dimanche 15 novembre 2009

Oui, je me souviens.

15 novembre 1976, le Partit Québécois prenait le pouvoir pour la première fois. L’espoir d’un peuple venait de voir le jour. Qu’en reste-t-il 33 ans plus tard? Ou en sommes-nous après deux référendums : 1980 perdu parce que trop tôt, mais nécessaire et 1995 volé par le Canada contre un Québec beaucoup trop pur et surtout plus soucieux des lois. Que reste-t-il de ce peuple qui au soir du 15 novembre était prêt à faire sauter le toit du Centre Paul-Sauvé, seulement avec leur foi, leur rêve et leur enthousiasme. Ce peuple est-il trop occupé par son petit bonheur personnel pour oublier de penser à l’avenir des prochaines générations? Va-t-il falloir faire nos discours en anglais pour qu’ils comprennent le message? Peut-être devrions-nous donner un mandat à TiViA de faire un «Pays académie» ou une «Occupation double du territoire» pour que les gens s’intéressent au Québec? Le Parti Québécois est-il encore celui qui pourrait nous conduire sur la route de l’indépendance? Je commence à en douter. Mais il demeure encore le seul véhicule qui nous propose cette option. On dit que ce parti devrait faire plus de place aux jeunes, mais les jeunes la veulent-ils cette place? Si oui, qu’ils la prennent au plus vite, il y a urgence en la maison. Nous reste-t-il encore un peu de fierté autre que pour les biens matériels? Je l’espère de tout cœur. Certains diront que je suis un rêveur. Oui, je suis un rêveur et oui je rêve encore. Un peuple qui rêve est un peuple vivant. Mais en ce soir du 15 novembre 1976 nous n’avons pas rêvé. Non! Nous étions des centaines de millier à réaliser ce rêve qui devait nous propulser vers un avenir, notre avenir. C’est pourquoi je suggère aux jeunes surtout et aussi aux autres de regarder cette vidéo jusqu’au bout. Moi elle me donne encore des frissons. (Si la vidéo n’apparaît pas, cliquez sur le lien suivant) René Lévesque prend le pouvoir (Novembre 1976)

samedi 31 octobre 2009

Rien ne change, sauf l'heure.

Les élections municipales
Il ne sera pas facile de faire son X dimanche le 1er novembre. Montréal ne peut se permettre un autre mandat avec à sa tête un Gérald Tremblay, qui depuis huit ans c’est comporté comme les trois petits singes de la sagesse orientale : Il n’a rien vu, il n’a rien entendu et surtout il n’a rien dis et j’ajouterais, il n’a rien fait. Avec Bergeron la ville se retrouverait avec le même genre d’équipe sans expérience comme l’ADQ lorsqu’elle formait l’opposition officielle. Nous avons eu chaude. Il reste Louise Harel. Je sais, vous me direz que c’est une ancienne ministre. Mais avez-vous remarqué que les gens se souviennent de son passage au gouvernement? C’est parce qu’elle a accompli certaines choses, pas toutes bonnes, j’en conviens. Lorsque l’on ne fait rien, on ne fait pas d’erreur. Qui se souvient que Gérald Tremblay a déjà été ministre dans un gouvernement libéral? Si je peu donner mon avis sur toutes ces élections municipales (ben oui je peu, c’est mon blogue). Donc, si je peu vous donner mon opinion, nous ne devrions pas voter pour un parti, mais contre un parti et foutons à la porte toutes les organisations qui demande un renouvellement de mandat. Nous aurons au moins fait un petit ménage en attendant que les nouveaux élus se fassent des petits amis.

La grippe A(H1N1)
Paniquons bonnes gens! Nos dirigeants trouvaient qu’une majorité du peuple refusait la vaccination. Alors ils nous ont fait une campagne de peur et de culpabilité. Enfer et damnation à ceux qui refuseraient «la» piqure salvatrice. Puis avec l’aide des médias électroniques et les témoignages accusateurs, l’opinion a commencé à changer. Paniquons pas bonnes gens! Il n’y a pas assez de vaccins pour tout le monde. Du moins pas tout de suite. De plus grâce au fantastique hélicoptère de TiViA qui nous montre tous les jours les files de gens attendant «la» piqure miracle. On se croirait au temps de la guerre en Bosnie. Et toutes ces entrevues à la recherche d’un scandale ou d’un témoin en gougoune qui pourrait faire la une du bulletin de fin de soirée. Paniquons bonnes gens! Car les grandes pharmaceutiques ont besoin de notre aide comme les banques américaines ont eu besoin du bon peuple pour les sortir de la merde dans laquelle elles c’étaient mise et qui recommence, moins d’un an plus tard à se voter des bonus encore plus faramineux qu’avant.

