samedi 29 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse...San Marino - Jour 7

Après avoir quitté Venise, nous reprenons l'autobus en direction de San Marino. Aujourd'hui sera une journée de repos. Seulement 160 km de route, un souper et peut-être une promenade dans le village. Bref la route est magnifique et plus nous roulons, plus nous grimpons dans les Apennins. San Marino est situé sur le mont Titano, une petite république enclavé dans l'Italie. C'est un pays au même titre que Monaco ou le Vatican avec ses propres lois. Le pouvoir revient au Grand Conseil, dont les membres (60) sont élus tous les cinq ans par le peuple. Le Conseil nomme deux "Capitaines-régents", mais eux sont nommé pour six mois seulement, mais ont le droit de se représenter. Les deux Capitaines-régent parlent toujours d'une seule voix. La monnaie utilisée est l'Euro. En 300, alors que la persécution des chrétiens battait son plein, un dénommé Marinus prit la fuite et se réfugia sur le mont Titano. Vu le nombre grandissant de réfugier qui vinrent le rejoindre, ils s'établir et fondèrent cette communauté chrétienne. La date officielle de la fondation serait autour de septembre 301. Lors de la mort de Marinus ses dernières paroles furent: "Relinquo vos liberos ab utroque homine" ou si vous préférez: "Je vous laisse libres des autres hommes".  Depuis que j'ai lu cette phrase, je me pratique pour en trouver une à dire lors de ma mort, pour l'instant j'en suis seulement à: "Je vous laisse...". Bon! ce n'est pas grand chose, mais c'est tout de même un bon début pour une... fin.

   Au XIe siècle la population augmentait de plus en plus et ils durent penser à une expansion territoriale. San Marino devenait une Cité-république dotée de son propre code juridique. Le dernier code fut publié en septembre 1600. Au XIIIe siècle un ecclésiastique tenta de soumettre la république au Pape (encore lui) et aux impôts. Mais après une longue dispute juridique San Marino gagna sa cause. Il y eu plusieurs guerres entre les familles pour mettre la main sur la république, mais à chaque fois San Marino faisait les bonnes alliances et finissait toujours par se tirer d'affaire. C'est en 1503 que César Borgia, fils du pape Alexandre VI réussit a occuper le territoire, mais ce fut de courte durée et son armée sera anéantie. La population réussie même à signer une entente avec Napoléon Bonaparte lors de sa campagne d'Italie. Aujourd'hui San Marino entretient des relations consulaires avec soixante-dix pays et fait partie de plusieurs organismes internationaux. Ils n'ont aucune richesse naturel, mais exporte beaucoup de vins, de laine et des "timbres". La vente de timbres de la république à travers le monde compte pour 10% du PIB national. Aucun impôt ou presque n'est exigé aux habitants.


   Arrêtons de rêver aux impôts et revenons à notre voyage. Après le souper le guide nous propose une promenade à pied dans le village qui est construit sur trois étages. C'est le crépuscule et les ombres des maisons s'étirent de plus en plus. C'est drôle, mais au tournant des ruelles on s'attend toujours à voir arriver un chevalier ou une soubrette avec son panier de victuailles. Notre groupe s'étire en gravissant les pentes, mais se rejoint toujours lorsque nous arrivons en haut d'un étage franchi. Nous reprenons notre souffle et nous repartons. Au sommet du deuxième étage, je m'assoie sur un muret et invite les gens du groupe qui me suive à admirer la magnifique antiquité datant de 1948 que je suis. Dans un état dde conservation ma foie...Ok, on continu à monter. La promenade valait la peine d'être faite, nous avons vu de belles choses. Enfin, nous redescendons vers notre hôtel, sagement en discutant de ce que ce voyage nous procure. Demain direction Rome pour un souper, une petite visite au Colisée, mais surtout pour dire au revoir à une dizaine de personnes qui vont nous quitter, car pour eux c'est la fin du voyage. Effectivement il y avait deux groupes en un, le premier durait une semaine et l'autre continueras vers le sud. On tire les rideau sur ce magnifique paysage et je vous dis: Buona notte ea domani.

