lundi 7 juin 2010

Police à louer

Le Téléjournal avait ce soir la nouvelle suivante : Les commerçants de la Place Dupuis ont déboursé 20,000$ de leurs poches pour la sécurité autour de l’édifice. Ce montant a été facturé par le service de police de Montréal. La nouvelle m’a fait sursauter car il me semblait que la police était au service de la communauté et non un service à but lucratif. Alors je me suis interrogé sur notre système de police. Il faut d’abord savoir qu’il y a plus de 14753 policiers au Québec selon un recensement datant de 2005, ce qui comprend tous les services de police confondu. Mais ou sont-ils? Que font-ils?

Donc des commerçants doivent payer pour être mieux protégés. D’autres doivent défrayer les coûts pour les dégâts causés les soirs de parties de hockey. Les policiers ne se déplacent plus pour les accrochages, les bouchons de circulation causée par l’arrêt des feux de circulations, les vols à domicile. De plus les soirs de manifestations les membres de l’escouade anti-émeute sont prié de rester à la maison. Au Québec nous sommes le service de police qui a le moins d’effectif pour effectuer les recherches de sites de pédophilies. Nos enfants et même des adultes disparaissent et nous ne les retrouvons pratiquement jamais. Les postes de police de quartier sont ouvert de 9h00 à 19h00 (voir site du SPVM). Le quartier général de la police de Montréal est protégé par une agence de sécurité en faillite et amis des Libéraux, B.C.I.A. Un édifice de la police protégé par une agence privée! Wow! On aura tout vu. À Repentigny, ma chère ville du bonheur, lorsqu’on voit une auto-patrouille on fait un vœu. Au poste de Legardeur, un dimanche après-midi quatorze (14) voitures sont bien gentiment garées dans le stationnement. Les ventes de drogues progressent autour des écoles. Les gangs de rue fleurissent. À Kanesatake nous payons en temps supplémentaire des policiers qui «surveillent» les allées et venues des trafiquants de cigarettes et autres petits plaisirs défendus, mais qui n’ont pas le droit d’intervenir. Autre bêtise, le fédéral et le provincial vont crée une escouade anti-terroriste. Ils ne savent pas comment trouver les fraudeurs et les kidnappeurs d’enfants, comment vont-ils faire pour débusquer des terroristes bien entraînés?

Bref, je ne veux pas ici, blâmer les policiers eux-mêmes. Mais plutôt nos gestionnaires qui veulent par tous les moyens faire des économies sur le dos des payeurs de taxes que nous sommes. Il faut que les interventions de nos policiers soient rentables : Factures pour la surveillance et contraventions à outrance. Bientôt si votre enfant disparaît vous devrez payer pour qu’on le retrouve. Il y aura aussi un prix pour dénoncer un pédophile de votre quartier. Une invasion de domicile pourrait vous coûter deux ou trois mois de salaire. Je sais, tout cela vous semble ridicule, mais assoyez-vous cinq minutes et faites l’inventaire des décisions ridicules de nos gouvernements (…) vous voyez que ce n’est pas si ridicules que ça. Allo! Police? Allo! Y-a-t-il quelqu’un? Répondez s.v.p.!

dimanche 2 mai 2010

Curieux ce Québécois silencieux


Effectivement curieux ce Québécois qui garde le silence et qui ne réagit plus à rien. Ce Québécois qui ne se pose plus de questions et n’exige pas plus de réponse.  On fouille dans ses poches à qui mieux-mieux : Silence. Ses personnes âgées sont traitées comme des citoyens de seconde zone : Silence. Ses jeunes décrochent à pleine porte : Silence. Son premier ministre et ses ministres de pacotilles se laissent diriger par les bailleurs de font du parti : Silence. Son gouvernement finance à 60% les écoles privées et les écoles juives, seul gouvernement à agir de cette façon au Canada : Silence. Son système de santé bat de l’aile et ses infirmières n’en peuvent plus : Silence. Pendant que ses poches se vident, celles des administrateurs d’entreprises public se remplissent avec des bonus au soit disant «rendements» : Silence. Les entreprises pharmaceutiques lui font payer plus cher pour ses médicaments : Silence. Les pédophiles se retrouvent dans la rue après des sentences douteuses : Silence. On bafoue sa langue, on lui fait l’affront de lui répondre en anglais dans les boutiques  montréalaises : Silence. Je vais arrêter ici cette triste nomenclature car j’en entends certain me crier : Silence! Silence!