Halloween
Cette année je serais déguisé de plus en plus en Georges et de moins en moins en Sucre. Par contre il paraît que Jean Charest vat encore se déguiser en courant d’air cette année et que son ministre des finances sera en Vincent Lacroix. Trois ministres libéraux vont se déguiser en invité, à moins que ce soit seulement en moussaillons sur un certain bateau. Gérald Tremblay a choisi le costume de contracteur, c’est celui qui passe le plus inaperçu à l’hôtel de ville, dit-il. La mairesse de Boisbriand pour sa part a jugé qu’elle faisait assez peur comme ça. Benoit Labonté vat personnifié le personnage de Menteur Menteur dans le film du même nom. Les membres de l’ADQ vont se déguiser comme la troupe de danseurs dans la vidéo de «Thriller de Michael Jackson». Le maire Labeaume, en César régnant sur sa ville quelque peu nordique et sur son Colisée. Louise Harel et Pauline Marois, la première en mairesse et la deuxième en première ministre, mais il paraîtrait qu’elles n’ont pas encore trouvé l’endroit ou acheter ces déguisements. Pouvons-nous arrêter nos jeunes conducteurs de se déguiser en jeunes sur civières. Et enfin, stoppons les déguisements camouflés dans une boîte en bois recouverte d’un drapeau unifolié, qui nous sont livré régulièrement d’Afghanistan.

samedi 26 septembre 2009

Curieuse la vie




“C’est là que tous les matins, je m’assieds, regarde vers le nord, et pense en souriant à tous ceux que j’aime, là-bas, tous là-bas…«Renée Wathelet»

Une blogueuse assassinée. Je ne la connaissais pas, je ne l’avais jamais lu. Mais tout comme moi et comme des milliers d’autres, elle aimait écrire sur le net et partager avec ses lecteurs, souvent de purs inconnus, des opinions, des histoires de voyages ou simplement une photo. Elle s’était installée paisiblement sur une petite île du Mexique sans savoir que son destin l’y attendait et lui enlèverait la vie, sa vie. Non, je ne connaissais pas cette femme que ses amis appelaient sympathiquement «la nomade».
Suggestion site : http://endirectdesiles.com/




«La vie est propre à celui qui la vit» Nelly Arcans

L’auteur Nelly Arcan c’est enlevé la vie à l’âge de 36 ans. Comment une femme pleine de talent, intelligente et jolie peut en arriver là? J’ai terriblement de difficulté avec le suicide. Quel est se mal de vivre qui pousse les gens à en finir avec la vie? À rejeter du revers de la main tous ceux qu’ils aiment, tout ce qu’ils ont accompli. Le suicide n’a ni sexe, ni âge. Il frappe sans distinction de fortune ou de classe. Nelly Arcan avait tout pour réussir, du moins nous voulions le croire, mais elle, y croyait-elle? Son dernier ouvrage «Paradis clé en main» traitait justement du suicide. Mais contrairement à elle, son personnage principal a choisi la vie. Nelly Arcan a choisi de fermer son cahier de note et son crayon. Nelly Arcand n’avait plus rien à nous dire. La chose la plus importante qu’elle voulait dire à ses lecteurs, elle vient de le dire.
Suggestions lecture : «Putain» publié en 2001
Suggestions lecture : «Folle» publié en 2004


«La liberté n'est pas une marque de yogourt» Pierre Falardeau

Pierre Falardeau, cinéaste, écrivain et indépendantiste, n’est plus, il c’est éteint hier des suites d’un cancer. Pour ceux qui ne le connaissait pas, Falardeau fut un de nos grands cinéastes qui laissera dans la cinémathèque des films comme : «15 février 1839», qui relate les dernières 24 heures de deux Patriotes de 1837 dont Chevalier de Lorimier qui fut pendu au Pied du courant. Puis «Octobre» qui raconte l’histoire du Front de libération du Québec (FLQ) en 1970 et plusieurs autres. Les plus jeunes se souviendront de «Elvis Gratton I, II, III» Ces comédies dramatiques lui ont servi à financer ses autres réalisations. Pour la télévision il n’a réalisé que la première saison de «Elvis Gratton». Reconnu pour ses opinions franches et cinglantes, dont celle lors du décès de Claude Ryan, journaliste et ancien premier ministre du Québec. Malgré le fait qu’il ne faisait pas l’unanimité au sein des souverainistes, la cause perd un grand défenseur du Québec et de son indépendance.
Adieu Pierre et merci!
Suggestions site: Pierre Falardeau : Le blogue - Octobre
Suggestions site: Pierre Falardeau : Le blogue – L’enterrement du Bonhomme Carnaval


