mercredi 29 juin 2011

Jour 13, épilogue


Un an de préparatif, de recherches sur des sites de Paris pour trouver soit des hôtels ou des appartements. Vérifier les disponibilités et les tarifs. Faire des premières sélections par éliminations. Au total six et ce fut Appartements Paris dans lequel nous avion retenu trois lieux. Nous arrêtons notre choix sur un appartement au nord et à huit minutes de l’Arc de Triomphe. Nous sommes en novembre 2010. Les billets d’avion  sont déjà réservés. Donc l’appartement à Paris c’est réglé. Nous commençons les recherches pour la Côte d’Azur. Nous ne voulions pas louer dans une grande ville, mais plutôt dans un village. Notre choix s’arrêta assez rapidement sur Villefranche-sur-Mer. Ce village était situé près des lieux que nous voulions visiter. À quinze minutes de Nice et à trente de Monaco. L’endroit était parfait. Par le plus grand des hasards je tombe sur le site de Riviera Expérience. Mais il s’adresse aux américains qui veulent prendre des cours à l’Institut de français de Villefranche-sur-Mer. Ils ont quatre appartements dans le village et une maison à l’extérieur. Je prends donc une chance et demande des renseignements. La réponse est favorable, ce n’est pas donné, mais on craque pour sa situation face à la mer et pour l’appartement. C’est réglé pour les deux endroits.

En février, un courriel arrive de Paris, l’appartement que nous avions choisi et dont la moitié était payé n’est plus disponible. Le propriétaire veut le récupérer. Déception! L’agence nous offre deux nouveaux choix et j’avoue aujourd’hui que ce fut une bonne chose, car le nouvel appartement est beaucoup mieux situé, dans Saint-Germain-des-Prés avec beaucoup plus d’activités. Nous pouvons passer à autre chose et c’est la réservation des billets de TGV. Car nous avons décidé de prendre le train entre Paris et Nice. Enfin réservation de la voiture et de la chambre à Marseille d’où nous repartirons. Ce fut un plaisir de préparer ce voyage et de visiter virtuellement les endroits que nous allions voir. Plusieurs kilomètres sur «Google Map» afin de vérifier les alentours des appartements et de découvrir des endroits moins connu. Bref un voyage avant le voyage.

Pourquoi Paris? Me diriez-vous. Paris est à mon humble avis parmi les plus belles villes du monde si ce n’est la plus belle. Ses monuments, son architecture, son histoire, ses petits cafés et ses restos lui ont donné ses lettres de noblesse. Nous avions préparé une liste prioritaire de choses à faire et à voir, mais nous avions aussi gardé du temps pour flâner au hasard des rues. Très bonne décision. Les plus grands ont peint Paris et les plus grands l’on aussi chanté. À tout moment on a l’impression qu’un Victor Hugo va s’assoir non loin de vous pour prendre son café et écrire quelques lignes sur une serviette ou qu’un Gauguin ou un Cézanne gribouille un dessin qui deviendra une toile célèbre. Paris c’est ça. Paris c’est aussi ses petites rues, ses boîtes de Jazz et ses théâtres. Paris c’est aussi la Seine, dans laquelle se mirent les belles dames de métal ou de pierre, mais aussi de chaire. Et si vous tendez l’oreille vous entendrez peut-être Piaf ou Aznavour. Qui sait, avec un peu d’imagination.

Pour ce qui est de la Côte d’Azur, nous voulions un endroit avec du soleil, la mer et le un ciel bleu et nous l’avons trouvé. Un magnifique petit village accroché à la montagne avec les pieds dans l’eau. Les différentes époques, médiévale, moyen âge et XIXe siècle se côtoient de façon équilibré. Ses couleurs pastelles se mélangent au bleu azur du ciel et au bleu de la Méditerranée dans une aquarelle douce et chaude. Ses odeurs du sud, son accent et surtout le calme des gens qui l’habitent. C’est le pays de la Lavande et du romarin, du rosée et du pastisse. C’est le pays de Marius et Fanny et de la pétanque. C’est surtout le pays du soleil. C’est aussi le pays de Marcel Pagnol qui nous a fait connaître ce coin de pays et qui disait : «De mourir, ça ne me fait rien. Mais ça me fait de la peine de quitter la vie.» Et moi je vous dirais avec l’accent: «De mourir, ça ne me fait rien. Mais ça me fait de la peine de finir ce voyage

mardi 28 juin 2011

Villefranche, jour 12


Aujourd’hui comme à l’habitude, l’ouverture du rideau métallique qui bloc le soleil, ne nous réserve aucune surprise. Le temps est magnifique. Nous décidons de rester dans le village et de profiter du temps qu’il nous reste pour aller à la plage et parcourir encore ce village. Les gens commencent à arriver à la plage vers 8h30 et comme tous les jours c’est un va et viens qui va durer jusqu’à 22h30. Nous allons petit-déjeuner au Point Kom non loin de l’appartement.

Je vous ais déjà parlé des gens de Villefranche, je vais vous parler un peu du village lui-même. C’est un lieu splendide. On arrive par le haut du village, plus XIXe siècle. Puis on descend vers la mer et nous passons près de la forteresse que nous n’avons pas eu le temps de visiter. Nous arrivons enfin sur la rue du quai. Le seul mot que je trouve à ce moment là, c’est Ouf! À notre droite la mer et ses nombreux voiliers, ses petites barques et à l’entrée de la baie un magnifique bateau de croisière dont la blancheur tranche avec le bleu du ciel et le bleu de la mer. Comme un trait d’union qui réunirait deux des plus belles choses de la Côte d’Azur. À gauche des couleurs pastelles attirent notre regard. C’est les maisons : des roses, des bleues, des oranges et des jaunes avec à leur rez-de-chaussée des restaurants et leur terrasse. On nous klaxonne, sans nous en apercevoir nous sommes presque arrêtés. Nous continuons et nous voyons des escaliers qui nous permettrons de monter à travers ces maisons qui déjà nous séduisent. La plage apparaît au bout de la rue. Une immense plage qui fait presque la moitié de la rade. À ce moment là, nous savions déjà que village nous manquerait lorsque nous partirons six jours plus tard.

