plants. Au lieu d'aller voir les grottes de l'Ardèche, nous partons plutôt vers le Pont du Gard. Chemin faisant nous nous apercevons que la rivière La Cèze a inondé une partie des terre. Il paraît que ce coin de pays les inondations ne sont pas rare. Une journée de pluie et la rivière sort de son lit. Deux ou trois jours de pluie et elle inonde les routes et les villages en basses terres.

Nous arrivons au Pont du Gard. Le spectacle est majestueux. Ce pont est en fait un aqueduc construit par les romains au 1er siècle avant JC. Il servait à transporter l'eau potable par les montagnes j'usqu'à Nime plus au sud, alors capitale romaine de la Gaule. Magnifique ouvrage architectural qui surplombe le fleuve. Depuis deux milles ans, il a subit plusieurs violentes inondations dont celles de 2002 ou le fleuve a emporté deux pans de montagne qui ont transformé pour toujours la géographie de l'endroit. Ici éditorial: Nos ingénieurs devraient s'en inspirer. Fin de l'éditorial.

Le temps de ne se réchauffe pas et nous roulons maintenant vers Avignon pour visiter le Palais des Papes et bien sûre le fameux pont. La ville est entouré de murailles, on y accède par quatre portes. Nous empruntons le boulevard principal qui arrive sur une place avec différentes étales: boucher, pâtissier, boulanger et poissonnier. Puis nous arrivons au Palais des Papes. Encore une fois époustouflant, grandiose. Nous constatons que les papes au fils des siècles jusqu'à aujourd'hui ne se sont jamais privés de rien. Nous arrivons enfin sur le Pont d'Avignon, sur lequel au lieu de danser nous avons si bien gelé. C... qui ventait! Ce pont traversait autrefois le Rhône, mais par trois fois la crue des eaux au cours des siècles l'a emporté. Il fut reconstruit deux fois. À la troisième fois les gens ont du dire: ''d'là m...''. C'est pourquoi aujourd'hui il ne se rend qu'à mi chemin du fleuve. Nous soupons à Avignon et nous prenons la route pour Barjac. Notre village n'est qu'à une trentaine de kilomètres, mais la route qui serpente les montagnes nous semble interminable. Nous arrivons il est 22H45. J'ouvre ici une parenthèse pour saluer la conduite de notre chauffeur qui nous promène à travers la France par monts et par vauts... et ce n'est pas fini.

dimanche 26 octobre 2008

Voyage en France - Jour 9

Nous quittons Mornant sous un ciel nuageux direction Puy-en-Vellay dans le Rhone-Alpes. Le paysage change encore. Les montagnes sont plus hautes. Oups! Le TGV vient de passer, nous avons à peine le temps de le voir, 300/kh c'est vite. La caractéristique du Puy-en-Velay c'est sa chapelle construite sur un pic d'une centaine de mètre. Nous décidons de commencer notre visite par le village ce qui nous privera de la montée vers la chapelle. Lorsque nous arrivons au pied de celle-ci il est 12H30 et comme je vous le disais tout est fermé entre 12H00 et 15H00. Nous n'avons pas le temps d'attendre et nous reprenons notre route vers Barjac.

Nous grimpons de plus en plus et nous traversons les Gorges du Cèze dans les Cévennes. Très impressionnant car nous entrons dans les nuages avec d'un côté la falaise et de l'autre les gorges. Par moment le souffle nous manque et notre chauffeurs doit continuellement resté concentré. Pas de place à l'erreur. Parfois les nuages sont blottis au fonds des ravins ce qui donne une vision de bout du monde. Le temps est gris et il brumasse par moment. Pour sauver du temps nous coupons au travers par une petite route de campagne pour rejoindre Barjac. Cette route quoique moins longue est pire que celle que nous venons de quitter. Nous arrivons enfin en vue de notre village. Il est 18H00. Nous trouvons sans trop de difficulté la maison ou nous attend nos hôtes: Annie et Jean-Claude. Nous montons un escalier en colimaçon tout en pierre qui mène à nos chambres d'époques fort joliment décorées. Nous soupons dans le village et après une promenade dans le village, nous rentrons dans nos chambres. Le périple provençal va commencé par une visite au Pont du Gard.