vendredi 28 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse...Venise - Jour 6

Nous voici déjà au milieu de notre voyage et en cet bel après-midi ensoleillé nous dirigeons vers Venise. J'ai encore en tête la beauté et la richesse artistique de Florence. Venise saura-t-elle me la faire oublier? La route est agréable et la Vénétie est une belle région et l'une des plus prospère d'Italie. Située sur la mer Adriatique en face de la Slovénie et de la Croatie.  Venise n'a pour ainsi dire pas changé depuis deux cents ans. Mais la ville paye cher sa popularité. Les loyers sont très dispendieux et dépassent souvent de beaucoup les moyens de ses habitants. Alors la ville appartient de plus en plus aux étrangers qui y habitent que quelques semaines par année. Chose inusité Venise compte environ 67,000 habitants alors qu'elle en comptait 150,000 après la guerre. La population est vieillissante et l'on voit que très peu d'enfant dans ses ruelles. Les gens qui y travaille vivent pour la plupart à Mestre sur le continent ville jumelle de Venise. Voyons ce que l'histoire peut nous dire de cette ville splendide.

  Au VI siècle Venise n'était qu'un ramassis de petits villages construit sur des marécages.  Dans les années 1500 le Pape qui s'inquiétaient de la rapide expansion de la ville, forma avec la France, l'Espagne, les Germaniques une coalition pour stopper son avancement. Et lors de l'arrivée de Napoléon à la fin du XVIII siècle, Venise était déjà en pleine décadence. Après 1300 ans d'indépendance la ville se résigna à la capitulation, mais l'héritage qu'elle nous a laissé fascine toujours ses visiteurs. Afin d'échapper au barbares qui détruisaient tous les villages de la Vénétie, les habitants décidèrent de s'établir sur des îles marécageuses. Ils construisirent la ville sur des pieux de bois, en chêne ou en pin. Lors de l'effondrement du Campanile de la Place Saint-Marc autour de 1900, les ouvriers ont pu voir les centaines de pieux encore en excellent état après un millier d'années. Venise est composé de plusieurs petites îles reliées autrefois par des ponts de propriété privé. Il fallait donc payer un droit pour les traverser. Chaque îles possèdent son église et son alimentation en eau. De plus seulement les façades étaient visibles du canal, l'autre côté était accessible par de petites ruelles. Ces maisons ou Palazzo vénitien avaient un minimum de trois étages. Plusieurs styles s'y côtoient, le Bysantin, le Gothique, le Baroque et le Renaissance.

   Il faut que j'arrête ici ce cours d'histoire, car le bateau ou Vaporetto attend que je débarque pour retourner chercher d'autres voyageurs. Je reviens un peu en arrière. L'autobus se dirige donc vers le port ou nous prendrons un bateau qui nous amènera vers les îles. Au début rien de bien différent des autres ports, mais au détour du canal, la ville nous apparaît au loin, comme assise au bord de l'eau. Pas de rochers ni de plage, seulement des façades d'églises, de villas et de palais. Des deux côtés de la lagune, le paysage est époustouflant: Wow! (mot de trois lettres qui en contient beaucoup trop pour que je puisse les énumérer tous). Blanc, beige, rose, orangé et ocre encadré par le bleu du ciel et le bleu de l'adriatique. Une carte postale. Non un tableau de maître. Je ne peu m'empêcher de penser au gars qui un jour fatigué des attaques des barbares, est arrivé à ses "chums" et leur à dit: "Hey! les gars, assoyez-vous. Capuccino per toute le monde! J'ai oune idée pour cé débarrasser des barbares. Nous allons construire nos maisones soure les îles en face." " Yé crois qué tou bois trop d'espresso amigo! (Je sais c'est de l'espagnol, c'est pour la rime. Bon, c'était surement un marin). Il y a des marécages soure les îles! Pas grave, dit notre illuminé. Nous allons planté des milliers dé pieux, soure lesquels nous allons déposer des plaques dé marbre qui serviront dé fondation à nos maisones, ponts, églises. En plus des millions de gens viendront en vacances pour admirer notre œuvre. Hein?" (Vous aurez compris que c'est une transcription de l'italien) Bin, ils l'ont fait et nous sommes là, la bocca grande ouverte.

