samedi 7 février 2009

Paris, Washington, Montréal

Sarkosy, France
Le discours insultant et sans fond de Sarkozy envers les souverainistes du Québec venait-il de lui? Sûrement pas. Sarkosy avait une dette à l’endroit de Paul Desmarais, grand mandarinat de Power Corporation. Desmarais a été un des plus importants bailleurs de fond de la campagne présidentielle de Sarkosy, ce qui l’a aidé à se faire élire. C’est pourquoi le discours était plus celui de Desmarais que celui du «petit Napoléon des pauvres». Et dans tout ça notre ami Jean Charest a eu l’air du con que l’on invite à «Un dîner de con». Pour vous monter à quel point certain français ne connaissent rien au Québec, voici en quel mots un député de l’UMP en France a reçu Jean Charest après le discours du petit joujou à Carla : «J’espère que vous n’avez pas trop la plotte à terre». Je l’ai toujours dit : La France est le plus beau pays du monde, dommage qu’elle soit habité par des français. Ah oui! Vous saviez sûrement que la République Français grande dame si l’en est une, avait un petit trou du c..? Ben oui, il a même un nom : Sarkosy.


Obama, USA
Voici comment je terminais mon texte sur Obama du 18 janvier : «…mais n’oublions pas qu’il est américain et qu’à ce titre toutes les décisions qu’il prendra seront avant tout dans l’intérêt de l’establishment américain. Comme dirait l’autre : «Charité bien ordonnée commence par soi-même». Voilà que nous y sommes : Recule significatif sur Guantanamo et les prisonniers qui s’y trouvent. Avertissement au Canada pour ce qui est des produits d’importations. Puis sa visite à Ottawa. À ce que je sache, il ne discutera pas économie ni stratégie avec Guignol. Non. Il va plutôt demander (lire exiger) à Harper de retarder la date du retrait des troupes canadiennes de l’Afghanistan. Quand? En 2012, 2013 ou bien 2015? À vous de choisir, votre choix vaut le mien. À l’instar de Sarkosy, la campagne d’Obama a couté plus d’un milliard de dollars. Il en doit sûrement une bonne partie à quelqu’un.


Amateurs, MONTRÉAL
Je m’excuse de revenir la dessus, mais le Canadien a vraiment beaucoup de problème depuis le retour de Koivu et Price. Je dis ça seulement en passant.

dimanche 25 janvier 2009

Fierté, quand reviendras-tu?

Le 13 septembre 1759 avait lieu la bataille des plaines d’Abraham. Le 13 septembre 2009 le gouvernement fédéral veut par l’entremise de la Commission des champs de batailles, commémorer la victoire des anglais sur les français. Il n’y a qu’au Québec qu’une chose semblable peut se produire. Fêter la défaite de la Nouvelle France en territoire Québécois. Si ce n’est pas de la provocation je me demande bien ce que c’est? Mais n’oublions pas que nous aimons nous faire rappeler constamment que nous ne sommes que des colonisés.

Faisons un peu d’histoire. Savez-vous qui était l’adjoint de Wolf à cette époque? Robert Moncton. Ce Moncton a été l’instigateur de la déportation des Acadiens. C’est pourquoi une ville et une université porte son nom. Jusqu’à là rien d’anormal étant donné qu’on parle ici d’une province anglophone. Mais le plus drôle c’est qu’il y a une rue Moncton à Québec. Ce gentleman dans la stratégie de Wolf devait précéder la flotte anglaise en brulant les fermes et en tuant hommes, femmes, enfants et animaux afin d’affaiblir les français sur les rives du Saint-Laurent jusqu’à Québec. Autre gentleman, Colborn, sous-fifre de Hamherst. Colborn dont le surnom était le «Brûlot» avait pour spécialité d’incendier des fermes et des villages francophones en plus bien sûr de tuer et de violer femmes et fillettes. C’est aussi un grand héro «canadian» car il a su mater la rébellion des patriotes de Saint-Denis et de Saint-Eustache. Autre rue de Montréal : Hamherst. Jeffrey Hamherst, général de sa profession, fut l’inventeur de la guerre bactériologique en distribuant au indiens de la vallée de l’Ohio dont le chef était Pontiac, des couvertures infectées par la variole. Il fut ainsi responsable de la mort de milliers d’autochtones qui ne voulaient pas se soumettre aux règles du colonisateur et de plus, malheur à eux, ils étaient du côté des français. Nous honorons cet homme au centre ville de Montréal.