Voyage en France - Jour 8

Aujourd'hui le temps est ensoleillé avec des passages nuageux. Temps agréable.
À Paris Jean-Luc a eu des éruptions cutanées. Rien de bien grave, mais il a des démangeaisons et comme nous ne sommes pas chez nous, vaut mieux prévenir. Alors ce matin, visite de la pharmacie du village. Sauf qu'ici, il faut des prescriptions pour a peu près tout. Alors petite marche dans le village pour une visite dans un cabinet de médecin. Ça tombe bien on nous réfère chez le docteur Bienpayé. Nom charmant s'il en est un. Après une demi heure d'attente et 22 euros plus tard, Jean-Luc sort heureux avec sa prescription en main. Nous retournons vers la pharmacie et nous partons en direction de Lyon.

Lyon peut être comparée à Montréal par sa population. Beaucoup moins visité par les touristes, Elle a été baptisée ''La discrète'' par ses habitants. Mais c'est tout de même une belle ville avec quelques endroits intéressants. Il y a trois anciens quartiers: St-Jean, St-Paul et les plus beau, le St-Georges. Petit cours: Charité bien ordonnée, commence toujours par sois-même. Fin du cours. Nous commençons notre visite par un petit lunch, genre sandwiches sur baguettes avec des charcuteries lyonnaises, une crêpes aux marrons comme dessert et pour terminer un café crème.

L'attrait le plus intéressant est sans nul doute le théâtre romain construit au 1er siècle avant JC. Éditorial ici: Il est encore debout et ma foi en très bon état. Fin de l'éditorial. Nous continuons notre visite vers la Cathédrale de Lyon, après quoi nous descendons par funiculaire vers le centre ville. Nous tombons sur une magnifique avenue piétonnière plus large que la Catherine de Montréal, toute en tuiles de granite. De plus c'est l'heure de la sortie des bureaux. Il est 18H00. Ce soir nous allons dans un petit restaurant italien (non pas de terrasse) et nous rentrons à l'hôtel. Nous entamons demain notre dernière étape vers la Provence avec un arrêt à Puy-en-Velay.

Voyage en France - Jour 7

Le temps est ensoleillé, mais c'est encore frais. L'auberge contient environs huit chambres et elles sont toutes pleines. Nous déjeunons à l'hôtel: croissants, pains au chocolat, fromages et pains du pays, café et délicieux chocolat chaud. Bref la misère noire. En partant nous arrêtons visiter le village de Damback créé en 1323. Chaque village que nous rencontrons sur la route a toujours une particularité qui nous attire. Tous ces petites bourgades presque millénaires sont entouré de vignes. Ici petit cours: les vignes qui poussent sur les versants des montagnes donnent généralement les vins sucrés, comme ceux de l'Alsace. Fin du cours.

Nous prenons donc la route vers Mornant, prochaine étape ou nous devons passer deux nuits pour visiter la région de Lyon. Le trajet Orschwiller - Pérouge classé le plus beau village de France nous coûte par l'autoroute 22 euros (35$) en péage. Mais les routes sont très belles est fort bien entretenues. Ici éditorial: l'argent des péages autoroutiers vont aux autoroutes M. Charest. Fin de l'éditorial. Soudain devant nous, sur le plateau d'une montagne apparaît Pérouge. Encore nous laissons la voiture au pied du village et commençons son escalade. Le début de la construction de ce village date du XI siècle. Imaginez-vous marchant dans des petites rues qui ont été foulées peut-être par un chevalier, cherchant une auberge pour passer la nuit avant d'aller couper la tête de quelques manants qui ne respecté pas les lois du Roi. Magique. C'est fou comme les français respectent leur histoire et tout ce qui l'entoure. Nous passons environs deux heures dans cet endroit ou nous dînons. Ben oui, encore une fois sur une terrasse.