Bilan de santé de «Sucre d’eorges»

Fidèlement je prends tous les jours mes prises de sang et ma lecture principale est maintenant le dos des boîtes de céréales ou les étiquettes de pots de confiture. Ma vie est devenue une calculatrice ou tout ce mesure en gramme ou en pourcentage. Bref le moment le plus agréable de mes journées est celui ou assis dans un coin du salon, recroquevillé sur moi-même, je déguste jalousement mes deux biscuits secs. À suivre.
Santé en chiffres au 26 septembre 2009. Sucre : 9.8 – Pression : 135/70 – Poids : 162,6

dimanche 30 août 2009

Curieux, vous dites?

Aujourd’hui on va sortir de la politique, pour vous parler un peu de ce Curieux Georges.
Remontons à il y a environ deux ans, moment ou je devais renouveler mes polices d’assurance. Fier du fait que j’avais cessé de fumer deux ans au paravent, je demande ma ristourne comme non fumeur. La compagnie d’assurance exige donc une prise de sang à fin d’officialiser la chose. Surprise! À la réception des résultats on me refuse la clause dite «non-fumeur». Ici, petite mise au point : La clause non-fumeur ne concerne pas seulement le tabagisme. Avec la prise de sang ils peuvent voir beaucoup de chose. Alors attention et surtout ne cancellé pas votre police d’assurance à cause d’un résultat de ce genre car vous pourriez ne plus être assurable. Bref, j’exige le rapport de cette prise de sang et comme je n’y comprends que dalle et que je ne suis pas de bonne humeur, je le mets de côté jusqu’à il y a deux semaines.

Lors de mon départ pour la France je pesais 181 livres, à mon retour 181 livres. Après toutes ces crèmes, croissants, chocolatines, pains et sauces, j’étais assez fier de moi. Mais il faut dire que nous avons énormément marché durant ces quinze jours, ce qui fit contrepoids :o). Mais depuis le mois de janvier, curieusement, je maigris et ce de façon régulière. Au début, je suis assez content. Il faut dire que je passe du 32 à 34 de ceinture. Sauf que la dégringolade continue au point ou à la miaou :o) je ne pesais plus que 159 livres et ce sans aucuns exercice. Je prends donc la décision de voir mon médecin (Avec beaucoup de pression extérieure). Je lui montre les résultats de la compagnie d’assurance, puis elle m’examine un peu partout (Oui mon médecin est une Elle. Non pas comme celles de l’émission à Série Plus). Comme ça faisait cinq ans qu’elle ne m’a pas vue, je lui ais dis : Vas-y gâte toi la grande :o). Mercredi le 26 août, mon médecin m’appelle et me demande tout de go, le numéro de télécopieur de ma pharmacie. Je crois percevoir qu’il y a urgence en la maison. Le verdict tombe. Je suis dans un magasin à l’heure du déjeuner. Je cherche un appui sur une colonne afin de me sentir confortable pour prendre en note toutes les indications qu’elle me lance une après l’autre. Stop! Bref elle raccroche et en l’espace d’une fraction de seconde, je passe de Curieux Georges à SUCRE D’EORGES :o). Oui, mes amis mon taux de sucre est anormalement élevé. Les plus grandes atrocités me passent alors dans la tête : vais-je devoir me priver de dessert le restant de mon existence? Si l’on peut encore parler d’existence! Vais-je devoir me disputer avec les oiseaux afin de me nourrir à même leurs cages? Ou pire, vais-je devoir, en cachette, la nuit, en longeant les murs du corridor, voler un ou deux raisins dans ce réfrigérateur qui me sera maintenant interdit? Ha! Cruelle destinée que la mienne. Donc le soir même je me dirige nonchalant et tête basse vers la pharmacie ou d’ordinaire je n’achète que du parfum, du shampoing, des papiers mouchoir et autres produits qui me sert à prendre soin de ce corps qui aujourdhui me trahi. Je me dirige donc dans ces allées inconnues pour moi ou se promène de drôles de personnages, courbés, enrhumés, fripés, bref maganés. Voyez à quel point j’étais perturbé, alors qu’on me demande ma carte d’assurance-maladie, je tends à la pharmacienne ma carte de guichet. Me voilà donc équipé d’une pilule et d’une machine à perforer les doigts deux fois par jour afin de calculer mon taux de sucre. Je tiens à vous dire que je suis plus élevé que les taux bancaires, le taux de chômage et le taux d’imbécilité de nos politiciens mit ensemble. Première prise : 19,6 vous êtes sûrement intéressés à savoir quel est la normale? 4 à 6!!!????? À suivre…de très près.