Lors de notre installation, la propriétaire veut me montrer les fonctions de la télévision. Je lui dis alors : Qui a vraiment besoin d’une télé  lorsque que tu as une fenêtre de 7 pieds sur 4 ouverte sur la Méditerranée? Nous commençons donc notre visite et empruntons un des escaliers. En passant la première arche, c’est comme si nous reculions dans le temps et la première rue en est une de l’époque médiévale. Fascinante. C’est frais et sombre. Nous continuons notre ascension jusqu’à la rue suivante. Plus vivante et moyenâgeuse. Ah! Une pâtisserie-boulangerie. Je souris et je hume les parfums qui assurément vont se retrouver tôt ou tard dans mon assiette. Des restaurants, ou tôt ou tard je vais me retrouver devant leurs assiettes et des boutiques. Avant de reprendre notre montée, on se retourne et un magnifique tableau crée par l’union de l’homme et la nature nous apparaît. Un escalier, une arche médiévale et à travers elle, la Méditerranée. On ne dit rien, on regarde. Après quelques instants nous continuons notre montée. Je comprends pourquoi les gens qui vivent ici ne sont pas pressés, on ne peu pas courir il faut monter et surtout monter doucement, sinon vous n’arrivez pas en haut. Nous arrivons dans un secteur plus résidentielle et sur la place de l’église avec en son centre un très beau platane. (Arbre avec de larges feuilles dont l’écorce mince et lisse se détache par plaque). Nous montons le dernier escalier et nous arrivons dans le village plus récent (XIXe siècle) avec sa vie au quotidien et ses vrais résidents du village. Nous amorçons notre descente, beaucoup plus facile en sachant fort bien que nous allons revenir, car il y a plusieurs rue et ruelles à visiter.

Nous revenons vers l’appartement en longeant le quai et en se demandant sur qu’elle terrasse nous allons manger un peu plus tard : le Corsaire, le Trastevere, l’Oursin Bleu, la Mère Germaine ou un autre. Notre entrée est située à l’arrière et nous y accédons par, ben oui, un escalier. Un escalier bordé de fleurs qui parfume notre petite ascension. En entrant nous activons le rideau métallique qui monte tranquillement. Tient! Un autre bateau de croisière. Non, je ne changerais pas de poste de la semaine. Bonne lecture ;o)x  Mais c’est quoi cette ombre sur le muret du quai. Je me penche. Je savais qu’elle arriverait. Elle est là sous notre fenêtre… c'est notre dernière journée.

lundi 27 juin 2011

Villefranche-sur-Mer, jour 11


«Il était une fois un vieux village de belles pierres.
Il avait la forme d’un  bateau.
En Provençal, il s’appelait Sant Paou»
André Verdet

Un autre village qui figurait dans les choses à voir absolument était le village de Saint-Paul-de-Vence. Ce dernier est la preuve que la nature et l’homme peuvent faire de très belles choses. Après la chute de l’Empire romain, la Provence subira plusieurs invasions barbares. Cette insécurité forcera les paysans à se regrouper sur les hauteurs et qui donnera le nom de «villages perchés» à de nombreux endroits.

C’est au XI siècle que Saint-Paul vit officiellement le jour et c’est en 1482 qu’il devient français. Une légende voudrait que la Reine Jeanne 1ère aurait eu une aventure amoureuse avec un page. Un jour qu’elle alla à sa rencontre, elle le trouva poignardé. On dit que depuis ce temps éloigné, l’endroit serait fleuri d’aubépines rouges. Effectivement il y a énormément d’aubépines rouge sur le site du village.

Sa couleur et sa luminosité ont attiré de nombreux artistes. Surtout des peintres. À une certaine époque Saint-Paul accueille des artistes illustres tel que Matisse, Renoir et Modigliani. Aujourd’hui encore de nombreuses galeries d’art ont pignon sur rue. Le cinéma aussi est attiré par ses charmes. Yves Montant, Lino Ventura, Romy Schneider, Roger Moore et Tony Curtis pour nommer que ceux-là.

Je vous l’ais déjà dit, il faut être en forme pour visiter ces villages de montagnes aux ruelles montantes et tortueuses, mais tellement pleine d’histoire. C’est l’heure de l’apéro et nous nous installons sur la terrasse d’un bistro, sur la place du village ou se déroule une partie de pétanque. Sport national du sud de la France. Bien installé sous les platanes, nous espérons une bonne engeullade, à savoir qu’elle boule serait la plus près du cochonnet. Mais se sera pour une prochaine fois. Et nous n’avons pas entendu la célèbre phrase : Alors! Tu tire ou tu pointe?

Cette fois-ci nous avons encore utilisé le train et l’autobus pour se rendre au Village. Sauf que l’Office du tourisme nous avait dit : À la sortie de la gare de Cagne-sur-Mer vous prenez l’autobus 400. «Pas plus dure que ça». L’autobus venant de passer il nous fallait attendre une heure avant le prochain. Enfin il arrive. Je m’informe tout de même au chauffeur si c’est le bon autobus. «Ben non! Le 400 pour Saint-Paul, il faut le prendre de l’autre côté de la rue». Bref après une autre demie heure de «patience» l’autobus arrive et nous partons enfin vers ce village qui lui, sera bien au rendez-vous et nous attendra bien assis sur son rocher. De retour à notre oasis, je regarde par cette large fenêtre et j’aperçois au large nos derniers jours de vacances. Encore ce soir lors de notre promenade sur le quai, nous allons étirer le temps…

André Verdet : Poète, peintre, sculpteur et céramiste français, mort à Saint-Paul-de-Vence en 2004.

Villefranche-sur-Mer, jour 10


Comme tous les matins depuis que nous sommes ici, le soleil est au rendez-vous. Agenda de la journée : Petit déjeuner, plage, déjeuner, Monaco et retour pour le dîner sur la rade de Villefranche. La journée pourrait être pire. Aujourd’hui nous décidons de prendre le train qui passe non loin de l’appartement pour nous rendre à Monaco, parce que la circulation y est très dense. La première surprise : 3 euro par personne, aller retour (4,21$). Le prix d’un bon café. Nous voilà à bord du TER Côte d’Azur-Monaco. Deuxième surprise : il y a plus de monde que l’on pense. Qui sont ces gens? Des locaux qui prennent le train pour leur déplacement quotidien et bien sur des tourismes. Chemin faisant nous pouvons voir à notre guise les villages et la mer, car nous suivons la Méditerranée jusqu’à destination. La gare de Monte-Carlo est creusée à même la montagne. Nous partons donc à la découverte de cette Cité-État.