En arrivant à l'hôtel de la poste de Mornant, petite surprise, tout est fermé le dimanche. En province surtout, mais aussi dans les grandes villes. Tout est fermé entre 12H00 et 15H00 et tout ferme à 19H30: boutiques, tabac, pharmacies et même certains restaurants. On nous suggère donc un restaurant dans une autres village. Autre petit cours: comme la France compte environs 80 millions d'habitants et qu'elle entre trois fois dans le Québec, les villages sont très rapprochés. Fin du cours. D'ordinaire lorsque que entrons dans un restaurant vers vers 20H00 nous sommes seul. Les gens arrivent vers 21H00 pour souper. De retour à l'hôtel. Pendant que les femmes se préparent pour la nuit nous prenons une marche dans le village et nous apprenons par certaines plaques qu'une partie du village date du XIII siècle. Chose spéciale aussi, il n'y a personne dans les rues sauf quelques ados. Le soir les rues de ces villages sont totalement désert. Demain nous passons la journée à Lyon.

Voyage en France - Jour 6

Ce matin il fait plein soleil, mais la température est de 1 degré, oui 1 degré. Après le petit déjeuner nous allons visiter le Château de Koenigbourg à 1400 mètres au dessus du village de Orschwiller. Ce château est énorme et il est situé directement sur la crête de la montagne et surplomb toute la vallée dont il était le fief. Il date du 12e siècle, donc de la période médiévale. En ligne droite il est a peu près à deux kilomètres, mais pour s'y rendre par la route c'est dix kilomètres. Encore une fois ce que nous voyons est féerique et énorme comme construction. En voiture vers Strasbourg. On nous conseille de laisser la voiture à l'entrée de la ville et de prendre le tramway. Nous stationnons donc la voiture et nous nous dirigeons vers le guichet. Le stationnement et quatre billets aller-retour: 2,80 euros, 4,48$ pour toute la journée. Petit éditorial ici: Voilà comment M. Tremblay et Charest on encourage le transport en commun. Fin de l'éditorial.

Nous arrivons directement au centre ville. Wow! le choc. La fameuse Cathédrale de Strasbourg. De la dentelle au croché faite par des artisans au mains d'or. Le vieux Strasbourg est entouré d'un canal navigable avec de magnifique maisons au chevrons extérieures. Une autre ville pleine d'histoire. Pour la première fois les femmes font les boutiques et comme d'habitude nous faisons notre petite pause sur une terrasse. L'Alsace était autre fois le paradis des cigognes, mais la chasse à outrance l'a presque que fait disparaître. Autrefois lors de la migration, presque toutes les cheminées avait sont nid de cigogne. Aujourd'hui le gouvernement fait tout ce qu'il peut pour les ramener. Elle sont désormais protégé. Voilà pourquoi la natalité a été si longtemps en baisse. Comme tout le monde le sait, c'est la cigogne qui amène les bébés. Nous soupons dans le village de Chantellois ou le propriétaire m'a demandé si je pouvais lui envoyer un drapeau du Canada. Il va recevoir le drapeau du Québec. Demain nous entamons notre plus long trajet, ce lui de Lyon.

Voyage en France - Jour 5

Le temps est ensoleillé, mais il ne fait que 7 degré à 8H00. Nous décidons d'aller déjeuner sur la place Stanislas pour finir de prendre nos photos. Mauvaise idée, pas de restaurant pour les petits déjeuners. Nous remontons vers l'hôtel. Troisième anecdote, une vieille dans d'un autre siècle et qui marchait à 5 pas minute, m'a accusé de l'avoir bousculer en l'effleurant avec le bas de mon manteau en...nylon. Elle a dit que j'étais un jeune homme mal élevé. Vous pouvez voir l'âge de la dame. Nous redescendons prendre nos photos et parons vers notre prochaine destination, Orschwiller en Alsace.