Je ne comprends pas pourquoi nous avons cette mentalité. Pourquoi nous acceptons ces affronts. Les Québécois sont-ils devenu à ce point des mauviettes, des carpettes sur les quelles n’importe qui peut s’essuyer les pieds? Pouvons-nous imaginer Paris avec une rue portant le nom d’Adolph Hitler? Ou bien les français commémorer la défaite de Napoléon à Waterloo? Nos élus sont frileux et les gens du service de toponymie de Montréal sont des lâches qui ne veulent pas déplaire aux «maîtres» anglais. C’est pourquoi sur la Place Jacques-Cartier trône la colonne Nelson. Nelson : Général Anglais qui n’a jamais mis les pieds au Canada, mais qui combattait Napoléon en France. Jacques Cartier après tout n’est que le découvreur de la Nouvelle France. Et dire que les anglophones de l’ouest de Montréal non jamais accepté le nom de René-Lévesque pour le «Dorchester Boulvard». Mais ce qui m’attriste le plus, c’est des Québécois comme la «sinistre» fédéral Josée Vermer et l’adéquiste Eric Caire qui trouvent ça normal et qui se feront une joie d’assister à la commémoration du début de notre colonisation et qui vont entraîner avec eux des milliers de québécois apolitiques. Espérons que les pressions politiques vont faire changer d'idée ce gouvernement d'opérette sans crédibilité.

dimanche 18 janvier 2009

Méli Mélo

Monsieur le Président.
Mardi Obama sera officiellement Président des États-Unis. À quoi faut-il s’attendre. Pour les américains c’est simple, ils retrouvent enfin leur dignité. Quoique le travail à accomplir soit gigantesque, je crois qu’il améliorera le sort de ses citoyens plongés dans un marasme économique. Par contre sur le plan international, les résultats seront moins probants. Aucun commentaire encore sur la guerre Israélo-palestinienne. (Je ne crois qu’il va se mettre à dos la puissante communauté juive américaine et mondiale) Oui, il a dit qu’il retirerait l’armée américaine d’Irak, mais il est déjà revenu sur certaines promesses. De toute façon il veut augmenter leur présence en Afghanistan. Bref, je suis très content de son élection, car c’est vraiment un vent de fraîcheur, mais n’oublions pas qu’il est américain et qu’à ce titre toutes les décisions qu’il prendra seront avant tout dans l’intérêt de l’establishment américain. Comme dirait l’autre : «Charité bien ordonnée commence par soi-même».


ADQ .
Congrès en fin de semaine de l’ADQ. Pour Mario pas de remord. Mais les adéquistes sont à la recherche des 700,000 votes qu’ils ont perdus de l’autre élection. Ils ont eu beau fouiller tous les bureaux de scrutins, rien. Ni sous les tables, ni dans aucuns recoins des salles des écoles du Québec. Bref ils ne comprennent pas ou ils ont pu passés. C’est votes sont retourné d’où ils venaient, un peu aux libéraux de capitaine Canada et la balance au parti Québécois. Ces 700,000 votes étaient un vote de protestation contre les péquistes et non pas un vote pour l’ADQ. Sauf que si Mario avait était un peu moins égocentrique, il aurait pu manœuvrer pour les conserver en prouvant qu’il avait ce qu’il fallait pour diriger le Québec. Malheureusement il n’a même pas était capable de nous montrer qu’il avait était un bon chef de l’opposition. Adéquistes du Québec, vous aviez confié les 700,000 votes à Mario Dumont, c’est à lui qu’il faut posé les questions, c’est lui qui les a perdus.


Un numéro UN pour DEUX.
Voici ma première intervention dans le vestibule de la Sainte-Flanelle. Même si l’on m’accuse parfois de ne pas être un véritable fan du Canadien, j’ai tout de même une opinion que je partage avec moi-même. Et je me pose deux (2) curieuses questions. La première qu’allons-nous faire avec Price. Est-il encore numéro un dans le club ou bien se fait-il damer le pion par Joroslav Halak, qui ma foi a fort bien répondu aux attentes de Carbonneau en donnant à son patron 8 victoires en 10 sorties. Es-ce que les experts peuvent encore le considérer comme un numéro 2 ou bien est-il devenu le numéro 1 pour 2? Ma deuxième question porte celle-ci sur Saku Koivu. Et encore une fois n’en déplaise aux experts, depuis que Saku est blessé, le club a une fiche de 11 victoires, 4 nulles et une défaite. Les statistiques parlent par elles-mêmes. Ça fait longtemps que je dis que Saku devrait se retirer et qu’il n’a jamais justifié le salaire que l’équipe lui donne. Donc gardons Price sur le banc et donnons le «C» à Kovalev. (À Nathalie «ton héro de jeunesse fait tout de même du bon travail, même si il n’est pas plus beau qu’à l’époque de ta tendre jeunesse»).

lundi 29 décembre 2008

Il existe!

