lundi 29 décembre 2008

Il existe!

Voici ce que le Père Noël m'a apporté.


Il faut toujours y croire. Mais dans mon cas je remercie la Mère Noël.

mercredi 24 décembre 2008

Il était une fois...

…Il y a très longtemps, un après-midi précédant la veille de Noël. Un petit garçon de six ou sept ans alla avec ses sœurs visiter les voisins de la maison d’à côté. Quelle ne fut sa surprise de voir dans la salle à manger, un immense sapin de Noël tout décoré. Lorsqu’ils repartirent, le petit garçon demanda pourquoi il n’y avait pas de sapin chez eux. Ses sœurs lui répondirent que ce n’était pas une tradition et qu’il n’y en avait jamais eu. Bref une réponse quelque peu évasive. Mais cette question trotta tout de même dans la tête des jeunes filles qui prirent sur elles-même de faire pour la première fois un arbre de Noël.

Comme elles n’avaient pas d’argent, elles eurent l’idée de faire couper une branche énorme dans le pin qui trônait au milieu de leur cours. C’est le frère un peu plus vieux qui se chargea de couper ladite branche. Ils installèrent l’arbre dans la salle à manger avec la complicité de leur mère. Les décorations furent confectionnées avec du carton, de la laine et du papier sur lequel ils firent des dessins. Une fois terminées, tout le monde fut satisfait du résultat. C’est alors que le petit garçon demanda à une de ses sœur de l’aider à écrire une lettre au Père Noël. Le lendemain, veille de Noël, il déposa sa lettre au milieu du sapin, bien en vue. Il voulait être sur que le Père Noël la verrait. Puis il alla se coucher et bien qu’il fut quelque peu énervé, il finit par s’endormir en rêvant au lendemain matin.

Au réveille le petit garçon se précipita vers l’arbre magique. Mais qu'elle fut sa déception de voir sa lettre au même endroit ou il l’avait laissé la veille. Sa sœur lui dit : Tu sais, le Père Noël ne ramasse pas toujours lettres que les enfants écrivent. Mais je suis convaincu qu’il l’a lu. Le petit garçon lui répondit avec les larmes aux yeux. Non. Je crois qu’il m’a oublié. Plus tard dans l’après-midi, alors qu’il regardait par la fenêtre, le petit garçon vit son papa arrivé avec un paquet dans les mains. Une fois dans la cuisine il déposa le paquet sur la table et dit : C’est des livres, il y en un pour chacun. Le petit garçon chiffonna sa lettre qu’il avait conservé dans l’espoir. Et j’embrassai mon père.

Malgré tout j’aime encore croire au Père Noël et la magie qui rend les yeux des enfants si brillants que l’on peu y voir tout le bonheur du monde.
Joyeux Noël et bonne années à vous tous.

dimanche 7 décembre 2008

Capitaine Canada? Non merci!

La campagne est maintenant terminé. J’espère qu’à la lumière des sondages, tout le monde n’a pas fait son choix définitif et que certains vont prendre le temps d’analyser les derniers commentaires de « Capitaine Canada ».
En voici une parue dans le Devoir d’aujourd’hui : « Ainsi, selon lu (Charest)i, il n'est pas question pour un éventuel gouvernement libéral de limiter la voracité des régimes publics qui cherchent à hausser les tarifs ou les cotisations. » C’est le même Charest qui en 2003 avait déclaré et je cite : « Il n’est pas question pour un gouvernement libéral d’augmenter les frais de garderies ». Trois mois après son élection les frais passaient de 5$ à 7$. C’est le même menteur qui a déclaré hier encore au journal le Soleil de Québec : « Nous n’avons pas préparé de plan d’urgence en cas de crise, car nous croyons que celle-ci ne sera pas si dure que prévu ». N’est-ce pas lui qui avait déclaré vouloir des élections pour obtenir un mandat claire à cause de la crise économique qui pointait à l’horizon?

C’est pour toutes ces raisons que je vais encore une fois voter pour le Parti Québécois, malgré le manque d’agressivité de Pauline. Malgré le fait que ce parti n’est plus capable depuis, je dirais Parizeau, n’est plus capable de s’assumer et de respecter les raisons premières de son existence. Pour ce qui de Mario et bien nous lui souhaitons bonne chance pour la prochaine fois. Je n’ai jamais vu un parti gaspiller aussi vite la chance que la population lui avait donné. Il mérite ce qui lui arrive. D’ailleurs Mario devrait retourner chez les libéraux et y déloger Capitaine Canada comme chef.

Prenez le temps d’allez voter, même si les choix qui s’offrent à nous ne sont pas des plus riches politiquement parlant. Pour ma part je m’en fait un devoir en espérant que d’autres comme moi feront penché la balance afin que nous ne subissions pas pendant les quatre prochaines années l’arrogance de Capitaine Canada.