   Libre de nos valises qui nous seront livré directement à l'hôtel, nous commençons notre marche. Puis nous arrivons devant le Palais des Doges et la Place Saint-Marc. Les Doges étaient les dirigeants de la ville. Pour ma part, je n'ai pas assez de yeux pour voir tout ce qui m'entour. Nous sommes en fin d'après-midi et nous nous dirigeons vers l'hôtel en longeant les canaux et leurs gondoles. Après la réception de nos clés nous partons à la découverte de la ville. Petite mise au point pour les "dénigreurs". La ville ne pu pas. Oui on sent l'humidité, mais pas d'odeurs nauséabondes. Par contre, j'avoue que je ne sauterais pas dans l'eau. La moindre maison nous intéresse. Nous retournons à la Place Saint-Marc pour voir son Campanile et sa Basilique. Demain nous approfondirons car nous aurons un guide pour faire un tour de ville. Au hasard des ruelles nous cherchons avec nos amis oune, pardon, un restaurant pour souper. Ce soir se sera escalopes de veau, pâtes et vinos.  Puis nous décidons d'aller faire notre tour de gondole (cadeau pour notre anniversaire de mariage) pendant qu'il y a moins d'affluence. Elle est noire, rouge et or et notre gondolier lui, est blanc, ligné de rouge. Encore une fois "wow". Nous pouvons observer les maisons et les palais du grands canal et au loin le fameux pont du Rialto. Le premier de Venise et celui autour duquel la ville c'est construite. Nous avons beaucoup de plaisir avec nos amis qui ont loué une autre gondole et qui nous suivent. La nuit descend doucement pendant que nous montons tout aussi doucement, mais en ascenseur à nos chambres. Allons-nous pouvoir fermer nos yeux jusqu'à demain?


   Le lendemain matin en ouvrant les yeux. Vous pensiez pas que nous allions rester réveillé toute la nuit? Vous ne vous rappelez pas que j'ai fêté mes 65 ans à Florence? Faut suivre, hein! Donc ce matin petit déjeuner sur la terrasse de l'hôtel au bord du canal. Il y a pire dans la vie. Puis nous retrouvons notre guide vénitienne. Bien mise, d'un tailleur de bonne coupe, elle ressemble à une comtesse d'un autre temps. Bien vite on s'aperçois qu'elle connaît fort bien son sujet. Elle nous promène à travers un dédale de ruelles, plus belles les unes que les autres et nous passons sur le pont du Rialto d'ou la vue sur le grand canal est magnifique. Après cette visite enrichissante, nous lâchons le groupe. Prendre un Capuccino et un verre de vin blanc  sur la Piazza San Marco en écoutant un orchestre, ça na pas de prix. Pour le reste il y a MasterCard. Bref 32 euros plus tard nous sommes tout à fait heureux et comblé. Le groupe se réuni et nous nous dirigeons vers l'embarcadère pour un retour à notre gondole sur roues. Sur le bateau qui nous ramène, la nostalgie se lit sur les visages. Décrire tout ce que nous avons vu est impossible, mais tout restera bien gravé en nous. Ce soir nous coucherons à San Marino encore plus riche que la veille. Buona notte!

mardi 25 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse...Florence, Pise Jour 4 et 5