Les premiers signes de l’homme dans le secteur dateraient de 300,000 ans. Les Ligures furent les premières tribus à s’y installer. Ils étaient originaires de Gênes en Italie. Puis tour à tour les Grecs, les Romains, les Gaulois et plusieurs autres peuples ont occupé le territoire. La première forteresse fut construite sur le «rocher» en 1215. Mais c’est vers 1297 que la Cité-État atteint son autonomie. Avant ça, elle était sous la dépendance de la République de Gênes dont les Grimaldi était la famille dirigeante. L’histoire moderne de Monaco commença à cette époque. La France, l’Espagne et l’Italie se sont partagé au cours des siècles sa propriété. Bref c’est en 1861 qu’une entente Franco-Monégasques assure la souveraineté de Monaco, dont la capitale est Monte-Carlo. C’est le deuxième plus petit état au monde. Le premier étant le Vatican. La population qu’on appelle les Monégasques est au nombre de 31100 et le nom Monaco vient du Grec «Monoïkox» qui veut dire «Une maison» aujourd'hui l'on pourrait dire «un palais». Les grandes attractions sont : le Musée océanographique, le Grand Prix, les Casinos, les jardins, son port de plaisance de même que le Palais Princier ou eu lieu une des plus belle histoire d'amour entre le Prince Rainier III et l'actrice américaine Grace Kelly. Celle-ci trouva la mort dans un tragique accident d'automobile en 1982.

Aujourd’hui, c’est un lieu de prédilection pour les grandes fortunes du monde qui viennent s'y détendre. L’immobilier étant aussi une source de revenu. Le mètre carré est évaluer à 35,000 euro soit 49,100$. Je ne crois pas qu’il existe ailleurs autant de richesse. Les maisons, les voitures et les bateaux ne se comptent même plus. Dans un stationnement de dix voitures par exemple, vous trouverez facilement 4 Ferrari, 2 May Back, 1 Maserati le reste étant des BMW ou des Mercedes. Il y a aussi de magnifiques jardins entretenus presque au peigne fin et au ciseau. Si la richesse est «monnaie» courante, rien ne vous empêche de vous installer au Café de Paris, face au splendide Hôtel de Paris et à côté du Casino et de siroter aussi bien du champagne, qu’une simple eau Perrier grenadine. De plus par les temps de grande chaleur, vous êtes aspergé aux 30 secondes d’une fine brume d’eau pour votre confort. Bref pour un instant vous pouvez vous prendre pour un aristocrate venu d’une île Grecque dans son Yacht à 5 million d’euro. Lors de notre passage, la ville était en pleine préparation pour le mariage du Prince Albert II qui devrait avoir lieu en juillet. Lors des reportages vous pourrez mettre des images sur ce que je vous dis. La vie est très chère, mais c'est un endroit à voir absolument, sans quoi votre visite en Côte d’Azur serait incomplète. Le temps passe trop vite et il va sûrement nous manquer du temps. Allez, à demain bon peuple ;o)x

jeudi 23 juin 2011

Villefranche-sur-Mer, jour 9


Cette neuvième journée nous l’avons passé à fouiner dans le village. Le seul endroit qui est plat, c’est sur la route qui borde la mer. Derrière la première rangée de maison c’est la montagne qui commence. Pour visiter le village il faut emprunter divers escaliers qui vous mènent jusque dans ses hauteurs. Tout en montant il faut vous retourner de temps en temps afin de voir le panorama qui s’étend sous vos yeux. En parcourant ces ruelles médiévales vous parcourez aussi  l’histoire. Il y a aussi plusieurs boutique, des restaurants, des boulangeries et boucherie et épiceries. Située entre Nice et Monaco, la baie de Villefranche-sur-Mer est un endroit ou les bateaux de croisières viennent régulièrement mouiller l’ancre pour une journée. De magnifiques villas sont accrochées à flanc de montagnes. Des maisons habitées à différents moments de l’année par les Tina Turner, Bono de U2, Elton John, Madona et autres. Des films y ont aussi été tournés tel que : Un James Bond, Jamais plus jamais avec Sean Conery ou Ronin avec Robert De Niro de même que plusieurs films français.

Les habitants s’appellent les Villefranchois et au sujet des habitants qui sont pour la plus part fort sympathiques, n’oublions pas que nous sommes dans le midi de la France. Alors rien ne va vite sauf les motos. Il y a même un restaurant ou nous avons dîné qui s’affiche comme suit : Si vous êtes pressé, allez ailleurs. C’est peu dire. Là ou c’est le plus visible c’est dans les restaurants. On vous installe et rapidement on vous explique le menu. Le service est très bon jusqu’au dessert. Alors là, c’est là que la patience est mise à rude épreuve. On vous fait choisir votre dessert et après patience. Enfin vous le recevez et rendu au milieu de ce dessert vous demandez votre café. Patience. Puis vient le temps de l’adition, pas de la facture. C’est «l’adition» encore là patience, patience. Soudain l’adition arrive et même si votre carte est sur la table, on ne l’a prend pas. Non! pas toute suite. Patience. Bref, il s’écoule presque le même temps entre le dessert et le paiement de l’adition qu’entre la présentation du menu et la commande du dessert. Par contre on ne vous pousse pas dans le dos. Lorsque vous assigne une table, elle est à vous pour la soirée si vous voulez. Même dans les plus grands restaurants ou café vous arrivez à l’heure des repas et vous commandez un café ou un Perrier, on vous sert sans passer de remarques. Si le matin le bistro n’a plus de croissant, vous pouvez aller vous en chercher à la boulangerie en face et les manger avec votre café sans problème. Dans le midi, la seule chose qui est pressé, c’est votre jus d’orange du matin.

Aujourd’hui après la plage nous avons visité le Village d’Èze et son jardin exotique. Ce village médiéval est perché à 429 mètres entre ciel et mer. Sur le même site on aurait découvert des traces du passage de l’homme datant de plus de 2000 ans AV. J.-C. Dans le jardin exotique vous retrouverez des dizaines et des dizaines de cactus de toutes les sortes, à travers desquels nous marchons sur des chemins de pierres aménagés à flanc de montagne avec toujours en toile de font la magnifique Méditerranée. Nous avons terminé notre après-midi sur une terrasse. Non une tonnelle comme ils disent. Comme je disais une tonnelle couverte de platanes, un des arbres que nous retrouvons beaucoup dans le sud de la France.