Des paysages plats que nous avions vu de Paris à Nancy, nous commençons à voir des montagne et la végétation ce transforme. L'hôtel ne nous déçoit pas. Situé en montagne avec au dessus de nous le Château de Koenigbourg. Après un tout du village nous quittons pour la petite ville de Colmar. Vous allez me trouver redondant, mais c'est toujours les mêmes qualificatifs qui nous reviennent. Cette petite ville est typiquement Alsacienne et tout est différent: les gens, l'architecture, l'accent et la nourriture. Nous déambulant au gré des petites ruelles colorées ou le piéton est maître. Le temps est frais, mais les terrasses sont toujours pleines. Comme vous pouvez vous en doutez nous faisons une petite pause bière du pays. Ce soir nous soupons dans une brasserie ou Jean-Luc c'est promis de manger une choucroute locale. Beaucoup trop de chou et de saucisses pour mon goût. Je vais me contenter d'un steak frites et d'un dessert. Nous remontons au village pour une autre nuit bien mérité. Demain visite de la capitale Alsacienne, Starsbourg.

mercredi 22 octobre 2008

Voyage en France - Jour 4

Levé à 8H00 et il pleut. Nous déjeunons puis nous allons chercher notre voiture à la Gare du Nord. Nous sortons facilement de Paris et nous voilà en route pour Nancy. Vers l'heure du dîner nous arrêtons à Verdun un des plus importants champs de bataille de la guerre de 1914 - 1918. Nous visitons l'église de la place. Un bâtiment qui date du IV siècle. Cette construction me laisse un drôle d'impression. Elle est froide, je dirais glaciale. Bref j'avais l'impression que des choses c'étaient passé il y a des centaines d'années.

Nous arrivons à Nancy vers 18H30. Quatrième anecdote: Nous n'avons pas de réservation. Un oubli de l'hôtelier. Qui plus est il y a un congrès en ville. Nous trouvons deux chambres magnifiques mais à 125 euros (200$) au lieu de 55 euros. Mais elles sont magnifiques. Nous allons visiter la Place Stanislas. À couper le souffle. C'est une immense place entourée de 7 bâtiments touts éclairés avec à chaque coin un portail de fer forgé.

Nous allons souper dans un petit restaurant du nom de l'épicerie de Margueritte, intime et chaleureux. Puis nous nous sommes dirigé vers une porte de la ville. Cette porte date de la période médiévale. Nous décidons de revenir le lendemain matin pour prendre des photos.

N.B.: Il est très difficile de trouver des café internet. La France est très en retard sur le Québéc.

dimanche 19 octobre 2008

France - Jour 3

Debout à 7H30, nuit courte. Le temps est couvert et le ciel est gris. Nous ramassons au passage croissants et jus et nous sautons dans le métro direction le musée du Louvre. Le métro parisien est propre et la signalisation fort simple. Il faut juste prendre le temps de lire. Après une vingtaine de minutes nous arrivons au Louvre. Architecture magnifique, grandiose. Une richesse sans borne. Il faut savoir que le Louvre est l'ancien palais royal des Rois de France. mais tout cela ne nous empêche pas de manger nos croissants au pieds de la pyramide de verre au centre de la cour royal. Nous nous croyons dans le roman du Code DaVincy. Le musée est constitué de plusieurs thèmes sur trois étages. Immenses. C'est vraiment le plus grand musée au monde.

Nous avons visité la galerie des peintres français et celles des peintres italiens. Voir de près des Picasso, des Botticelli et des Da Vincy et autres est tout simplement, je dirais presque "aphrodisiaque" en exagérant un tant soit peu. Seule et derrière sa protection de verre, La Joconde. C'est une petite toile, mais une oeuvre grandiose. Même si nous ne sommes pas de grands connaisseurs, les toiles de Da Vincy sont très différentes des autres et très reconnaissables. Après une pause nous avons visité les sculptures grecs, romaines et égyptiennes. Nous avons donc admiré Cupidon et sa mère Vénus. Plusieurs empereurs romains tel Titus et Severe. César avait été prêté à une autre exposition. Bien entendu nous avons aussi vu la Vénus de Milo. D'ailleurs les deux bras lui sont tombé lorsqu'elle ma vu. Nous sommes sorti du Louvre après trois heures en ayant vu que 10 à 15% des pièces exposés. En quittant ce magnifique endroit, nous avons traversé la Seine pour aller à Saint-Germais des Près. Sur la Rive-Gauche comme on dit ici. Lieu de prédilection des intellos et des artistes. Les Universités de Paris et de La Sorbonne si trouvent. Nous avons dîner à l'angle du boulevard Saint-Germain et des Saints Pères. Après quoi nous nous sommes balladé parmi les boutiques toujours sous un ciel gris.