On peu critiquer les «Baby Boomers» dont je fais parti et il m’arrive de trouver qu’ils exagèrent un tant soit peu. Mais nous n’avons pas gardé le silence. Nous sommes descendus dans la rue revendiquer des choses que le Québécois silencieux d’aujourd’hui peut se vanter d’avoir. Nous avons manifesté  pour le travail, pour la santé, pour garder nos écoles françaises, pour garder et protéger notre culture et notre langue. Nous sommes  montés aux barricades en mai 68, de même qu’un certain 24 juin 68 contre un Trudeau arrogant. Nous nous sommes  battu contre la loi des mesures de guerre en octobre 70, loi imposait encore une fois par ce même Trudeau au service de «l’establishment Canadian». Ce sont  les même «Baby Boomers» qui se sont battu contre la classe patronale et qui ont réussi à faire changer les lois du travail. Cette même génération à fait la révolution tranquille, l’exposition universelle de 1967, les jeux olympiques de 1976, le métro de Montréal qui n’a presque pas changé depuis, etc. Et ne venait pas me dire : oui, mais on le paye encore aujourd’hui! Tout est payé. C’est malheureusement la génération suivante qui n’a pas su en faire l’entretient. Certain diront que je radote. Peut-être, mais j’ais au moins quelque chose sur quoi radoter, ce que le Québécois silencieux d’aujourd’hui ne pourra pas faire dans quelques années lorsqu’il se racontera. Il y a tout de même espoir, il y a eu au Québec deux manifestations en avril, serais-ce causé par un dégel hâtif du cerveau du Québécois des villes?

Nous avons présentement un gouvernement qui se fout totalement de nous. Qui nous ment au visage et qui engraisse tous les amis du pouvoir dans à peu près tous les domaines. Les garderies participent au financement du parti libéral. Nos enfants sans avoir encore le droit de vote contribuent à la caisse des libéraux. Ironique, non? Comment se fait-il que le parti de Charest a des contributions qui triples ou quadruples lorsqu’il est au pouvoir, contrairement au Parti Québécois qui reçoit approximativement le même montant, qu’il soit à l’opposition ou au pouvoir. N'es-ce pas un signe de corruption? Donc, avant qu’on me demande de me taire, je vous quitte… en silence.

Suggestion : www.provocantekarine.blogspot.com

samedi 27 mars 2010

Le curieux Slam

J’ai voulu, sans prétention aucune,
à la façon de Grand Corps Malade, pour qui j’ai beaucoup d’admiration,
vous faire un «Slam» sur l’actualité. Le voici donc en toute humilité :

Fatigué de voir et d’entendre, ces nouvelles, rien pour te détendre
La pédophilie se retrouve dans toutes les époques
Notre société s’en fout, s’en moque et les coupables défroquent
Le Pape se cache, sous des prétextes de faux semblant
Prenant son Dieu à témoin, pour ses manquements
Évêques, curés et prêtres non que faire de ces petits êtres.

Au nom de leurs dieux, sous tous les cieux et contre les hommes
Des gens se battent, des gens se heurtent, des gens se tuent
Pour des biens, pour des croyances. Surtout la leur.

Si nous abandonnons nos valeurs, pour respecter les leurs
Ne soyons pas surpris, si notre race se meurt
Et que sur notre corps, leurs voiles se déposent sans pleures
Pour nos ancêtres, faudrait qu’on arrête de vouloir paraître
Une loi sur la laïcité, une loi pour nous piéger. Rien n’est réglé
Le voile au vent. Comme trop souvent, une loi sans dent.

Ministres, députés, nous promettent tant de mensonges
Sans trêve au delà de nos rêves, au delà de nos songes
À genoux notre premier ministre.  Il y a de quoi être triste
Se donne aux hommes d’affaires et donne nos richesses
Faudrait lui botter les fesses, sans tarder et sans tendresse.