   Ce matin le temps est gris, on peu lire la déception chez plusieurs personnes du groupe. L'autobus nous dépose non loin du Duomo ou nous attend une autre guide du nom de Theresa, si je me rappelle bien. Notre visite commence donc par l'extérieur du Duomo, la Cathédrale Santa Maria del Fiore, dont la première pierre fut posé en 1296. Située en face du Baptistère Saint-Jean et de ses portes du paradis. Datant du XIII siècle, son dôme est l'œuvre de l'architecte Filippo Brunelleschi et mesure 45 mètres de diamètre, ce qui en fait le plus grand au monde. Ce dôme marqua le début de l'architecture Renaissance. La construction du Duomo dura environ 170 ans et nous montre les changements de goûts et de personnalités des maîtres d'œuvres qui se sont succédé sur le chantier. Les parois extérieur sont couvert de marbres de différentes couleurs: blanc, vert et rouge. Pour ce qui est de la coupole, elle fit l'objet d'un concours et c'est l'architecte Filippo Brunelleschi qui le remporta et c'est lui qui eu la responsabilité de terminer le dôme. Sa construction débuta en 1420 et fut interrompue en 1434 à cause de l'exile de la famille de Médicis. L'architecte avait prévu recouvrir l'intérieur de la coupole d'une mosaïques, mais sa mort met fin au projet en 1446. Le clocher de la cathédrale ne fait pas parti de la construction elle-même et de plus il est carré, ce qui est une caractéristiques de plusieurs églises en Italie. Bref je pourrais vous en parler pendant des feuilles et des feuilles, mais je n'arriverais jamais à vous transmettre la beauté de cette construction.

   Nous continuons notre visite vers le Baptistère Saint-jean et ses Portes du Paradis, baptisé ainsi par Michel-Ange. Réalisée entre 1425 et 1452, c'est une des plus grandes œuvres de la Renaissance. Suite à une inondation en 1966, les panneaux furent retirés, restaurés et placés à l'abri dans le Musée dell'Opera del Duomo. La porte que nous avons vu est donc une reproduction. Un peu plus loin nous arrivons à la Piazza della Signora, qui comprend le Palais Vecchio (1298) qui depuis le Moyen Age est le centre politique de Florence. La Loggia della Signora (1376) est sur la même place, elle fut construite pour recevoir les assemblées et les cérémonies. L'on retrouve aussi sur cette place le magnifiques et célèbre David de Michel-Ange (une copie lui aussi) et la fontaine de Neptune. La pluie tombe de plus en plus et je suis à la recherche d'un imperméable. Mais à Florence c'est comme avec nos banques, elles t'offrent un parapluie lorsque tu n'en as pas besoin. Même sous l'averse, le Ponte Vecchio est splendide. Ce pont enjambe l'Arno et comme son nom l'indique il est le plus vieux pont de la ville (1345) et le seul à ne pas avoir été détruit lors de la seconde guerre mondiale. Autrefois les boutiques que l'on retrouvait de chaque côtés étaient des boucheries, des tanneries et autres boutiques qui dégageaient des odeurs nauséabondes. Les nobles firent construire le deuxième étage qui leur servait de couloir afin de ne pas se mélanger au peuple et aux odeurs. Puis lors du règne de Côme 1er, un Médicis, ces étales laissèrent leurs places aux orfèvres et aux bijoutiers. D'ailleurs se sont toujours les mêmes familles qui en sont les propriétaires depuis cette époques. Notre prochaine visite est l'église Santa Croce (Sainte-Croix) et son cloître. Construite au XIV, elle aussi est de marbre blanc, vert et rouge qui caractérise les bâtiments de Florence. À l'intérieur en plus des fresques qui la décore dans son entier, nous retrouverons les tombeaux de Michel-Ange, Machiavel et Galilée. La fin de la visite se fait par le cloître, un vrai havre de paix dans cette ville tout en mouvement et nous ramène aussi le soleil et il ne nous quittera plus du reste du voyage.

   Après le dîner nous partons sur Pise. Disons que se fut une visite éclaire, mais j'avoue qu'elle fut suffisante. Sa cathédrale et sa tour son de très belles constructions, mais malheureusement elles sont entouré de "vendeurs du temple" qui gâchent le paysage. La ville aurait été fondée au XIII, mais des archéologues auraient trouvé des vestiges datant du V siècle av. J.-C. Au Moyen Âge elle devient fort importante pour le commerce avec la Corse, la Sardaigne, l'Espagne et la France. Elle se dote d'une flotte considérable afin de tenir tête au pirates Sarrasins et devient une force économique. Sa chute rapide débuta en 1284. Sa flotte est réduite à néant et plus de dix milles marins sont fait prisonniers. Son coup de grâce vint lorsque le fleuve Arno fut détournée ce qui empêcha les navires d'atteindre la ville. La question que vous vous posez est: pourquoi la tour penche autant? Cette tour penchée est en fait le Campanile. Elle penche depuis les premières années de sa construction qui débuta en 1173 à cause d'un affaissement du sol. Elle est aujourd'hui sécurisé depuis les années 90.