Comme il y a beaucoup moins de chose à visiter et que nous voulons profiter de la plage au maximum, ils se peu que mes textes soient plus court. Bonne nuit tout le monde ;o)x

mercredi 22 juin 2011

Villefranche-sur-Mer, jour 8

Note aux lecteurs les endroits en italique lire avec l’accent du sud de la Franceee.

Arrivée à Nice à 17h39. Nous sommes immédiatement abordé par un bagagiste, qui prend nos valises et nous dit de descendre d’un côté, pendant que lui va descendre par un autre et de ne pas nous inquiéter et surtout de faire attention au faux bagagiste. Tout pour nous rassurer. Nous le suivons un bon bout. Puis il disparaît. Une fois en haut, nous attendons avec impatience nos valises et nous trouvons le temps long. Soudain il apparaît chargé comme une mule. Nous allons prendre possession de notre voiture. Une Toyota Hybride automatique. C’est l’heure de la fermeture : «Vous montez au 6ième étage et votre voiture est là, simplee». Nous dit le préposé. Sauf que la voiture n’a pas de clé, mais elle a un bouton de démarrage. Moi, je n’ais jamais conduit de voiture semblable, j’ais beau appuyer et appuyer sur le satané bouton la bagnole ne démarre pas. Bref, un bon samaritain m’explique : « il le faut appuyer su le freing et appuyer su le bouton. Lâcher le bouton, lâcher le freing et appuyer su l’acélérateur et la bagnole démarree.» L’autre hic, la bagnole n’a pas de bras de vitesse comme la mienne. Elle a un tout petit mognon de vitesse, que tu n’enclenche pas. Non, tu ne l’enclenche pas, mais que tu fais seulement pousser vers la lettre D, R ou N. Vous attendez peut-être le P? Bé il est pas su le mognon le P, bé non, il est à côté du petit mognon, su la console  et c’est un bouton que l’on appuye et non pas qu’on enclanchee. Me dis-je.

J’avais demandé au préposé ou je pouvais prendre la rue Jean de Médecin, car pas con, j’avais mes itinéraires de Google Map. «Mais mon pauvre, vous ne pouvez plus prendre Jean de Médecin, bé non. Parce qu’ils ont mis le trameway». Alors, je peux passer par ou? Dis-je. «Bé, en sortant du pareking, vous tournez à droite et au premier feux, vous tournez à gauche, jusqu’à la meree et là vous tournez à gauche. C’est pas difficile vous savez. C’est tout droit pour Villefranche. Allez-zou bonne route».C’est vrai que tout ça été simple. Saufe que rendu à la mereee je n’avais pas le droit de tourner à gauche et d’aller tout droit comme il l’avait dis le monsieur et je me suis tapé presque cinq kilomètres de trafic avant de pouvoir revenir sur mes pas, pour aller tout droit jusqu’à Villefranche. Parce que nous étions dimanche 18h30 à Niceee et que le dimanche à Niceee il y a beaucoup de monde qui rentre de la plageee.

Nous arrivons à Villefranche-sur-Mer vers 19h30, une heure plus tard que prévu. Résultat Shelly, qui nous loue l’appartement n’est plus là, mais chez des amis. Elle envois donc quelqu’un nous ouvrir et l’on se donne rendez-vous après dîner vers 22h30. (Pour Shelly, pas d’accent, c’est une américaine qui vit sur la Côte. Elle a quatre appartements et une maison, qu’elle loue d’ordinaire à des américains qui viennent à l’Institue française des langues de Villefranche-sur-Mer pour des cours d’immersion de français. Nous allons donc dîner sur le port ou il y a de nombreux restaurants, pour tous les goûts. Nous avons opté pour un bon steak et comme dessert je me suis contenté d’une crêpe chocolat alors que Ginette c’est engouffré une gargantuesque coupe de fraises Chantilly. Pour une fois je n’étais pas le «cochon» de la soirée.

À 22h30 comme prévu nous rencontrons Shelly. Elle nous explique le fonctionnement de certains appareils, nous montre les places de rangements. Bref, on fait le tour de la propriétaire. Nous regardons la mer devant nous et nous endormons au son des vagues qui viennent mourir sur les bords du quai. Nous avons déjà hâte à demain. Allez, bonne nuit ;o)x

mardi 21 juin 2011

Paris / Villefranche-sur-Mer, jour 7


Nous petit-déjeunons tôt et de retour à l’appartement pour finaliser notre départ, prévu Gare de Lyon à 11h46. En descendant du taxi un type qui sent «le p’tit canard la patte cassée» nous aborde avec un charriot et nous offre ses services. Il s’aperçois que je suis quelque peu retissant, il nous rassure, mais je ne lâche pas les valises de vue. Il connaît la gare sur le bout des doigts et nous dirige à travers la gare. Pour qui ne le savent pas, les gares en France son énormes. Bref les 10 euros que je lui donne s’avère un bon placement. Le train est à l’heure et nous voilà parti en direction du soleil.
Comme le voyage va durer 5h39 et qu’il ne se passera pas grand-chose, j’aimerais vous faire une analyse sommaire de certains points de la vie parisienne :

Premièrement les pâtisseries, une fois pour toute, elles sont beaucoup moins dangereuses qu’on le pense. Elles ne contiennent aucun sucre ajouté et de plus comment quelque chose de bon, beau, sucré et crémeux peut être mauvais?

Lorsque vous commandez dans un restaurant, posez toutes les questions que vous avez à poser. Un serveur français ne pose à peut près pas de question. Parce que après, vous pourriez avoir ce genre de réponse : Ben voyons madame, il faut savoir. Si on m’le dit pas, j’peu pas deviner. Hein! Alors ça’sra?

Un café, peut être petit ou grand. Spécifiez. De plus si vous désirez un «café crème» ou plus simplement «un crème» là aussi il se peut qu’il ne soit pas pareil d’un endroit à l’autre. Certain on une mousse onctueuse et d’autre aucune mousse. Hein! Alors ça’sra?

La merde de chien sur les trottoirs. Beaucoup de légende urbaine là dedans. Avec tous les kilomètres que nous avons faits, nous en avons vu une fois seulement. Les autres fois on a marché dedans. Ben non! C’est une blague!

Beaucoup de femmes avec un enfant assise sur les trottoirs qui vous demande de l’argent pour repartir dans leur pays. En pleine cohue sur les boulevards les enfants de 5, 6 ans dorment dans leurs bras. Ça, ce n’est malheureusement pas une blague.