Dans nos écoles l’enseignement et les murs se dégradent
Sans que syndicats et  gouvernants ne se regardent et ne s’engagent
Au nom de nos enfants, au nom de leur futur.

La maladie d’un peuple ne se soigne pas dans les urgences
Dans les couloirs transformés en mouroirs on peu voir la déchéance
Du malade laissé à lui-même face à sa date d’échéance.

Le pouvoir des amis. Des amis au pouvoir
Les amis pour le pouvoir. J’aimerai souvent ne plus rien voir
Les entrepreneurs qui financent. Les garderies des petits amis
Les accommodements en cachette, sous bavette
Pour remplir les caissettes du parti et se maintenir au faîte
Un jour pourtant il faudra bien en en finir et faire le tri
Mais pas de recyclage. Car tout ça pourrait revenir du fonds des âges.

Pour ce qui est de moi, je profite aujourd’hui,
pendant qu’il est encore gratuit
De ce soleil qui m’émerveille et qui à travers ma fenêtre
 luit et me réjouit.

dimanche 28 février 2010

Le Québec raciste... curieux?


Pour les jeunes qui ne connaissent pas Lucien Bouchard, voici un petit historique de celui qui a fait une sortie pour nous traiter de «racistes». Député Conservateur, Ambassadeur du Canada à Paris, fondateur et chef du Bloc Québécois, un des chefs du clan du Oui lors du dernier référendum, chef du Parti Québécois et enfin politicien frustré à la botte de la famille Desmarais. Voilà l’homme qui se permet de venir nous faire la morale. Baptisé Lulu par les Québécois qui l’avait pris en estime et qui le considérait comme le digne successeur de René Lévesque. Celui qui, avec Jacques Parizeau nous a presque donné la Souveraineté, si le référendum n’avait pas été volé par le clan du non en nationalisant des milliers d’immigrés qui venaient à peine d’arriver au Canada.

Donc Lulu sort de sa chambre d’isolement pour venir nous dire comment nous devrions accepter les accommodements «raisonnables». Il pousse la farce pour dire que le Parti Québécois est lui aussi quelque peu raciste. J’espère que la sénilité n’est pas contagieuse. Tout ça me fait dire que Bouchard est en mission. Comment se fait-il que Lulu frappe à bras raccourci sur le PQ, mais ne dit jamais un mot sur la façon de diriger de Charest, de la corruption qui l’entour lui et ses ministres et qui maintient le parti libéral au pouvoir? Non monsieur Bouchard vous perdez beaucoup de crédibilité en faisant toujours vos sorties lorsque Charest est en difficulté. Dire que la souveraineté n’est plus viable et dire que le peuple Québécois est raciste, est de votre part d’une malhonnête intellectuelle digne des plus bas politiciens que le Québec ait connu. Dite-vous bien, ce n’est pas parce qu’une chose dort, qu’elle est nécessairement morte. Si vous n’avez pas les c… de revenir en politique Monsieur Bouchard restez dans votre bureau car lorsque vous sortez vous me faite pitié.

Alors qu’un sondage nous dit que 75% des Québécois sont contre les accommodements raisonnables et veulent que le Québec affirme ses valeurs, Françoise David et Benoit Renaud de Québec Solidaire nous traitent d’intolérants et d’islamophobe. Charles Taylor de la commission Bouchard/Taylor lui nous traite de xénophobe. André Pratte du journal La Presse/Gesca/Desmarais, lui aussi nous traite de racistes, mais dans son cas c’est son patron qui lui dit de l’écrire. Tous ces intellectuels à la petite semaine se veulent plus vertueux que la vertu elle-même. Le Québec a des valeurs et ceux qui viennent s’y installer se doivent de les respecter. Nous avons choisi la laïcité dans nos écoles et dans nos services public et ceux qui viennent au Québec doivent faire le même choix, n’en déplaise aux Bouchard/Taylor de ce monde. Pour finir, il faudrait aussi que les Québécois se mettent à croire et à respecter ses valeurs, car si nous laissons les autres s’occuper de nos affaires, il n’est pas certain qu’ils vont le faire à notre avantage.