   À notre retour nous arrêtons souper chez un producteur de vins et d'huiles d'olives. En plus de visiter les installations nous avons droit à des dégustations et encore une fois le vins coule à flot dans un décor champêtre de Toscane, le tout accompagné de musique. Demain nous avons du temps libre et nous en profiterons pour allez nous promener et prendre des photos de cette ville magnifique d'art et de beauté sous le soleil de la Toscane. Pour finir nous monterons sur une des collines qui surplombe la ville afin de figer dans nos têtes la magnificence de Florence. Nous reprenons la route pour Venise la romantique aux pieds dans l'eau.

lundi 24 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse...Sienne, Florence - Jour 3

Malgré le fait que nous ayons vidé quelques bouteilles de vin sur le toit de l'hôtel, nous sommes d'équerre pour un départ à 8h30. Le temps est nuageux et la météo nous donne des averses pour la journée. On se croise les doigts car nous partons pour Sienne et Florence tout en traversant la Toscane. Le mot «Toscane» apparaît au Xe siècle, venant de l’antique «Tuscia» qui désigna, à partir du IIIe siècle, l’ancien territoire compris entre le Tibre et l’Arno. La Toscane est en Italie centrale et s'étend de la chaîne de montagnes les Apennins et la Méditerrané. Comme il se doit nous goûteront le vin du pays: Le Chianti ou le Brunello. Nous aurons aussi la chance de goûter aux huiles d'olives car la Toscane en est un grand producteur. Si vous rêviez de posséder une petite maison dans ce coin de pays aiguisez bien votre compte de banque. La valeur des maisons a explosé avec l'arrivée de nouveaux acheteurs tel que les artistes ou hommes d'affaires prêt à payer des fortune pour un petit lopin de terrain. C'est une des régions les plus riches d'Europe. Sortant de mes pensées, je m'aperçois que le ciel s'assombrie et que la Toscane se couvre de plus en plus atténuant les couleurs de sa campagne et de ses villages. Malgré tout elle demeure belle et attirante. Quel magnifique cadeau en ce 9 juin, jour de mon anniversaire...oui, la vie est belle.

La première ville sur notre itinéraire est Sienne, ville fondée au Ve  siècle par August et qui compte aujourd'hui quelques 56000 habitants. Elle est célèbre pour son patrimoine artistique et pour sa fameuse course de chevaux sans selle ou s'affrontent deux fois par année autour de la Piazza del Campo, paroisses et quartiers. Dans cette course c'est le cheval qui gagne et non le jockey. C'est pour cette raison qu'une année un cheval a gagné la course sans son jockey qui était tombé sur le parcourt. On trouve aussi à Sienne la plus ancienne banque du monde encore en activité la Monte dei Paschi de Sienne. C'est vraiment en parcourant les rues du vieux quartier que l'on peu vraiment apprécier la beauté des lieux et de sa Cathédrale tout de marbre blanc et noir. Après une visite de la cathédrale et de son musée d'ou nous avions une vue imprenable des toits de la ville et de la campagne Toscane, nous descendons afin de rejoindre le groupe sur la Piazza del Campo.