Voici ce que le Père Noël m'a apporté.


Il faut toujours y croire. Mais dans mon cas je remercie la Mère Noël.

mercredi 24 décembre 2008

Il était une fois...

…Il y a très longtemps, un après-midi précédant la veille de Noël. Un petit garçon de six ou sept ans alla avec ses sœurs visiter les voisins de la maison d’à côté. Quelle ne fut sa surprise de voir dans la salle à manger, un immense sapin de Noël tout décoré. Lorsqu’ils repartirent, le petit garçon demanda pourquoi il n’y avait pas de sapin chez eux. Ses sœurs lui répondirent que ce n’était pas une tradition et qu’il n’y en avait jamais eu. Bref une réponse quelque peu évasive. Mais cette question trotta tout de même dans la tête des jeunes filles qui prirent sur elles-même de faire pour la première fois un arbre de Noël.

Comme elles n’avaient pas d’argent, elles eurent l’idée de faire couper une branche énorme dans le pin qui trônait au milieu de leur cours. C’est le frère un peu plus vieux qui se chargea de couper ladite branche. Ils installèrent l’arbre dans la salle à manger avec la complicité de leur mère. Les décorations furent confectionnées avec du carton, de la laine et du papier sur lequel ils firent des dessins. Une fois terminées, tout le monde fut satisfait du résultat. C’est alors que le petit garçon demanda à une de ses sœur de l’aider à écrire une lettre au Père Noël. Le lendemain, veille de Noël, il déposa sa lettre au milieu du sapin, bien en vue. Il voulait être sur que le Père Noël la verrait. Puis il alla se coucher et bien qu’il fut quelque peu énervé, il finit par s’endormir en rêvant au lendemain matin.

Au réveille le petit garçon se précipita vers l’arbre magique. Mais qu'elle fut sa déception de voir sa lettre au même endroit ou il l’avait laissé la veille. Sa sœur lui dit : Tu sais, le Père Noël ne ramasse pas toujours lettres que les enfants écrivent. Mais je suis convaincu qu’il l’a lu. Le petit garçon lui répondit avec les larmes aux yeux. Non. Je crois qu’il m’a oublié. Plus tard dans l’après-midi, alors qu’il regardait par la fenêtre, le petit garçon vit son papa arrivé avec un paquet dans les mains. Une fois dans la cuisine il déposa le paquet sur la table et dit : C’est des livres, il y en un pour chacun. Le petit garçon chiffonna sa lettre qu’il avait conservé dans l’espoir. Et j’embrassai mon père.

Malgré tout j’aime encore croire au Père Noël et la magie qui rend les yeux des enfants si brillants que l’on peu y voir tout le bonheur du monde.
Joyeux Noël et bonne années à vous tous.

dimanche 7 décembre 2008

Capitaine Canada? Non merci!

La campagne est maintenant terminé. J’espère qu’à la lumière des sondages, tout le monde n’a pas fait son choix définitif et que certains vont prendre le temps d’analyser les derniers commentaires de « Capitaine Canada ».
En voici une parue dans le Devoir d’aujourd’hui : « Ainsi, selon lu (Charest)i, il n'est pas question pour un éventuel gouvernement libéral de limiter la voracité des régimes publics qui cherchent à hausser les tarifs ou les cotisations. » C’est le même Charest qui en 2003 avait déclaré et je cite : « Il n’est pas question pour un gouvernement libéral d’augmenter les frais de garderies ». Trois mois après son élection les frais passaient de 5$ à 7$. C’est le même menteur qui a déclaré hier encore au journal le Soleil de Québec : « Nous n’avons pas préparé de plan d’urgence en cas de crise, car nous croyons que celle-ci ne sera pas si dure que prévu ». N’est-ce pas lui qui avait déclaré vouloir des élections pour obtenir un mandat claire à cause de la crise économique qui pointait à l’horizon?

