dimanche 30 août 2009

Curieux, vous dites?

Aujourd’hui on va sortir de la politique, pour vous parler un peu de ce Curieux Georges.
Remontons à il y a environ deux ans, moment ou je devais renouveler mes polices d’assurance. Fier du fait que j’avais cessé de fumer deux ans au paravent, je demande ma ristourne comme non fumeur. La compagnie d’assurance exige donc une prise de sang à fin d’officialiser la chose. Surprise! À la réception des résultats on me refuse la clause dite «non-fumeur». Ici, petite mise au point : La clause non-fumeur ne concerne pas seulement le tabagisme. Avec la prise de sang ils peuvent voir beaucoup de chose. Alors attention et surtout ne cancellé pas votre police d’assurance à cause d’un résultat de ce genre car vous pourriez ne plus être assurable. Bref, j’exige le rapport de cette prise de sang et comme je n’y comprends que dalle et que je ne suis pas de bonne humeur, je le mets de côté jusqu’à il y a deux semaines.

Lors de mon départ pour la France je pesais 181 livres, à mon retour 181 livres. Après toutes ces crèmes, croissants, chocolatines, pains et sauces, j’étais assez fier de moi. Mais il faut dire que nous avons énormément marché durant ces quinze jours, ce qui fit contrepoids :o). Mais depuis le mois de janvier, curieusement, je maigris et ce de façon régulière. Au début, je suis assez content. Il faut dire que je passe du 32 à 34 de ceinture. Sauf que la dégringolade continue au point ou à la miaou :o) je ne pesais plus que 159 livres et ce sans aucuns exercice. Je prends donc la décision de voir mon médecin (Avec beaucoup de pression extérieure). Je lui montre les résultats de la compagnie d’assurance, puis elle m’examine un peu partout (Oui mon médecin est une Elle. Non pas comme celles de l’émission à Série Plus). Comme ça faisait cinq ans qu’elle ne m’a pas vue, je lui ais dis : Vas-y gâte toi la grande :o). Mercredi le 26 août, mon médecin m’appelle et me demande tout de go, le numéro de télécopieur de ma pharmacie. Je crois percevoir qu’il y a urgence en la maison. Le verdict tombe. Je suis dans un magasin à l’heure du déjeuner. Je cherche un appui sur une colonne afin de me sentir confortable pour prendre en note toutes les indications qu’elle me lance une après l’autre. Stop! Bref elle raccroche et en l’espace d’une fraction de seconde, je passe de Curieux Georges à SUCRE D’EORGES :o). Oui, mes amis mon taux de sucre est anormalement élevé. Les plus grandes atrocités me passent alors dans la tête : vais-je devoir me priver de dessert le restant de mon existence? Si l’on peut encore parler d’existence! Vais-je devoir me disputer avec les oiseaux afin de me nourrir à même leurs cages? Ou pire, vais-je devoir, en cachette, la nuit, en longeant les murs du corridor, voler un ou deux raisins dans ce réfrigérateur qui me sera maintenant interdit? Ha! Cruelle destinée que la mienne. Donc le soir même je me dirige nonchalant et tête basse vers la pharmacie ou d’ordinaire je n’achète que du parfum, du shampoing, des papiers mouchoir et autres produits qui me sert à prendre soin de ce corps qui aujourdhui me trahi. Je me dirige donc dans ces allées inconnues pour moi ou se promène de drôles de personnages, courbés, enrhumés, fripés, bref maganés. Voyez à quel point j’étais perturbé, alors qu’on me demande ma carte d’assurance-maladie, je tends à la pharmacienne ma carte de guichet. Me voilà donc équipé d’une pilule et d’une machine à perforer les doigts deux fois par jour afin de calculer mon taux de sucre. Je tiens à vous dire que je suis plus élevé que les taux bancaires, le taux de chômage et le taux d’imbécilité de nos politiciens mit ensemble. Première prise : 19,6 vous êtes sûrement intéressés à savoir quel est la normale? 4 à 6!!!????? À suivre…de très près.

Pour vous changer les idées et vous permettre de reprendre vos sens, voici des surnoms que vous pourrez ajouter à votre vocabulaire si vous connaissez des gens qui, comme moi souffrent d’un trop de sucre: Pour une femme : Une tarte au sucre. Un homme en extase devant une belle femme : Un baba au rhum. Une soviétique : Une Charlotte Russe. Une grosse, mais énorme madame : Une cabane à sucre. Un imprimeur, facile : un mille feuilles. Une sœur grise : Une religieuse. Les victimes de Lacroix : Roulés au chocolat. Plusieurs dames esseulées : Les îles flottantes. Si vous rencontrez Jean Charest vous pouvez l’appeler : La Crêpe, il adore ça. Puis il y a aussi les petites phrases tendres comme : Hey! Le chausson, tu peu ben faire d’la brioche à rester effoiré comme une crêpe au sirop. Pis toé la tarte, t’es-tu vu la fraise avec tes flans qui s’élargissent. T’a beau mettre toutes les crèmes que tu veux, t’as l’air pareil d’une charlotte. Pour ma part je vais prendre pour un temps le sobriquet de «SUCRE D’EORGES» en autant que je ne devienne pas trop vite : «Une Canne à Sucre». (Ce paragraphe demeure une blague, vous l’aurez compris :o).

2 commentaires:

Karine a dit…

Pas de surprises pour moi, qui fut du voyage en France...Écoutez, quand le 3 quart des photos prisent de sucre d'Eorges, ont une patisserie en toile de fond...On comprend bien des choses!!!

Je suis très contente que tu fasses face a la réalité, et je me ferai un devoir de te servir des raisins et des graines, quand tu viendras me visiter...

Parceque penses-y bien; toi qui déteste la cabane a sucre...Tu pourais finir en grand-père dans le sirop d'érable! :)

Nathalie a dit…

Sucre d'Eorges?! Mais c'est complètement mignon! Et tu peux parier qu'avec ça, tu n'entendras plus la fin de toutes les jokes sucrées jamais inventées!

N'empêche, je pense que tous ceux qui te connaissent ont leur propre pièce à conviction concernant tes affaires brassées avec le sucre. Oui, la France a le dos large, mais pas plus qu'une table de cuisine carrée. J'ai dans la tête cette image bien nette d'une photo de longue, looongue date: c'est un gros plan de ta face, Sucre d'Eorges, dans un pet à'crème fouettée...

Dépendant comment c'est apprêté, c'est bon, des raisins! Juré!