   Nous reprenons donc la route en après midi pour Florence. Ville de trésors artistiques inestimables et berceau de la Renaissance. La fébrilité est palpable car c'est un des endroits clé du voyage. Un peu d'histoire: Suite aux Premières Croisades, les routes de l'Orient s'ouvrent aux marchands et le nord de l'Italie devient la plaque tournante du commerce entre l'Europe et l'Asie. C'est à ce moment que les villes de Florence et Venise virent leur économie se développer. Qui dit économie, dit marchand, qui dit marchand dit richesse et qui dit richesse dit arts. Un système bancaire est instauré qui crée une monnaie le "Florin" qui devient la devise internationale vers la fin du moyen âge. Une nouvelle classe sociale voit le jour, la bourgeoisie. Les villes italiennes, indépendantes à ce jour, rivalisent autant en cultures, en science ou en arts et dépenses des fortunes pour posséder les plus beaux monuments crée par les plus grands artistes du temps. Voilà pourquoi en quelques mots la Renaissance a pris racine en Toscane avec des répercussions importantes à Venise. Ce n'est que plus tard que la Renaissance s'installera à Rome. En littérature la Renaissance nous a donné des œuvres de Pétrarque et Machiavel ou Da Vincy et Michel-Ange ou encore des travaux architecturaux comme le Duomo de Florence,  la Basilique Saint-Pierre de Rome et plusieurs autres. La fin de la force italienne dans le commerce entre autre fut causé par la découverte de l'Amérique et ces nouvelles routes commerciales.

   Notre arrivée à Florence se fait en fin d'après-midi et après un tour de ville nous prenons possession de nos chambres à l'hôtel AC Firenze. Je vous donne rendez-vous demain pour une visite des rues de Florence qui se fera malheureusement sous la pluie. Bonne nuit!

samedi 22 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse...Jour 2 - Rome

Dur, dur le levé à 6h30. Nous descendons déjeuner à 7h00 et avouons que ça ne discute pas très fort dans la salle à dîner. Chacun y va d'un petit geste de la tête en signe de bonjour. Mes appréhensions au sujet des voyages organisés commence un temps soit peu à se dissiper et les deux couples avec qui nous partageons notre petit déjeuner sont fort sympathiques. Nous embarquons donc dans l'autobus vers 7h30. Heureusement pour moi se sera le seul départ aussi tôt.


Nous nous dirigeons vers la Rome antique en traversant un magnifique parc plein de pins parasols. Auparavant nous avions vu la place de Venise et son monument Victo-Emmanue II, magnifique bâtiment blanc, tranchant parmi tous les autres de couleurs beiges et ocre. Les romains l'on baptisé "le Gâteau de mariage" ou "la machine à écrire". N'empêche qu'il est splendide. Puis nous voilà devant la pièce maîtresse de la visite, pour ma part du moins. Le Colisée. Construit en l'an 72 par l'empereur Vespasien sur l'emplacement même d'un lac. Il fut inauguré par son fils Titus en l'an 80. Près de 55000 spectateurs pouvaient y prendre place sur trois niveaux. Son sous-sol était percé de plusieurs couloirs, salles ou cellules ou l'on gardait les prisonniers et les animaux. La partie manquante est due en partie à un tremblement de terre. Par contre beaucoup de pierres et de marbre ont été volées pour construire des ponts et surtout la basilique Saint-Pierre.

Notre visite se continue en direction du Forum. Le Forum était pour ainsi dire le centre politique, financier et judiciaire de la ville. Donc avocats, marchands, prêteurs, mendiants et prostitués vaquaient à leur occupations quotidiennes. Ne répondant plus à une population toujours grandissante, Jules César le fit agrandir en l'an 46. À cette époque si un empereur avait été bon avec son peuple, l'on conservait tout ce qu'il avait construit et accompli. Par contre on démolissait tout si l'empereur avait été dur et mauvais pour son peuple. De nos jours les villes seraient complètement rasées à la fin de chaque mandant d'un gouvernement...fin de l'éditorial.  Le Palatin serait selon la légende l'endroit ou la louve éleva Romulus et Rémus dans une grotte au dessus du Tibre. C'est à cet endroit que fut fondé au IX siècle av. J.-C. un village qui deviendra un jour Rome et c'est pour cette raison que l'endroit était fort recherché et habité par les hommes les plus célèbres de l'époque.