Retour au métro direction les Galeries Lafayette. Ce magasin de grande classe s'étend sur trois batiments: les femmes, les hommes et la maison. Vous retournez une étiquette et vous reculez de trois pas tellement c'est dispendieux; un T-Shirt à 100 euros (150$) ou un sac à main pour 625 euros (1000$) et bien entendu une bague à 96,000 euro (150,000$). Mais il faut comprendre que les taxes sont incluses. Après se bain de folie, retour à l'hôtel pour un petit repos.

Première anecdote: Jean-Luc c'est fait traité de "Sac à merde" parce qu'il obstruait une piste cyclable;
Deuxième anecdote: Un jeune serveur fort sympathique m'a demandé si les Caribous(x) allez toujours bien au Québec. Je lui ais répondu qu'il y avait beaucoup plus de Caribou dans les rues de Paris que chez nous. Il m'a répondu que je n'étais pas très gentille. Bref, les gens sur la terrasse ont bien rigolé. Je crois qu'il va y pensé à deux fois avant de parler des Caribous(x).

En soirée petit souper en tête-à-tête. Nous près de l'hôtel et les jeunes dans le coin de l'Opéra. Nous avons préparé les valises car notre séjour parisien est déjà terminé.

mercredi 15 octobre 2008

Voyage en France - Jour 2

Levé en retard et en sursaut à 8h30, pourtant couché tôt à 22H30.
Le est nuageux, mais le soleil est présent. Après un copieux déjeuner, nous avons pris le "Car Rouge". Cet autobus fait des arrêts dans le top 10 des lieux à visiter. L'autobus passe toutes les 15 minutes, donc nous pouvons visiter un endroit pendant une heure ou plus et le reprendre pour l'endroit suivant. Ainsi nous avons visité l'Opéra de Paris, les Invalides, la Tour Eiffel, Notre-Dame, Place de la Concorde et Vendôme, l'Arc de Triomphe sur les magnifiques Champs Elisées. Arc de Triomphe près du quel nous allons souper ce soir, vers 21H00. Si nous avons le temps, nous irons voir dans sa robe de lumière, la grande dame de Paris: La Tour Eiffel.

Enfin de compte, après souper nous sommes allé voir la Tour Eiffel, qui c'était toute habillé de bleu avec des reflets d'argent. Magnifique dame en bleue se mirant dans son miroir personnel, la Seine. De retour à l'hôtel vers 1H30 du matin.
P.S.: Excusez les fautes le clavier français n'est pas comme le notre.

A bientôt. :o)xxx
Voyage en France - Jour 1

Tout à bien été durant le vol. Départ à l'heure et arrivée à Paris à l'heure dite. Par contre nous n'avons pas dormi dans l'avion.
Les premiers français rencontré ont été fort sympathiques. La chambre d'hôtel n'est pas grande, mais confortable. Nous avons marché pour visiter Montmartre et Pigale. Si la bute Montmartre vaut vraiment le déplacement, Pigale ne vaut pas un clou. Beaucoup de clubs de dansseuses et de sex shop. Mais il fallait voir le Moulin Rouge.

Paris est une ville très active. Beaucoup de monde, de voiture, de scotters et de police. Nous avons même vu des paniers à salade. C'est drôle car chaque endroit que nous visitons nous rappele une chanson d'Aznavour de Lama ou de Dassin. Les parisiens, bien que stréssés, prrennent tout de même le temps de vivre et de siroter un p'tit rouge ou un p'tit café au comptoire. Parlant du café, un petit délice surtout sur une térrace. Voilà pour notre première journée en terre française.

samedi 11 octobre 2008

Heureux qui comme Ulysse...