Les sandwichs dans le train, avec du pain de seigle, du fromage, du jambon et une salade riz/carotte enveloppé dans le plastique après une attente de ¾ d’heure, dégueulasse. Acheter votre sandwich avant de monter et si vous le pouvez dans une boulangerie avant d’entrer dans la gare.

Il y a énormément d’enfant sur les sites à visiter. Pas seulement des ados, mais aussi des enfants du primaire et nous avons même vu des colonnes d’enfants de maternelle. Sur le parvis du Louvre, de Notre-Dame. Dans la crypte archéologique des enfants discutaient sur le premier peuple à habiter le site de Lutèce. Nous nous sommes arrêté pour écouter leur discutions. Impressionnant. Je comprends mieux pourquoi les français aiment et connaissent tant leur histoire. Nous sommes loin de là.

Une dernière chose, la sécurité. Pour ma part je me sentais très en sécurité. Je parle ici des lieux touristiques on s’entend. Autour des principaux monuments, il y avait des soldats en tenue de combat et l’arme au point. Pour le reste la police était très présente avec un minimum de trois policiers par voiture. Et savez-vous quoi? Les paniers à salade de la police existent toujours en France. Ce qui n’empêche pas les mendiants dans les quartiers plus retirés, de dormir sur les coins des rues avec tout leur matériel de survie…c’est aussi ça Paris.

Bon! Il est 17h39 et nous arrivons en gare de Nice. Nous allons récupérer  notre voiture et se sera ma première expérience de conduite en terres française. Allez à plus tard! ;o)x

lundi 20 juin 2011

Paris, jour 6

 

Samedi, dernière journée complète à Paris. La température joue au fou : Nuageux, averses, plein soleil et ça recommence. Nous petit-déjeunons au coin de la rue. Le Reglait, c’est notre boulangerie/Pâtisserie ou le café est délicieux et le personnel chaleureux. Aujourd’hui, direction les Arènes de Lutèce. Il faut être attentif car l’entrée est située entre deux immeubles. Ces vestiges datent de l’époque Gallo-Romaine. Cet amphithéâtre fut construit au premier siècle AV-J.C. L’ironie de la chose, c’est quand pénétrant dans l’arène vous voyez les estrades et les murs, mais enlevant un tant soit peu les yeux vous vous apercevez que vous êtes entouré d’immeubles à logements.

En direction du Jardin du Luxembourg, notre deuxième destination, nous décidons par curiosité de tourner à gauche au lieu d’à droite. Nous tombons sur une petite place avec sa fontaine et ses petits bistros tout autour. En plein cœur de Paris il nous semblait être transporté dans un petit village de province. Il est encore trop tôt pour la petite pose café ou petit rosé. Continuons donc notre promenade vers le boulevard Soufflot. Celui-ci débute au Panthéon et descend jusqu’au Jardin du Luxembourg avec au loin et en pleine centre la Tour Eiffel. Les architectes et les urbanistes du temps était de vrais visionnaires.

Comme c’est bientôt l’heure du déjeuner, nous décidons de goûter au McDo de Paris. Situé directement en face du Jardin ou nous allons manger sous les arbres, à proximité de cette flore luxuriante. L’endroit n’est pas seulement beau, mais il est aussi silencieux et reposant. En empruntant l’allée centrale accompagné par un orchestre de chambre quelque part sous les arbres, nous arrivons près d’un bassin entouré de centaine de chaises et de bancs, puis au fond, un splendide château ou aujourd’hui, siège le Sénat. En arrivant à la sortie du Jardin, le ciel a voulu nous montrer à quel point il était triste de notre départ et il c’est mis à pleuvoir «comme vache qui pisse». Bien équipé de capuchons et de parapluie nous longeons les immeubles et avançons tout de même. Notre but en ce milieu d ‘après-midi était de prendre notre pose café «Aux deux Magots» sur la place du Québec à Saint-Germain des Près. Sachant qu’il fallait que je descende vers la Seine et le boulevard Saint-Germain. Je n’avais par contre aucune idée à quelle distance nous étions et si nous avions dépassé le croisement. Je me mis à la recherche du Boulevard Saint-Michel qui ne se trouvait pas très loin des deux Magots. La pluie avait diminuée. Sans être inquiet, car je savais ou se trouvait la Seine. J’étais déçu de ne savoir exactement ou nous étions, lorsque ma femme me dit : Regard la bas, les auvents verts. Ça ne serait pas les Deux Magots? La pluie avait cessait, la terrasse était rouverte et le café délicieux.

En revenant, nous avons passé par de petites rues de Saint-Germain des Près. Boîtes de Jaz, restos, bistros aux minuscules terrasses, pâtisserie et même un petit marché public. Beaucoup de monde et beaucoup d’animation. Nous décidons que notre dernier dîner sera dans ce quartier ou nous mangerons du porc et comme dessert. Ben! Y a toujours un dessert en France, si non le repas n’est pas complet! C’est comme ça et pour moi ce fut une crrrrêpe au chocolat.

Enfin nous terminons notre soirée en se promenant doucement dans les rues en cherchant du coin de l’œil Notre-Dame ou la Tour Eiffel. Au revoir mes Dames. Vous aurez su en deux visites faire ma conquête et comme je suis bien conscient que je ne vous reverrez peut-être pas, soyez assuré que vous resterez toujours bien au chaud dans mon cœur. Ce soir, je vivrais une peine d’amour. Je le sais. Chut! Bonne nuit belles Dames ;o)xx

dimanche 19 juin 2011

Paris, jour 5


Le temps s’arrête! La batterie de ma montre est morte et le réveil est en retard d’une heure. Le plus drôle on s’en aperçoit seulement au restaurant parce qu’il n’y a plus de croissant et que le parisien semble moins pressé. Ce soir nous allons faire une visite des monuments de Paris en bateau et en autobus de nuit. Mais pour l’instant nous voulons voir le Panthéon qui se trouve à cinq minutes de l’appartement. Nous voyons sa coupole tous les jours en passant dans les rues du quartier. Nous montons donc la «montagne» Sainte-Geneviève. Le Panthéon a été construit en 1764 et dessiné par l’architecte Soufflot. Il fait parti du complexe universitaire dont La Sorbonne au cœur du Quartier latin. Il abrite les tombes de plusieurs personnalités tant militaires, politiques que culturelles. Nous sommes tellement entourés de collèges, Lycées et universités que si les étudiants décident de faire une manifestation comme ils en sont capables, nous ne pourrons sortir de notre rue pendant au moins une semaine. Qui dit université, dit bistros, cafés et de nombreuses librairies. Nous allons donc revenir beaucoup plus intelligents qu’à notre départ.