Pour vous changer les idées et vous permettre de reprendre vos sens, voici des surnoms que vous pourrez ajouter à votre vocabulaire si vous connaissez des gens qui, comme moi souffrent d’un trop de sucre: Pour une femme : Une tarte au sucre. Un homme en extase devant une belle femme : Un baba au rhum. Une soviétique : Une Charlotte Russe. Une grosse, mais énorme madame : Une cabane à sucre. Un imprimeur, facile : un mille feuilles. Une sœur grise : Une religieuse. Les victimes de Lacroix : Roulés au chocolat. Plusieurs dames esseulées : Les îles flottantes. Si vous rencontrez Jean Charest vous pouvez l’appeler : La Crêpe, il adore ça. Puis il y a aussi les petites phrases tendres comme : Hey! Le chausson, tu peu ben faire d’la brioche à rester effoiré comme une crêpe au sirop. Pis toé la tarte, t’es-tu vu la fraise avec tes flans qui s’élargissent. T’a beau mettre toutes les crèmes que tu veux, t’as l’air pareil d’une charlotte. Pour ma part je vais prendre pour un temps le sobriquet de «SUCRE D’EORGES» en autant que je ne devienne pas trop vite : «Une Canne à Sucre». (Ce paragraphe demeure une blague, vous l’aurez compris :o).

mercredi 19 août 2009

Curieux saute sa coche

Ceux qui me connaissent bien, savent à quel point j’aime le Québec et la langue française. Ils savent aussi que je suis capable de bien utiliser cette langue pour me porter à sa défense. Bref, j’aimerais vous raconter ce qui m’est arrivé cette semaine. L’entreprise pour laquelle je travaille a décidé d’offrir à ses représentants, une formation afin d’aider à la dynamique de l’équipe de vente. Étant dans la représentation depuis près de quarante ans, je me suis dit que je pourrais sûrement tirer quelque chose de positif de ce programme. Donc la semaine dernière nous recevons un questionnaire que nous devons remplir individuellement au meilleur de notre connaissance et le retourner par internet à la personne qui doit nous donner la formation. Vous me permettrez ici de continuer à la première personne. Hier je reçois donc les résultats de cet exercice. Anxieux de voir ou je me situe selon ce teste, je saute dans le courriel. Bien mal m’en prit, les résultats et l’analyse sont en anglais. Je cherche la version française et c’est à ce moment là que je saute une coche. Il n’y a pas de version française. Aujourd’hui 18 août 2009 au Québec, on me fait parvenir à moi, une analyse totalement en anglais, sans même une explication. Je fais ni une, ni deux et j’écris un courriel à celui qui par manque total de jugement c’est permis cette encartâtes en toute connaissance de cause. Voici le courriel que je lui ais fait parvenir :

«Bonjour monsieur Xxxx

Je viens de recevoir mon évaluation. Ho! À ma grande surprise les résultats de mon évaluation me sont arrivés, j'espère par inadvertance, en anglais seulement. Je vous serais gré de bien vouloir me retourner cette évaluation en français. Si le cas échéant, ce n'était pas possible, je me verrais dans l'obligation de remettre en question ma participation à votre programme. J'ai énormément de difficulté avec le fait que les gens nous fasse parvenir un document entièrement en anglais sans que le «Client» en fasse la demande. Je ne sais pas comment cela se passe dans votre province, mais dans la mienne la langue officielle est le français et les documents en anglais sont fourni à la demande du «Client» seulement. Il est regrettable monsieur, mais dans mon optique vous partez deuxième, malgré les bons mots qu'on m'a dits de vous.

En espérant que vous allez remédier à cette situation, et dans l'attende des nouveaux documents,
Recevez monsieur, mes salutations les plus distingués.

Curieux Georges
Conseiller chez Xxxxxx inc.»