Samedi 23H25. Nous sommes exactement à 24 heures de notre départ pour la France. La fébrilité s’empare doucement, mais sûrement de nous. Un dernier coup d’œil aux valises. Oups! On a oublié ceci ou cela. Les conseils des uns et des autres portent fruit, il va rester de la place pour ramener des souvenirs et des cadeaux. Ne pas oublier d’utiliser des sacs transparents, sinon nos bons douaniers n’aimeront pas ça. Il faut qu’ils puissent examiner tout et dans le moindre détails.

C’est aussi notre baptême de l’air. Devrais-je m’inquiéter? Pas du tout. Il est plus dangereux de circuler dans les stationnements des centres d’achat que dans les airs. À moins que les pilotes aient soixante-dix ans et que ce soit des femmes. Oh! C’est une blague. La seule chose qui m’inquiète c’est : Vais-je dormir dans l’avion? Car une fois arrivée, je ne veux pas perdre une seule heure de notre séjour.

Pour ma part j’ai déjà visité la France. Mais c’était dans ma prime jeunesse avec mes parents. Les souvenirs que j’ai en moi vont-ils encore ressembler à ce que je vais voir? J’en doute. Je me souviens beaucoup de Paris, mais pour ce qui est des autres régions, c’est très vague. Bref , je n’ai pas pris de chance et j’ai fait un grand ménage dans ma tête afin d’y en magasiner le plus de d'images possible. Si je manque de place il y aura toujours les photos et les vidéos.

J’espère être en mesure de vous faire vivre un peu de cette aventure par le truchement de ce blogue et de vous faire suivre notre itinéraire.

Une dernière petite chose. C’est l’entraîneur de football qui dit à ses joueurs : Mardi le 14 nous avons une partie importante, qu’est-ce qu‘il faut faire pour contrer l’adversaire? Les joueurs répondirent en cœur : ON BLOC!

mardi 7 octobre 2008

Aux urnes citoyens!

Étant donné que je ne serais pas au Québec le jour du vote, j’ai été voté par anticipation lundi. Comme vous pouvez vous en douter, j’ai voté pour le Bloc. Par les années passées je votais Bloc parce que je suis un indépendantiste dans l’âme et qu’il n’était pas question sous aucune considération que je donne mon vote à un autre parti. J’aurais plutôt annulé mon vote. Sauf que cette année mes raisons ont changé. Que le Bloc rentre fort, oui, d’accord. Mais surtout je ne veux pas que les Conservateurs aient un gouvernement majoritaire. Nous avons vu l’arrogance des conservateurs ces dernières années et ils étaient minoritaires. Que croyez-vous qu’ils feront si ils sont majoritaires.

Certain diront que dans des conditions pareils, nous empêchons la démocratie d’agir. Si la démocratie est d’envoyer nos jeunes en Afghanistan, alors oui, je là bloque. Si la démocratie est de subventionner le pétrole de l’Alberta au détriment de notre culture, alors oui, je là bloque. Si de laisser les armes à feu circulées librement vous appelez ça de la démocratie, alors oui, je veux la bloquer. Plus on analyse la politique, plus on voit que les besoins du Québec ne sont pas ceux du Canada et vice et versa.

Bref pour une analyse encore plus simple, en allant voter le 14 regardez les affiches électorales avec la tête de Harper et demandez-vous franchement si il mérite votre confiance. Beaucoup disent qu’il a l’air du bon père de famille. Moi je dirais plus tôt, qu’il a la tête du père qui se dit : À la première gaffes, je vais te foutre une mornifle, dont tu te rappellera longtemps. Une autre analyse que vous pouvez faire, est de voir ce que les ministres conservateurs du Québec on fait pour le Québec. Bonne recherche et bon vote.

mercredi 1 octobre 2008

Calme débat des chefs

Je ne sais pour vous, mais moi ce débat ne m'a rien appris de nouveau. Tout d'abord la formule. Cinq débatteurs assis autour d'une table et chronométré. Ou est le débat? Un débat dans sa définition doit être agité, on doit se couper la parole et frapper sur la table. De plus sans vouloir paraître exigent, trois anglophones qui nous ont offert un concert de phrases cacophoniques, par moment c'était fort désagréable.