J’aimerais vous suggérer un autre blogue : http://www.provocantekarine.blogspot.com

dimanche 24 janvier 2010

Haïti Chérie

À ses début l'île était habité par deux peuples les Arawaks et les Caraïbes, qui avaient nommé leur île, Ayiti ce qui veut dire : Terre des hautes montagnes. En 1492 Colomb découvrit Ayiti et la baptisa Espagnola. L’île regorgeait d’or et les Espagnoles soumirent la population aux travaux forcés. Vingt cinq ans plus tard cette population fut totalement décimée et c’est à cette époque que les Espagnoles débutèrent l’esclavage de l’île.

Vers 1545 que les Français commencèrent à s’intéresser à la partie occidentale de l'île, ou était déjà établis des flibustiers et des boucaniers français. La France donna le nom de Saint-Domingue à cette partie de l’île. En 1667 l’île devint deux entités Haïti (France) et la République Dominicaine (Espagne). Puis sur une ordonnance de Louis XIV, fut appliqué le «Code noir» qui devait règlementer l’esclavage. Ce code privait l’esclave de son identité. Le noir devenait «Nègre» sans aucun droit. La France abolira l’esclavage en 1848. La colonie française devint la plus riche des Amériques.

Le 1er janvier 1804 fut proclamée l’indépendance de Saint-Domingue qui devint la première république noire libre et prit le nom d’Haïti. En 1906 les compagnies américaines commencèrent à exproprier les paysans Haïtiens ne possédant pas de titres de propriété. C’est en 1915 que les Américains finirent par occuper l’île militairement après une guérilla qui fit près de 15 000 morts et mirent en place un gouvernement de soumission (déjà!). Malgré la mise en place d’infrastructures qui se font aux dépend des plus défavorisés, les Haïtiens ont gardé une hostilité face à l’occupant. Les États-Unis se retirent d’Haïti en 1934 en pleine crise mondiale. C’est le retour à l’instabilité politique et économique. Tout ceci va faire place à une période dictatoriale qui va garder le peuple dans l’ignorance et la pauvreté.

François Duvalier (Papa Doc) se proclama Président à vie et modifia la constitution pour faire de son fils Jean-Claude (Baby Doc) son successeur à vie. Le fils fut pire que le père. En 1986 le peuple se souleva et renversa Baby Doc, qui du se réfugier en France pour dépenser la fortune d’un peuple. Après une autre dégradation économique les Américains envahir une autre fois Haïti et installèrent Aristide à la Présidence. En 1995 se fut René Préval qui pris la présidence jusqu’en 2000. Puis Aristide fut reporté au pouvoir. Il devint lui aussi quelque peu dictateur. Il fini par démissionner en 2004 et se retira aux ÉU. Les Marines débarquèrent encore une fois, mais à la tête des forces de l’ONU afin de ramener l’ordre dans la capitale. René Préval redevint Président en 2006. Tout ce chaos politique a contribué à maintenir le peuple dans une pauvreté extrême, une des pires au monde. Pour finir Haïti a été victime de 4 cyclones, 3 pluies torrentielles, 16 inondations, 15 ouragans, 12 tremblements de terre, qui ont engendrés des famines sans précédent et qui ont réduit à néant l’économie du pays. La capitale fut détruite trois fois.

Aujourd’hui, janvier 2010 une autre catastrophe avec plus de 150 000 morts, va garder ce peuple dans la misère. L’aide internationale se mobilise avec à leur tête les américains. La rapidité avec laquelle ceux-ci ont pris le contrôle de l’aéroport, me fait me poser des questions. Qu’ils aient agi par compassion, je n’en doute aucunement. Mais ont-ils voulu couper l’herbe sous les pieds des Chinois? Veulent-ils surtout contrôler tout ces réfugiés qui pourraient envahir les côtes de la Floride? Ces questions se posent. Plusieurs vont tenter de ce faire du capital politique sur la misère de ce pays et de ses enfants. Que va-t-il se passer quand les caméras seront parti filmer d’autres misères humaines? Cette question aussi se pose.