Ce monsieur dont je tairais le nom, m’a répondu que ce teste venait d’une firme de Boston, une des plus reconnue et qu’il n’y avait pas de version française. Mais qu’il ferait tout l’exercice avec moi lors de notre rencontre. Hey! J’ai besoin de personne pour m’aplanir la route sous les pieds, je ne suis pas handicapé, je suis francophone. De plus dans sa réponse aucun «Je suis désolé» ou «je m’excuse». Adieu respect, bonjour arrogance. Comment voulez-vous que tout ceux qui débarque ici nous respecte, alors que nous ne nous respectons pas entre nous? Des petits minoritaires francophones de ce genre il en existe des milliers au Québec. Des gens qui sont prêt à tout pour se faire croire qu’ils sont comme leurs maîtres anglophones. Pauvres minoritaires, vous aurez beau baptiser vos enfants avec des prénoms anglais. Vous aurez beau parler comme un médiocre traducteur : une phrase en français, une phrase en anglais, vous serez toujours considérez comme de petits minoritaires chez les anglophones. Soyez assuré que je n’ais rien contre les gens qui parlent anglais, je les envi même. J’en ais contre ceux qui pratiquent l’applaventrisme et qui croient que sans les anglophones point de salue. Ces gens sont prêts à renier leurs ancêtres qui se sont battu, parfois au prix de leur vie et même à grand coup de revanche des berceaux pour que leurs enfants puissent continuer de vivre en français. Merde! Québec, quand vas-tu te relever?

mardi 4 août 2009

Macédoine d'après vacances

Publicités télé :
Au Québec une loi interdit la publicité aux enfants. Pourrait-il y avoir une loi qui interdirait aux agences de faire des pubs débiles tels : un enfant qui tape sur la tête de son imbécile de père avec une batte de plastique, alors qu’il est couché sur un divan.
Une autre ou la mère sans autorité offre à son petit mongol de manger des céréales à la vanille. Alors qu’elle insiste, son petit «chérubin» lui répond : J’EN VEUX PAS! Sur un ton qui me laisse beaucoup de place pour lui faire avaler ses céréales, quitte à prendre la batte de plastique de l’autre débile.


Celle de la nourriture pour chat avec le brillant félin castré qui se prend pour un matou qui saute partout. La même pub avec une femme aurait fait sortir les griffes des féministes à moustaches et autres cucul-la-praline. Celles-là même qui n’osent pas se prononcer sur le port du voile ou sur les crimes d’honneurs comme celui qui c’est produit à Kingston.

Une dernière, celle de la vaginite à levure. Vous savez la publicité ou l’on fait parler et rire un vagin dans une bulle de texte comme dans les bandes dessinées. Parlez-moi d’un créateur. Ce doit être le même qui a fait la pub des céréales qui «soulage» vos petits matins et qui se promène lui aussi avec une bulle de texte, mais sur le ventre cette fois. J’imagine tout ces cerveaux réunies autour d’une table : Hey! J’ai une idée, on colle une bulle de texte sur une fille à la hauteur de sa, son, heu, vagin là et on la, heu, le fait parler. Et l’idée est approuvée à l’unanimité. Wow! Puis l’autre ti-coune dans un autre bureau, récupère l’idée et la colle sur le ventre d’un bonhomme qui a réussi à se soulager. Mais il n’a pas eu le courage de coller la bulle au bon endroit.

Chaises déroutantes :
Il y a quelques années la Fédération ou Association des handicapés du Québec faisait campagne pour que les municipalités du Québec fassent, sur les coins de rues, des descentes afin que ceux-ci puissent monter les chaines de trottoirs avec leurs chaises. Ce qui était pour ma part une belle initiative. Après des investissements de plusieurs millions de dollars, les chaises roulantes… roulent dans les rues!!!

Stationnements :
Après les espaces pour les handicapés, utilisé surtout par des madames pour allez magasiner et dont l’handicape est plus d’ordre mental que physique. Il y a les espaces pour les futures mamans et celles pour les petites familles. Il y a aussi les machos avec leurs 4 x 4 qui prennent deux places parce que trop innocents pour se stationner droit. À quand des places pour les baby boomers; bonne chance les jeunes. Dites vous que la vie est un immense stationnement, il n’est pas facile d’y trouver sa place.

