samedi 27 mars 2010

Le curieux Slam

J’ai voulu, sans prétention aucune,
à la façon de Grand Corps Malade, pour qui j’ai beaucoup d’admiration,
vous faire un «Slam» sur l’actualité. Le voici donc en toute humilité :

Fatigué de voir et d’entendre, ces nouvelles, rien pour te détendre
La pédophilie se retrouve dans toutes les époques
Notre société s’en fout, s’en moque et les coupables défroquent
Le Pape se cache, sous des prétextes de faux semblant
Prenant son Dieu à témoin, pour ses manquements
Évêques, curés et prêtres non que faire de ces petits êtres.

Au nom de leurs dieux, sous tous les cieux et contre les hommes
Des gens se battent, des gens se heurtent, des gens se tuent
Pour des biens, pour des croyances. Surtout la leur.

Si nous abandonnons nos valeurs, pour respecter les leurs
Ne soyons pas surpris, si notre race se meurt
Et que sur notre corps, leurs voiles se déposent sans pleures
Pour nos ancêtres, faudrait qu’on arrête de vouloir paraître
Une loi sur la laïcité, une loi pour nous piéger. Rien n’est réglé
Le voile au vent. Comme trop souvent, une loi sans dent.

Ministres, députés, nous promettent tant de mensonges
Sans trêve au delà de nos rêves, au delà de nos songes
À genoux notre premier ministre.  Il y a de quoi être triste
Se donne aux hommes d’affaires et donne nos richesses
Faudrait lui botter les fesses, sans tarder et sans tendresse.

Dans nos écoles l’enseignement et les murs se dégradent
Sans que syndicats et  gouvernants ne se regardent et ne s’engagent
Au nom de nos enfants, au nom de leur futur.

La maladie d’un peuple ne se soigne pas dans les urgences
Dans les couloirs transformés en mouroirs on peu voir la déchéance
Du malade laissé à lui-même face à sa date d’échéance.

Le pouvoir des amis. Des amis au pouvoir
Les amis pour le pouvoir. J’aimerai souvent ne plus rien voir
Les entrepreneurs qui financent. Les garderies des petits amis
Les accommodements en cachette, sous bavette
Pour remplir les caissettes du parti et se maintenir au faîte
Un jour pourtant il faudra bien en en finir et faire le tri
Mais pas de recyclage. Car tout ça pourrait revenir du fonds des âges.

Pour ce qui est de moi, je profite aujourd’hui,
pendant qu’il est encore gratuit
De ce soleil qui m’émerveille et qui à travers ma fenêtre
 luit et me réjouit.