La présence de madame May, n'a rien eu de convainquant. Elle a exigé d'être présente au débat... tant pis pour elle. Harper lui, est resté égal à lui-même. Froid, avec l'air de dire: Si je suis majoritaire... Monsieur Layton, sympathique. On l'inviterait aisément à nos soirées de famille. Malheureusement, trop rêveur dans une période ou il faut être bien réveillé. Duceppe n'a pas impressionné outre mesure, mais il a réussi à lancer quelques petites flèches. Bref, je crois que Dion est celui qui a marqué le plus de point, sans pour cela le faire avancé dans l'ordre des choses. C'est d'ailleurs à lui que je remet la palme pour la meilleure phrase de la soirée: ''Je suis persuadé que monsieur Duceppe prend vraiment à coeur la défense des Québécois''. La voilà la raison de la présence du Bloc à Ottawa?

mercredi 24 septembre 2008

Pardon? Vous avez bien dit quatorze ans?

Je suis de ceux qui croit que les jeunes sont laissé de plus en plus à eux-même et par le fait même cherchent refuge parmi le gangs de rue afin de se prouver qu’ils existent. Par contre je suis de ceux aussi qui sont persuadé qu’un jeune de quatorze qui viole ou qui tue est tout a fait conscient du geste qu’il pose. Je ne partage pas du tout l’avis des pseudos psys qui veulent nous faire croire que ces jeunes non pas conscience de ce qu’ils font. À partir de là que faut-il faire? La solution des conservateurs est à la foi simpliste et dramatique. Comment peut on s’imaginer mettre en prison un jeune de quatorze ans, nonobstant le crime qu’il a commis. Ce jeune deviendrait vite de la chaire à pédos qui se battraient pour se l’approprier. Et jamais ce jeune ne sera réhabilité dans des conditions pareils. Bref après 25 ans de prison, il sortirait dans la force de l’âge avec une expérience du crime et des contactes qu’il n’aurait jamais pu acquérir en liberté.

La solution serait-elle de revenir aux écoles de réforme? D’accord, nous pourrions changer l’appellation pour ne pas frustrer nos technocrates. Car malheureusement nous passons plus de temps à trouver un nom pour le problème, qu’à le solutionner. Dans ces écoles les jeunes apprendraient la discipline. Ils apprendraient un métier et pourraient s’instruire à leur rythme et même développer un talent qu’ils ont en eux sans le savoir. Je ne crois pas que se serait un retour en arrière, mais plutôt un retour à la normale.

Les jeunes qui meurent en Afghanistan, les amies pétrolières de l’Alberta, l’abolition du registre des armes à feu, la prison à quatorze ans, les coupures dans la culture, les ministres Vermers, Fortier et Bernier, voilà le programme des conservateurs et les gens qui le représente.

samedi 20 septembre 2008

Curieuses images

De temps en temps je publierai de curieuses images ou de curieux personnages. Voici donc ma première curiosité.

Il fallait bien que ça m’arrive.

Voici que je me suis décidé à créer mon blogue. Pourquoi? Je ne le sais pas encore. Va-t-il être utile à quelqu’un? À moi sûrement et à d’autres qui sait? Ce qui va être difficile c’est d’être intéressant et de le rester. Émettre des opinions c’est simple. Émettre des opinions intelligentes, beaucoup moins simple. Pour sûre les sujets ne manqueront pas : la politique, le social, le sport, l’environnement et j’en passe.

Bref comme je suis le maître de mon blogue, ce sera mes opinions et je les respecterais. J’espère qu’elles ne feront pas l’unanimité, ce qui animera le partage d’idées. Enfin, je n’ais aucune prétention en écrivant dans ce blogue. Je veux simplement m’amuser tout en m’offrant quelques coups de gueule à l’occasion.

J’invite donc tous les gens qui me connaissent à partager avec moi et avec mes lecteurs (s’il y en a) et à se faire un peu de plaisir en se racontant des histoires, en donnant une opinion ou pourquoi pas en cassant du sucre sur le dos de nos politiciens ou nos sportifs.

À bientôt de vous lire.