mercredi 19 août 2009

Curieux saute sa coche

Ceux qui me connaissent bien, savent à quel point j’aime le Québec et la langue française. Ils savent aussi que je suis capable de bien utiliser cette langue pour me porter à sa défense. Bref, j’aimerais vous raconter ce qui m’est arrivé cette semaine. L’entreprise pour laquelle je travaille a décidé d’offrir à ses représentants, une formation afin d’aider à la dynamique de l’équipe de vente. Étant dans la représentation depuis près de quarante ans, je me suis dit que je pourrais sûrement tirer quelque chose de positif de ce programme. Donc la semaine dernière nous recevons un questionnaire que nous devons remplir individuellement au meilleur de notre connaissance et le retourner par internet à la personne qui doit nous donner la formation. Vous me permettrez ici de continuer à la première personne. Hier je reçois donc les résultats de cet exercice. Anxieux de voir ou je me situe selon ce teste, je saute dans le courriel. Bien mal m’en prit, les résultats et l’analyse sont en anglais. Je cherche la version française et c’est à ce moment là que je saute une coche. Il n’y a pas de version française. Aujourd’hui 18 août 2009 au Québec, on me fait parvenir à moi, une analyse totalement en anglais, sans même une explication. Je fais ni une, ni deux et j’écris un courriel à celui qui par manque total de jugement c’est permis cette encartâtes en toute connaissance de cause. Voici le courriel que je lui ais fait parvenir :

«Bonjour monsieur Xxxx

Je viens de recevoir mon évaluation. Ho! À ma grande surprise les résultats de mon évaluation me sont arrivés, j'espère par inadvertance, en anglais seulement. Je vous serais gré de bien vouloir me retourner cette évaluation en français. Si le cas échéant, ce n'était pas possible, je me verrais dans l'obligation de remettre en question ma participation à votre programme. J'ai énormément de difficulté avec le fait que les gens nous fasse parvenir un document entièrement en anglais sans que le «Client» en fasse la demande. Je ne sais pas comment cela se passe dans votre province, mais dans la mienne la langue officielle est le français et les documents en anglais sont fourni à la demande du «Client» seulement. Il est regrettable monsieur, mais dans mon optique vous partez deuxième, malgré les bons mots qu'on m'a dits de vous.

En espérant que vous allez remédier à cette situation, et dans l'attende des nouveaux documents,
Recevez monsieur, mes salutations les plus distingués.

Curieux Georges
Conseiller chez Xxxxxx inc.»

Ce monsieur dont je tairais le nom, m’a répondu que ce teste venait d’une firme de Boston, une des plus reconnue et qu’il n’y avait pas de version française. Mais qu’il ferait tout l’exercice avec moi lors de notre rencontre. Hey! J’ai besoin de personne pour m’aplanir la route sous les pieds, je ne suis pas handicapé, je suis francophone. De plus dans sa réponse aucun «Je suis désolé» ou «je m’excuse». Adieu respect, bonjour arrogance. Comment voulez-vous que tout ceux qui débarque ici nous respecte, alors que nous ne nous respectons pas entre nous? Des petits minoritaires francophones de ce genre il en existe des milliers au Québec. Des gens qui sont prêt à tout pour se faire croire qu’ils sont comme leurs maîtres anglophones. Pauvres minoritaires, vous aurez beau baptiser vos enfants avec des prénoms anglais. Vous aurez beau parler comme un médiocre traducteur : une phrase en français, une phrase en anglais, vous serez toujours considérez comme de petits minoritaires chez les anglophones. Soyez assuré que je n’ais rien contre les gens qui parlent anglais, je les envi même. J’en ais contre ceux qui pratiquent l’applaventrisme et qui croient que sans les anglophones point de salue. Ces gens sont prêts à renier leurs ancêtres qui se sont battu, parfois au prix de leur vie et même à grand coup de revanche des berceaux pour que leurs enfants puissent continuer de vivre en français. Merde! Québec, quand vas-tu te relever?

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