En après-midi nous redescendons sur le parvis de Notre-Dame pour visiter la Crypte archéologique. On y trouve les premiers vestiges de Lutèce (Paris) construite par les Romains en 27 av. J.-C. On y voit des murs de résidences, des embrasures de portes et de fenêtres, des quais et même les premiers aqueducs. Ces ruines furent découvertes en 1965 alors que la ville de Paris voulait construire un stationnement souterrain. Puis nous nous dirigeons vers le Marché aux fleurs et l’Hôtel de Ville de Paris, magnifique bâtiment lui aussi. Enfin l’heure du p’tit café vient de sonner au carillon. À moins de trois cents mètres nous voyons le Centre Georges Pompidou. Construction hétéroclite si l’en est une. Détesté d’abord par les parisiens, mais aujourd’hui adoré. Le temps nous manque ça sera pour la prochaine fois.
Nous décidons de souper à l’appartement car à 19h15 nous prenons l’autobus qui nous mènera au bateau pour notre visite des monuments de nuit. Petit souper froid peut-être, mais petit dessert tout de même : une religieuse et un Saint-honoré. Nous mangeons une demie religieuse chacun. Raisonnable? Ben quin! Nous mangerons la deuxième plus tard. Nous prenons donc l’autobus rue de Rivoli destination le quai des «Bateaux Parisiens» prêt de la Tour Eiffel. Étant donné que la nuit tombe très tard, on parle ici de 22h30 pour la noirceur complète. Nous ne verrons pas les monuments de nuit, du moins pas du bateau. Lors de la réservation je croyais que l’on ferait «autobus-bateau» mais nous avons fait «bateau-autobus». À la descente du bateau la nuit commençait à tomber et comme le ciel était couvert, les monuments commencèrent à s’éclairer plus tôt. Si vous avez la chance de visiter cette ville un jour, fait une visite nocturne. Si belle le jour, la nuit Paris est sublime et mystérieuse. Il semble que ceux qui ont fait son histoire se promènent dans ses rues. Les monuments mettent leur tenue de soirée or et ocre drapés d’ombres et se mirent dans la seine.  Au loin vous apercevrez la Tour Eiffel faisant scintiller sa robe de paillettes bleues et blanches. Cette vision restera gravée en vous pour toujours. En fin de compte la visite en autobus nous comble car nous visitons plusieurs quartiers que nous n’aurions pas vus. La visite se termine vers 23h30 et comme nous avons dîné tôt, nous avons une petite fringale. Nous entrons dans un petit bistro pour un petit en cas. Puis nous rentrons pour un dodo bien mérité avec la tête pleine de chose à dire. Bonne nuit ;o)x

samedi 18 juin 2011

Paris, jour 4


Ce matin levé très tôt le soleil va être encore parmi nous. Petit-déjeunons à l’appartement et allons prendre un taxi en direction de la rue de Rivoli ou nous attend l’autobus qui nous amènera au Château de Versailles, principale visite de la journée. Nous traversons la ville ou les parisiens se dirigent vers leurs boulots. Le trafic est-elle, que l’autobus doit faire des détours. Tout au long des 23 km qui nous séparent de Versailles, nous pouvons voir la différence qu’il y a entre le Paris touriste et le Paris banlieue, beaucoup plus froid dans ses constructions. Plus nous nous rapprochons de Versailles, plus nous réalisons la richesse de certaines demeures de la même époque que le château. Qui devaient êtres des pavillons de chasse ou des résidences de campagnes pour la haute bourgeoisie de l’époque. Puis, il apparaît dans toute sa splendeur, sa grandeur et sa richesse déjà bien visible de l’extérieur.

Il est à peine 10h00 et le stationnement est bondé d’autobus, tel une explosion de couleurs. Je ne sais à quoi pouvait bien service cette immense place devant le château, mais aujourd’hui en voyant tout ces touristes elle a vraiment sa raison d’être. Nous traversons les grilles dorées de la cours qui brillent au soleil. Faisant parti d’un groupe nous accédons plus rapidement à l’entrée du château ou comme à la Tour Eiffel nous passons sous un détecteur de métal et mettons nos bijoux, argent et appareil photo dans un scanneur. Puis nous voilà dans la première pièce. Déjà nous sommes éblouis : les portes immenses serties d’or, les meubles et les tapisseries respirent la richesse. La chambre du roi qui pouvait recevoir des dizaines de personnes sans que celles-ci ne se disputent un espace. Puis nous passons dans la chambre de la reine, toute aussi luxueuse. Nous voyons aussi une exposition de trônes et de sièges pour différentes classes de la société royale. Enfin nous arrivons dans la merveilleuse Galerie des glaces. Lieu ou se donnaient les grands bals et les gargantuesques réceptions sous des lustres immenses. Bref, la richesse au pouce carré : sur les murs, les planchers et les plafonds. Nous sortons à présent dans les jardins. Vous ne serrez pas surpris si j’emplois encore les mêmes qualificatifs. Des gazons et des fleurs à perte de vue, bordant des bassins magnifiquement encadré par une forêt luxuriante. Bref cette fois encore nous ne regrettons pas cette visite tellement enrichissante. Le château a une superficie de 63 154 mètres carrés. En plus des appartements royaux, on y trouve une chapelle, un opéra et 2300 autres pièces. Entre 3000 et 10000 personnes selon les jours pouvaient y vivre à demeures auprès du roi. Les jardins et les bassins sont l’œuvre de l’architecte Le Notre. Lorsque l’on voit cette richesse orgiaque on comprend les raisons de la révolution française.