Première déception du voyage. Et oui, il en faut au moins une. Notre visite du Vatican et de la chapelle Sixtine sont cancellé. Notre bon ami "François" le boss des lieux a décidé qu'il fermait la place pour un évènement dont lui seul à le secret. Nous y reviendrons. Notre guide nous fait une suggestion que nous acceptons. Nous prenons donc le métro et nous nous dirigeons vers la piazza di Spagna et la piazza del Popolo. En 1494 le Roi de France Charles VIII acheta les terrain et fit construire la première partie de l'église sise au sommet de l'escalier qui n'était pas là bien sur. Puis en 1620 les espagnoles prennent possession des lieux et la rebaptise de son nom actuel. Aujourd'hui si la place porte toujours ce nom, elle est entretenu par la France. On retrouve aussi sur cette place la Villas Médicis devenu un musée. La place du Peuple fut construite pour permettre une entrée supplémentaire aux marchands venant de la côte Adriatique de pouvoir entrer à Rome.

Après notre retour à l'hôtel nous nous dirigeons vers un restaurant afin de prendre notre souper de bienvenu. Cela se passe sur la terrasse extérieure. Le temps est toujours aussi beau et le souper est accompagné non seulement de vinos, mais aussi de chanteurs et chanteuses lyrics qui nous offre le répertoire italien sous les étoiles. Nous quittons pour l'hôtel fatigués mais content de notre journée. Demain j'ai rendez-vous avec une belles italiennes... Florence. Buona notte!

vendredi 21 juin 2013

Jour 1 - Rome

   Après un vol sans problème nous atterrissons à Rome. L'aéroport est immense et nous suivons allégrement les indications "bagaglio" pour récupérer nos valises. La promenade est longue et nous arrivons enfin à la... navette qui nous conduira à nos bagages. Nous voici donc au carrousel ou un responsable d'Air Transat nous informe que notre guide nous attend à l'extérieur avec l'autobus. Ce fut le premier contact avec les autres membres du groupe. Nous échangeons des saluts de politesse et nous recevons les premières instructions pour la journée. Il est environ 12h45 heure de Rome. Le trajet entre l'aéroport et l'hôtel prend environ 45 minutes ce qui nous permet de voir la banlieue de la ville de même que les styles de constructions et la végétation. La température est très agréable. Le guide nous averti qu'après le dépôt de nos valises à nos chambres nous repartons immédiatement. Stratagème fort brillant pour éviter que les gens ne fassent une sieste et ainsi combattre le décalage horaire.

   Rome a été fondée 700 ans av. J-C par Romulus et Rémus sur une des sept collines qui compose la ville aujourd'hui. La légende veut que les jumeaux ayant été abandonnés sur le Tibre, furent recueillis par une louve qui les aurait nourri et sauvé d'une mort certaine. Les romains ont conquis la majorité des pays qui entour la Méditerranée. Ce fut à son époque la plus grande puissance de la planète. La ville est traversée par le Tibre qui prend sa source dans la chaine de montage Appeninn et se jette dans la mer Tyrrhénienne qui fait partie de la Méditerranée. Voilà pour le côté histoire.

   Notre premier tour de ville nous mène directement dans la Rome antique. Notre premier arrêt est la fontaine de Trévi. Il paraîtrait que le nom vient d'un vendeur de piscines de l'antiquité. Plus sérieusement, on penserait que cette fontaine a toujours fait parti du paysage romaine, sauf qu'elle date du 18e siècle. Elle fut construite sur l'emplacement d'une source: l'Aqua Virgo, l'aqueduc construit en 19 av. J-C et qui alimente toujours la fontaine. La légende veut que si nous lançons une pièce de monnaie par dessus notre épaule dans la fontaine, nos vœux se réaliseront. Par contre si nous lançons deux pièces, nous sommes certain de revenir un jour à Rome. Pas fous ces italiens. Pour ma part n'ayant pas encore dépensé d'euro, j'ai lancé un dollars canadien. J'ai peur de voir ce qui va m'arriver. Puis nous avons vu le Panthéon, temple de tous les dieux, fut érigé en l'an 125 et devin au moyen âge une église. Sa coupole mesure 43 mètres de diamètre et son portique est soutenu pas 16 colonnes de granite. Un des symboles de la ville ou repose la dépouille du peintre Raphaël. Nous continuons notre visite et après une pose sur la Piazza Navone et sa fontaine des Quatre fleuves, nous nous dirigeons vers le restaurant "La Grotta Azura" pour notre premier souper dans la "romantique" ou nous ferons plus ample connaissance avec le groupe. La soirée est magnifique, mais la journée fut fort longue et personne ne se fait prier pour allé se coucher. Le guide nous averti que demain sera une grosse journée et que le levée se fera à... 6h30. Alors à demain.