Témoins :
Je ne sais pas pour vous, mais moi les témoins qui passent aux nouvelles, pu capable! Le gars d’une vingtaine d’années roulait en fou avec un verre dans le nez, tue sa blonde et handicape l’autre chauffeur. Le témoin : «C’est un bon gars, y roulait vite, mais c’est un bon gars». Hey! Le twite ton bon gars y’a pas tête, ton bon gars est un criminel. Un autre tue sa femme et ses enfants à cause d’une séparation. Le témoin : «Y faisait pas trouble. Y parlait à parsonne, mais c’était des bon voisins. Ha! y’était séparé, on savait pas». Hey! La gougoune de patio, si tu ne sais rien reste derrière ton rideau. On dirait que c’est toujours les mêmes témoins, peu importe l’évènement ou l’accident. D’après moi ils sont toujours dans le coffre arrière de la voiture du journaliste avec leurs camisoles ou leurs jaquettes.

Petite suggestion de lecture : Derrière l’État Desmarais : Power
Écrit par Robin Philpot, publié chez Les intouchables, 186 pages.
«Voyez comment un homme avec son pouvoir, peut changer le destin tout entier d’un peuple en affaiblissant son économie et en faisant de nos premiers ministres tant fédéral que provincial, de simples marionnettes dont il peut couper les fils à tout moment selon ses caprices».

samedi 11 juillet 2009

Qui est le vrai premier ministre?

Franco ontarien de naissance, Paul Desmarais arrive chez Power Corporation Canada (PCC) en 1981. PCC a des actifs dans les domaines comme le masse média dont Gesca qui publie La Presse, les pâtes et papiers comme Abitibi-Bowater et bien sûre dans les services financiers. Très impliqué en politique canadienne et québécoise dont l’ingérence est connue, il est de plus un défenseur acharné du fédéralisme canadien.

Paul Desmarais accrocha aussi son ancre en France avec l’aide des industriels Dassault, Peugeot et autres magouilleurs de la finance européenne. Paul Desmarais fait parti aussi du Groupe Carlyle avec la famille Bush et le demi-frère de Sarkozy entre autre. Carlyle est impliqué dans la construction du port méthanier Rabaska. En France, Nicolas Sarkozy privatisa quelques compagnies, dans lesquelles Desmarais a investit. Sarkozy avait donc une dette envers Desmarais, car celui-ci avait financé sa campagne électorale, donc son élection. Le petit président français remercia Desmarais en lui remettant la légion d’honneur. Puis sur les conseils de Desmarais, Sarkozy qui est un parfait ignare en politique Québécoise, bafoue les souverainistes Québécois dans un discours sans queue ni tête en les traitant de sectaires. Le petit président français dût s’excuser sous les pressants conseils de l’assemblée nationale française. J’en déduis que c’est cette journée que Desmarais souffla à l’oreille de Sarkozy l’idée de décorer aussi Jean Charest lors de son prochain voyage. Ce qui fut fait. Un peu plus tard Charest en remerciements et en bon caniche castré décorera les fils à Desmarais.

Pour votre compréhension je me dois de vous dire que Desmarais fut l’employeur de Pierre-Elliot Trudeau, Jean Chrétien, Paul Martin et Brian Mulroney tous anciens premiers ministres canadiens. Rouge ou bleu, ce genre d’homme mange à tous les râteliers. Il sera sûrement le prochain patron d’Ignatieff et de Jean Charest. Il paraît qu’ils ont besoin d’un monsieur pipi dans les toilettes de Power Corporation. Pour solidifier les liens, la fille de Chrétien a épousé André Desmarais, un des fils à papa. L’autre belle-fille est organisatrice de «party» pour les libéraux en plus d’être présidente de la Chambre de commerce de Montréal. Vous devez vous en rappelé, c’est elle qui a offert la tribune de la chambre de commerce à l’ancien président de la Caisse de dépôt, Henri Paul Rousseau le petit copain de beau-papa. Ce doit être elle aussi qui apporta les petits fours lorsque Sabia alla se pointer dans les bureaux de Power Corporation pour prendre ses ordres. Dites-vous bien que Desmarais, donc Power Corporation viennent de prendre le contrôle de la Caisse de dépôt du Québec. Voilà pour quoi Desmarais a fait l’acquisition d’Henri Paul Rousseau. J’ai bien dit acquisition. Je crois malheureusement pour le Québec que Rousseau était en mission à la Caisse de dépôt pour l’affaiblir avec l’accord du gouvernement Charest. On n’engage pas un bonhomme qui vient de perdre 40 milliards pour rien. Qu’en pensez-vous?

Ce qui m’attriste c’est le silence des partis d’oppositions et de l’ensemble des médias. Il est vrai que Desmarais contrôle aussi des journaux dont La Presse, ses journalistes et son éditorialiste. Paul Desmarais et Power corporation a fait main basse sur notre Caisse de dépôt et c’est le silence total. Pourquoi?