De retour à Paris nous allons nous promener sur le boulevard Saint-Germain des Près pour notre petite pose café. Aujourd’hui, le Café de Flore, rien de moins. Puis nous allons nous préparer pour le souper. Nous choisissons un petit resto du quartier. Au menu steak frites et au dessert, crème glacé. Comme vous voyez je suis sage… j’oubliais il y avait aussi de la crème chantilly, mais très peu. Allez, à demain pour le jour 5 déjà.  ;o)x

jeudi 16 juin 2011

Jour 3 Paris


Mercredi, le soleil semble vouloir nous accompagner. Petit déjeuner prit sur le boulevard Saint-Germain des Près avec en toile de fond Paris qui rentre au boulot. Le trafic roule dans tous les sens, les motos coupent dans tous les sens et les piétons au milieu de tout ça se fient à leur sens. Nous descendons directement à la Seine au pied de Notre-Dame et nous prenons des billets pour deux jours sur le Batobus. Même principe qu’avec les Cars Rouge. Le Batobus vous transport sur huit sites différents. Vous montez et descendez à votre guise au fil de l’eau. Plus relaxant que le Car Rouge, mais avec une vision différente des monuments. Notre premier arrêt est le Jardin des Tuileries. Magnifique parc en continuité avec le Louvre et qui se termine à la place de la Concorde. Lorsque vous êtes en plein milieu du Jardin, vous constaterez la symétrie qu’il existe entre différent monuments de Paris : La Pyramide du Louvre, l’Obélisque de La Concorde, l’Arc de Triomphe et l’Arc de la défense du Paris des affaires. C’est quatre monuments sont parfaitement alignés. Malheureusement une photo ne peut montrer nettement se phénomène voulu par les urbanistes de la ville.

En traversant la rue de Rivoli, nous arrivons à l’angle de la rue des Pyramide. Les bâtiments avec à leur rez-de-chaussée des galeries couvertes sont d’une construction fascinante. Vous y trouverez aussi une statue de Jeanne d’Arc sur sa monture après sa victoire sur l’Angleterre et un des hôtels les plus chics de Paris : Le Regina. C’est tout à côté que nous faisons notre réservation pour la visite du Château de Versailles. Pour revenir à la rue de Rivoli, je voudrais seulement signaler, que lors de la révolution française, c’est souvent de cette rue que partaient les manifestations du peuple et c’est aussi sur cette rue que plusieurs opposants à la révolution et plus tard certains instigateurs à cette même révolution  sont venus s’y cacher. C’est aussi non loin de là, Place de la Concorde que la guillotine fut installée et c’est là que le roi Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants furent guillotiné de même que 2794 autres citoyens.

Nous reprenons le Batobus en direction de la Tour Eiffel que nous projetons de gravir en espérant que les ascenseurs fonctionnent. Mais avant, déjeuner sur l’herbe à l’ombre de la Tour, seul au milieu de milliers de personnes. L’attente pour les billets est respectable, une demi-heure. Puis l’ascension commence avec une halte au deuxième étage. Nous sommes déjà subjugués par la hauteur et par la vision de Paris. Ouf! Après quelques photos nous nous dirigeons vers un autre ascenseur pour la montée vers l’ultime 3è étage. L’attente est raisonnable : 1h15 depuis la file pour les billets. Mais l’attente se prolonge. Les gens s’impatientent. Il y des rumeurs. On aurait trouvé un sac à dos abandonné au troisième étage. Les gens de la sécurité nous propose d’attendre ou un remboursement. Nous décidons d’attendre nous sommes à 10 mètres de la porte d’ascenseur. Puis, c’est le choc, la Tour Eiffel doit être évacuée de toute urgence. Pas par les ascenseurs, mais par les… escaliers. Adieu beau rêve. Nous voilà exécutant une descente de 115 mètres. En descendant nous voyons les policiers vider littéralement la place sous la tour ou quelques minutes plus tôt des milliers de personnes se promenaient. En moins de 20 minutes un périmètre de sécurité avait été établi avec un policier à tous les cinq mètres. Le soir aux nouvelles… rien et le lendemain la tour reprenait vie mais…sans nous. Pour nous consoler, nous rentrâmes dans une chocolaterie ou tout se mange et nous avons acheté des macarons. Pour le souper nous avons mangé dans un restaurant français avec vue sur Notre-Dame. Au menu pièce de viande et comme dessert une succulente crème brûlée. Bonne nuit ;o)x

Jour 2 Paris


Nous avons tellement de choses à voir et à faire que je prends du retard. Aujourd’hui mardi 14 juin, la levée du corps a été un peu plus difficile à cause d’un couché tardif la veille et du décalage horaire. Même les marteaux piqueurs des rénovations d’en face ne sont venue à bout de notre fatigue. Donc premier petit déjeuner en terrasse, malgré le temps maussade. Il nous semble que la mauvaise température du Québec nous suit, elle a surement embarqué en même temps que nous à Dorval.

Après le petit déjeuner le soleil se montre et nous prenons la direction de Notre-Dame de Paris qui est à dix minutes de l’appartement. Il y a beaucoup d’activités dans les rues même si la matinée tire à sa fin. Le site est bondé de monde la file pour entrée à la Cathédrale couvre entièrement le parvis de l’église. Cette fois nous n’entrons pas puisque nous l’avions déjà visité à notre dernier voyage. Je voulais par contre voir l’extrémité de l’île de la cité avec son monument rendant hommage à tous ceux qui furent déportés tout au long des guerres. Mais la réception de la préposée fut à ce point glacial que nous fîmes demi-tour après que ma femme mut enfoncé ses ongles dans le bras afin que je ne réplique pas…

Nous prenons donc l’autobus «Car rouge» à deux étages pour une promenade à travers les rues de Paris. Notre destination l’Arc de triomphe et les Champs Élysées. Comme je vous le disais le temps est gris, mais le soleil tente quelque percé, un peu comme les joueurs du Canadiens sans trop de réussite… Le trafic est monstrueux, des voitures et motos partout. Il me semble qu’ils sortent de terre. Nous nous baladons au grès des gens et des boutiques. Puis, enfin la pause déjeuners. À la table près de nous, des Québécois de Shawinigan. Encore sous le charme. Comme nous, n’ont pas assez de yeux pour tout enregistrer. Donc, nous prenons la direction de l’Arc de Triomphe afin cette fois-ci de monter jusqu’en haut. Il y a beaucoup de monde et à la billetterie ont fait la file. Nous prenons nos billet et oh surprise! L’ascenseur ne fonctionne pas et il faut se taper l’ascension par l’escalier. Disons que 50 mètres de haut à monter dans un escalier étroit ce n’est pas simple et c’est surtout fatiguant. Sauf qu’une fois en haut, à l’extérieur la vue sur les Champs Élysée est magnifique. L’Arc de Triomphe fut commandée par Napoléon en 1806, mais sa construction fut abandonnée et reprise de 1832 à 1836. Depuis 1920 l’Arc abrite le tombeau du soldat inconnu. La descente a été plus rapide et surtout moins fatigante.