C’est pour toutes ces raisons que je vais encore une fois voter pour le Parti Québécois, malgré le manque d’agressivité de Pauline. Malgré le fait que ce parti n’est plus capable depuis, je dirais Parizeau, n’est plus capable de s’assumer et de respecter les raisons premières de son existence. Pour ce qui de Mario et bien nous lui souhaitons bonne chance pour la prochaine fois. Je n’ai jamais vu un parti gaspiller aussi vite la chance que la population lui avait donné. Il mérite ce qui lui arrive. D’ailleurs Mario devrait retourner chez les libéraux et y déloger Capitaine Canada comme chef.

Prenez le temps d’allez voter, même si les choix qui s’offrent à nous ne sont pas des plus riches politiquement parlant. Pour ma part je m’en fait un devoir en espérant que d’autres comme moi feront penché la balance afin que nous ne subissions pas pendant les quatre prochaines années l’arrogance de Capitaine Canada.

Dernière heure : Charest demande aux Souverainistes de joindre les rangs des libéraux. Voyez-vous le genre de politicien nauséabond. Il accusait les libéraux fédéraux la semaine dernière de fraterniser avec le Bloc. Aujourd’hui il courtise les Souverainistes.

vendredi 28 novembre 2008

Aux larmes citoyens

Il n’y a pas longtemps je remettais en question la pertinence du Bloc Québécois. Je m’explique. Je me disais que si le Bloc disparaissait de la carte électorale fédérale, les Québécois n’auraient d’autres choix que de voter Libéral ou Conservateur. Avec le temps ils comprendraient que libéraux et conservateurs ne serviraient pas vraiment les intérêts du Québec. Comme dit le proverbe : Chassez le naturel, il revient au galop. Donc si vous suivez mon raisonnement, l’idée de souveraineté reprendrait du poile de la bête.
Mais à la lumière des évènements qui se passent à Ottawa, je dis merci au Bloc d’être encore là. Même minoritaire Harper essaye de nous faire avaler ses couleuvres. Le jeux des conservateurs est fort simple. Ils veulent tout simplement diminuer le poids du Québec dans l’échiquier canadien. Remarquez que je comprend fort bien leur point de vue. Ils veulent un Canada à leur image, ce qui est défendable. Sauf, et c’est la que le bas blesse, le Québec est encore dans le Canada et il ne voit pas le Canada de la même façon que les conservateurs. Alors nos petits amis canadians cherchent un moyen de passer outre le Québec. Comment? Premièrement en augmentant le nombre de député dans l’ouest ou ils ont leurs appuis. Deuxièmement en coupant les subventions aux partis politique, ce qui aurait pour effet d’affaiblir entre autre l’opposition qui vient du Québec et pour les libéraux de retourner aux commandites. Pour les conservateurs leur financement viendrait des pétrolières de l’ouest à qui ils doivent les deux dernières élections.


Pendant ce temps au Québec, on s’apprête à réélire les libéraux de Charest. Expliquez-moi comment un premier ministre qui n’est pas aimé et qui n’a rien fait de valable depuis six ans, obtient 40% du vote selon les sondages. Je veux bien croire que l’électorat anglophone et allophone lui sont acquis, ce n’est pas suffisant pour obtenir ce pourcentage. Pour l’instant il met la faute sur Pauline Marois pour tous les malheurs du Québec. Heureusement que la campagne achève, car il mettrait la faute aussi sur Parizeau ou pourquoi pas sur René Lévesque. Le plus drôle, c’est qu’il a encensé Pauline lors de son assermentation à l’assemblée nationale. Il lui a dit ceci : Vous avez fait madame, tellement pour le Québec, que je ne crois pas qu’un homme pourra un jour en faire autant’’. De l’autre côté il y a notre ami Mario. Mario qui vient de gâcher ses deux dernières années comme chef de l’opposition. Alors qu’il aurait dû se servir de ces deux années comme d’un tremplin pour le projeter encore plus près du pouvoir, il a plutôt complètement foutu en l’air cette chance qui, malheureusement pour lui ne reviendra pas. Les gens ont compris que si il ne peut diriger l’opposition, comment diable, fera-t-il si on lui donne le pouvoir. Selon les résultats qu’il obtiendra au soir du 8 décembre, Dumont devra faire un examen de conscience. Rester ou partir. Vingt ans dans l’opposition c’est beaucoup pour un chef. À moins qu’il retourne d’ou il vient, chez les libéraux et forcer une campagne au leadership contre Charest. Alors pour moi, il ne reste que le Parti Québécois. Avec ses défauts et ses tiraillements. Je ne peu me résoudre à voter pour un autre parti. Pourquoi ne pas annuler mon vote, me diriez-vous. Tout simplement parce que j’ai peur que ça bénéficie aux libéraux.