mardi 18 juin 2013

Heureux qui comme Ulisse a fait un beau voyage.

Nous voici encore une fois sur la route des vacances. Cette année nous allons explorer les chemins d'Italie de Rome à Florence en passant par Pise, pour ensuite monter jusqu'à Venise sur la mer Adriatique. Nous redescendrons sur Sienne, San Marino, petit pays indépendant dans l'enclave italienne. Un peu comme Monaco. Parfaite pour les évasions fiscales. Nous ferons un arrêt à Assise et se sera un retour à Rome pour une nuit. Le lendemain nous nous dirigerons vers Naples, Sorrento ou nous passerons deux nuits et l'île de Capri et se sera un retour à Rome pour le départ vers Montréal.

Comme vous avez pu le constater, je n'ai pu ouvrir mon blogue pendant le voyage lui-même. Première cause, le temps. Nous avions un itinéraire corsé et après les soupers souvent très arrosé, et là je ne parle pas de pluie, il était trop tard pour écrire. Deuxième raison l'autobus. Avez-vous déjà essayez d'écrire dans un autobus, bonne chance. Et enfin la troisième raison, l'internet en Italie ça vaut pas d'la m... mozzarella.

Le départ fut très relaxe, au point ou lorsque que nous sommes monté à bord de l'avion la majorité des passagers étaient déjà à leur place. J'étais certain que le départ était à 23h30 or il était à 22h45. Je venais de comprendre pourquoi il y avait si peu de monde dans le salon d'attente. Comme à l'habitude je n'ais pas dormis. Je me suis donc amusé à deviner parmi les passagers, ceux qui passeraient deux semaines avec nous. Il faut vous dire que j'appréhendais ce premier voyage en groupe. Je craignais les courses effrénées sur les routes italiennes entouré de gens mal commode, chiquant la guenille à la moindre occasion. Pestant contre un chauffeur roulant trop vite. Contre une chambre trop chaude ou trop froide ou contre de la nourriture un peu trop épicée ou pas assez. Des voyageurs en colère par ce qu'il n'y a pas de Jean Coutu et qu'ils ne peuvent pas "pogner" TVA pour écouter Denis Lévesque. Bref, le genre de personne que tu as envi d'accrocher à l'arrière de l'autobus pour les faire sécher. Hé bien, savez-vous quoi? Non, des gens fort sympathiques et d'agréable compagnie. Des gens drôles, intéressés, intéressants et de tous âges. Seule déception, ma fille qui s'était occupé de nos réservations, m'avais promis un guide style Monica Bellucci. Hé bien, savez-vous quoi? Non, notre guide était plutôt du style grand, mince avec une petite barbichette et s'appelait Frédéric Simard un bon québécois vivant en Italie. Mais à sa décharge, j'avoue qu'il était drôle, intéressé et intéressant, tout comme son groupe. Il connaissait bien son sujet et savait comment le transmettre.

C'est de cette façon que notre voyage a commencé. À l'exception d'un peu de pluie à Sienne et à Florence, nous avons eu un temps fort agréable entre 26 et 34 degrés tous les jours. Alors, si ça vous tente, vous pourrez refaire ce voyage sur ce blogue. Je vais tenté de vous raconter tout, un jour à la fois accompagné d'un diaporama de mes plus intéressantes photos. Ciao!