mardi 29 décembre 2009

Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.

Il y a des centaines d’années que les hommes (Attention féministes, je parle ici du genre humain.) se font mutuellement ces vœux et depuis des centaines d’années les guerres et les conflits n’ont jamais arrêtés. Les hommes de bonne volonté n’existent pour ainsi dire pas ou sont tellement rares que leur influence est minime. Autrefois les dieux étaient le soleil, la lune, Mercure ou Vénus pour ne nommer que ceux là et les hommes se battaient en leurs noms. Aujourd’hui les dieux sont le pétrole, l’uranium, la graine de pavot, l’or, l’argent et les hommes d'aujourd'hui aussi se battent en leurs noms. Comme on peu le voir les dieux ont changé, mais pas les hommes.

Cette année en fut une de crise. Les grandes entreprises, les banques, les sociétés de placement et les compagnies d’assurance, toutes ces institutions du haut lieu de la finance à travers le monde ont supplié les gouvernements de les aider afin que la planète ne sombre pas dans le chaos total. Les gouvernements ont obtempéré, car toutes ces compagnies sont les maîtresses du pouvoir. Elles ont contribués à mettre en place ces «hommes de bonne volonté» pour qu’ils nous gouvernent. On ne mord pas la main de celle qui nous nourris, que tu sois président des États-Unis ou simple premier ministre du Canada ou du Québec. Il y a maintenant un an que ces entreprises ont été sauvés de la faillite et déjà elles recommencent à se voter des bonis mirobolants. Pour exemple, la compagnie AIG a qui le gouvernement américain a versé 140$ milliards qui vient de s’octroyer des bonis de 160$ millions et qui plus est, intente des poursuites au gouvernement pour des impôts trop élevés. N’es-ce pas là des «hommes de bonne volonté?». Plus près de nous, Stephen Harper et les sables bitumineux de l’Alberta. Le pétrole le plus polluant de la planète et dont la compagnie pétrolière Total de France est partenaire. Devinez qui siège sur le conseil d’administration de Total? Un des fils de Paul Desmarais. Un autre «homme de bonne volonté». Que voulez-vous? Comme disait l’autre. Lorsqu’on maintient en poste un président français, un premier ministre canadien, un chef de l’opposition libéral, un petit premier ministre Québécois et bien d’autres,(lire ici chefs d’états, ministres et quelques journalistes) il faut bien qu’ils lui démontrent beaucoup de bonnes volontés. Surtout ne me dite pas que je suis bien content de faire rouler ma voiture avec le pétrole albertain. Le Québec n’utilise aucun litre d’essence en provenance de l’Alberta. Notre pétrole vient en majorité de l’Argentine et du golfe persique.

Les seuls à qui nous pouvons souhaiter «paix sur la terre aux hommes de bonne volonté» ce sont les jeunes qui se trouvent en Afghanistan. Parce que même si nos dirigeants les envois là bas sur des bases mensongères, eux y vont avec toute leur bonne volonté. Bref, 2009 est terminé et nous avons eu notre part d’«hommes de bonne volonté». Pour en nommer que quelques un : Lacroix, Henri-Paul Rousseau, Jones, Harper, Charest, Tremblay, les Desmarais père et fils, les entrepreneurs qui œuvrent pour les municipalités et le ministère des transports, les récidivistes de l’alcool au volant et les pédophiles en puissance. Tous des «hommes de bonne volonté».

Note aux féministes: En fin de compte je parlais vraiment que des hommes.

J’aimerais donc vous souhaiter la santé et plein de petits bonheurs pour 2010. Pourquoi petit? Parce que si vous en manquez un, il en arrivera d’autres. Si je vous souhaite seulement «du bonheur» et que vous le manquiez, vous allez être obligé d’attendre l’an prochain. Merci à tous ceux qui m’ont suivi au long de cette année.


Je dédis ce texte à une personne que j’aime beaucoup.

Lâche pas Noëlla!

lundi 14 décembre 2009

Curiosités de l'avant

Téléjournal de Radio-Canada dimanche le 13 à 17h10
Le journaliste Pascal Pointland débute son reportage ainsi : «Pour Mélanie Roberge de Danacona, quatre jours de repos n’ont pas suffis pour oublier la terrible nuit du 10 décembre…» C’est peut-être parce que lorsque tu perds deux enfants de 9 et 15 ans dans l’incendie de ta maison, ça va prendre plus que quatre jours de repos pour oublier!

La flamme olympique unilingue
Comment se fait-il que tous les journalistes, qui se sont fait aller le mâche patates pendant les élections municipales de Montréal, parce que Louise Harel ne parlait pas anglais, ont passé sous silence l’unilinguisme du maire d’Ottawa pour expliquer et s’excuser au francophones le fait que les cérémonies du passage de la flamme olympique se sont déroulés uniquement en anglais dans une ville officiellement bilingue?

Publicité radio
Chéri, tu as acheté six téléviseurs?
Ben oui chérie, ils ont tellement pas cher chez Futur Shop. Un peu radin, non? Il aurait pu au moins acheter six cinémas maison avec ses téléviseurs? Des grands penseurs nos publicitaires.

Publicité télé
La pharmacienne d’Uniprix qui est au bord des larmes en répondant à sa cliente. Travaille-t-elle dans votre coin? J’en veux une comme ça. Chez Jean Coutu vous trouverez un ami. Chez Uniprix vous allez trouver une pleureuse. Moi je vais chez Pharmaprix… rien, neni. Juste des pilules contre les excès de sucre.

Autre publicité télé
On vas-tu avoir l’air fou avec nos cadeaux cette année, à côté du gars qui donne une Honda à sa blonde et qui a réussi à la garer dans l’entrée avec un chou rouge sans qu’elle ne s’aperçoive de rien. Ça, ça vous scie la banane, messieurs.


Des voeux pour:
Le Canadiens de Montréal : Moins de joueurs en «K», c’est une

équipe de hockey, pas une boîte de céréales.
Bob Gainey : Une autre équipe.
Carrey Price : Moins de rondelle-ttes.
Parti libéral du Québec : Des enveloppes… brunes.
Charest : De jouer moins au Père Noël avec les amis du parti.
Harper : Repeindre son bureau en «vert».
Ignatieff : Qui? Ho! Ho! Ho!
Parti libéral du Canada: Un autre chef.
Marois : Une idée brillante pour relancer son parti.
Dumont : Qui? Ho! Ho! Ho!
Maire Tremblay : Un livre «La gestion pour les nuls».
L’ADQ : Qui? Ho! Ho! Ho!
Québécois: Arrêter les somnifères
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