Après notre pose terrasse au Trocadero, face à la Tour Eiffel et le Palais de Chaillot nous avons repris le bus direction appartement. Ce soir petit resto italien et comme dessert…pêche Melba. Bonne nuit ;o)x

mardi 14 juin 2011

Paris jour un.


La première journée est déjà terminée. Après avoir soupé avec tous nos accompagnateurs. Nous avons pris l’avion. Aucun problème de délais. Le voyage c’est très bien passé, sauf que nous n’avons pas dormi comme nous l’aurions aimé. J’ais donc pratiqué mon sport préféré lorsque je m’ennuis : C'est-à-dire porter des jugements silencieux  sur les gens qui m’entoure et qui ont passé leur voyage à se promener dans les allées pour différente raison. Essayer c’est très constructif …À notre arrivée à 11h45, le chauffeur nous attendait et ce fut notre premier périple en voiture à travers Paris. Je ne crois pas que ma voiture va me manquer durant cette semaine. Premier arrêt le bureau de l’agence pour ramasser nos clés, puis arrivée au studio. La bâtisse compte quatre appartements. Le couloir et l’escalier sont étroits. Pas question de monter un frigidaire de grosseur normal. Mais, bien que n’étant pas très grand le studio est fort confortable et mignon. Le seul hic l’immeuble d’en face est en rénovation et comme il est tout en pierre, nous sommes accueilli au son des marteaux piqueurs. Je crois que vous n’avez pas besoin d’un dessin. Bref à 15h00 le bruit cesse et nous pouvons faire une sieste et prendre une douche en attendant la soirée que les enfants nous ont offerte, un souper à la Tour Eiffel.

La réservation était pour 21h mais sommes arrivée un peu plus tôt afin de se promener sous cette vieille dame tellement solide sur ses quatre pieds. Ais-je besoin de vous dire qu’il y avait foule? Le restaurant est situé au 1er étage. On nous place sur la plus belle vue de la Tour Eiffel : Les jardins du Trocadéro et le Palais Chaillot. Dans ce délicieux repas, le champagne était inclus. Je sais, je sais la vie est dure. Comme j’en connais plusieurs d’entre vous voici le menu : En entrée, le Foie gras de canard mi-cuit au naturel, marmelade de figues. Ginette a pris comme plat principal le Dos de saumon à la plancha, déclinaison de carottes, beurre blanc. Pour ma part ce fut la Pièce de veau rôtie, girolles et vrais jus. Me connaissant, vous attendez l’énumération des dessert et bien voici le mien : Profiterole, glace vanille, sauce chocolat…chaude et Ginette a pris le Crousti Tour Eiffel au chocolat praliné, crémeux Jivara. Une profiterole n’a rien de spécial en sois, mais dans ce cas-ci c’est la grosseur. Bien sur le tout fut arrosé d’un Bordeaux Château La Pierrière et d’eau minérale comme il se doit. En fin après les allongés nous avons été nous promener afin de voir la Grande Dame dans sa robe de couleur et de flâner sur les bords de la Seine avant de retourner à l’appartement pour une nuit qui devrait être salutaire car la semaine ne fait que commencer. À demain ;o)x

vendredi 10 juin 2011

Un retour et un départ.

Il y a exactement un an que je n’ais pas écrit sur mon blogue. Pour la simple et bonne raison que j’étais fatiguer de faire que des critiques. Bref, je souffrais d’écœurement chronique. Comme vous pouvez le constater en écoutant les nouvelles rien n’a changer. Non! Il y a du nouveau dans le paysage politique du Québec. Il y a Amir Khadir. Le nouveau chevalier du plateau a décidé de se faire du capital politique en frappant sur tout ce qui se passe au Québec : Un vendeur de chaussures, le colisée de Québec et le Grand Prix de Montréal. Mais on ne l’entend pas réclamer une commission d’enquête sur la construction. Il est vrai que le domaine de la construction est un peu plus dur qu’un maire de Québec. Non, rien de neuf depuis un an. Sauf que le PQ se déchire sur la place publique, mais ça non plus se n’est pas nouveau. Ah oui! Les Conservateurs ont été reporté au pouvoir, mais majoritaires, grâce au vote de changement des Québécois pour le NPD. Rejetant par le fait même le Bloc. Bref le Québec est encore dans l’opposition, mais il sera défendu par un parti ayant ses assises à Toronto et gouverné par un parti ayant les siennes dans l’ouest. L’influence du Québec est maintenant chose du passé. Aux larmes citoyens!

Non, aujourd’hui je vais reprendre mon clavier et cette fois-ci avec un sujet qui se veut constructif et plaisant. Vous allez pouvoir durant les quinze prochains jours, nous suivre durant nos vacances en France. Je vais essayer au jour le jour de vous faire partager nos découvertes au fils de nos promenades. Ce voyage sera notre deuxième en territoire en français. Le premier, en octobre 2008 nous avait fait traverser l’hexagone de Paris vers la Provence en passant par l’Alsace. Ce périple en voiture nous avait permis de découvrir des villes comme Nancy ou Lyon entre autres, de même que de magnifiques  villages tels que Colmar, Pérouges ou les Baux de Provence.

Bien sur à Paris nous allons visiter les principaux attraits de la ville. Puis à partir de notre appartement situé dans Saint-Germain-des-Prés, nous pourrons visiter certains quartiers à pieds, se prélasser sur les terrasses en sirotant un bon café et regarder vivre les gens. Pour ceux qui me connaisse bien savent que les boulangeries et les pâtisseries feront parti des lieux à visiter presqu’au même titre que Notre-Dame, la Tour Eiffel ou Versailles. J’exagère beaucoup bien sur…quoique.

À la fin de cette première semaine, nous prendrons le TGV en direction de Nice sur la Côte d’Azur. Prise de possession de la voiture pour nous rendre à Villefranche-sur-Mer. Là, un autre appartement nous attend en bordure de mer. En ayant notre pied à terre dans ce village, nous allons pouvoir visiter les villages avoisinants et les villes comme Canne, Nice, Monte-Carlo, Menton et nous piquerons peut-être une pointe en Italie qui se trouve à 2h00.

Voilà, j’espère vous avoir donné le goût de nous suivre à travers ces rues de Paris et sur les bords de la Méditerranée ou là aussi nous vous inviterons à partager un petit verre de vin blanc frais, un café crème ou un pastis sur une terrasse. Allez! C’est parti!