Dernière heure : Charest demande aux Souverainistes de joindre les rangs des libéraux. Voyez-vous le genre de politicien nauséabond. Il accusait les libéraux fédéraux la semaine dernière de fraterniser avec le Bloc. Aujourd’hui il courtise les Souverainistes.

vendredi 28 novembre 2008

Aux larmes citoyens

Il n’y a pas longtemps je remettais en question la pertinence du Bloc Québécois. Je m’explique. Je me disais que si le Bloc disparaissait de la carte électorale fédérale, les Québécois n’auraient d’autres choix que de voter Libéral ou Conservateur. Avec le temps ils comprendraient que libéraux et conservateurs ne serviraient pas vraiment les intérêts du Québec. Comme dit le proverbe : Chassez le naturel, il revient au galop. Donc si vous suivez mon raisonnement, l’idée de souveraineté reprendrait du poile de la bête.
Mais à la lumière des évènements qui se passent à Ottawa, je dis merci au Bloc d’être encore là. Même minoritaire Harper essaye de nous faire avaler ses couleuvres. Le jeux des conservateurs est fort simple. Ils veulent tout simplement diminuer le poids du Québec dans l’échiquier canadien. Remarquez que je comprend fort bien leur point de vue. Ils veulent un Canada à leur image, ce qui est défendable. Sauf, et c’est la que le bas blesse, le Québec est encore dans le Canada et il ne voit pas le Canada de la même façon que les conservateurs. Alors nos petits amis canadians cherchent un moyen de passer outre le Québec. Comment? Premièrement en augmentant le nombre de député dans l’ouest ou ils ont leurs appuis. Deuxièmement en coupant les subventions aux partis politique, ce qui aurait pour effet d’affaiblir entre autre l’opposition qui vient du Québec et pour les libéraux de retourner aux commandites. Pour les conservateurs leur financement viendrait des pétrolières de l’ouest à qui ils doivent les deux dernières élections.


Pendant ce temps au Québec, on s’apprête à réélire les libéraux de Charest. Expliquez-moi comment un premier ministre qui n’est pas aimé et qui n’a rien fait de valable depuis six ans, obtient 40% du vote selon les sondages. Je veux bien croire que l’électorat anglophone et allophone lui sont acquis, ce n’est pas suffisant pour obtenir ce pourcentage. Pour l’instant il met la faute sur Pauline Marois pour tous les malheurs du Québec. Heureusement que la campagne achève, car il mettrait la faute aussi sur Parizeau ou pourquoi pas sur René Lévesque. Le plus drôle, c’est qu’il a encensé Pauline lors de son assermentation à l’assemblée nationale. Il lui a dit ceci : Vous avez fait madame, tellement pour le Québec, que je ne crois pas qu’un homme pourra un jour en faire autant’’. De l’autre côté il y a notre ami Mario. Mario qui vient de gâcher ses deux dernières années comme chef de l’opposition. Alors qu’il aurait dû se servir de ces deux années comme d’un tremplin pour le projeter encore plus près du pouvoir, il a plutôt complètement foutu en l’air cette chance qui, malheureusement pour lui ne reviendra pas. Les gens ont compris que si il ne peut diriger l’opposition, comment diable, fera-t-il si on lui donne le pouvoir. Selon les résultats qu’il obtiendra au soir du 8 décembre, Dumont devra faire un examen de conscience. Rester ou partir. Vingt ans dans l’opposition c’est beaucoup pour un chef. À moins qu’il retourne d’ou il vient, chez les libéraux et forcer une campagne au leadership contre Charest. Alors pour moi, il ne reste que le Parti Québécois. Avec ses défauts et ses tiraillements. Je ne peu me résoudre à voter pour un autre parti. Pourquoi ne pas annuler mon vote, me diriez-vous. Tout simplement parce que j’ai peur que ça bénéficie aux libéraux.

lundi 27 octobre 2008

Voyage en France - Jour 13

Le moment que nous voulions retardé le plus possible est maintenant arrivée. Dernière journée d'un voyage qui fut fantastique. Après une bonne nuit, je me sens en pleine forme, mais le coeur ne se sent toujours pas bien. Cette fois ce n'est pas la nourriture, mais le départ. Sur la route qui nous amène vers l'aéroport, j'essaye de regarder partout à la fois. J'étire un peu la têtes vers l'arrière pour voir encore une fois les Alpilles ou les cyprès derrière les maisons pêche et orange sous un soleil maintenant présent dans toute sa splendeur. Encore un peu loin, en plissant les yeux j'aperçois ou je veux apercevoir la Méditerranée, beaucoup plus belle que la veille sous ce soleil de Provence. Nous enregistrons nos bagages, puis nous retournons dehors pour emmagasiner encore un peu de se chaud soleil, un peu de ces paysages et de ces odeurs. Nous revenons à l'intérieur pour un peu de magasinage et un dernier petit pastisse.

Nous embarquons dans l'avion parmi les derniers passagers. Assis près du hublot, j'ai la chance pendant le décollage de revoir la Méditerranée, les Alpilles, les petits villages pêche et orange. J'étire encore le cou pour m'imprègne de ces images afin de les graver dans ma mémoire. Et comme on dit en provençal: ''Coquin de sort, que nous avons fait un beau voyage''. Mais dans cette avion qui me rapproche de mon Québec, j'ai le coeur gros.

Voyage en France - Jour 12

Temps ensoleillé, passage nuageux. Ça se réchauffe. Levé à 7H00 devions partir tôt, mais de belles discutions à saveur politique sont mené avec notre hôte, fait que nous sommes parti vers 9H30 seulement. En passant nous avons fort apprécié notre séjour à Barjac et nos hôtes très sympathiques. Nous voilà parti, mais c'est jour de marché au village, alors nous y faisons un tour. Nous achetons quelques souvenirs et enfin nous quittons Barjac en direction de Aix-en-Provence. Les paysages sont toujours aussi beaux et les odeurs des herbes de provence nous chatouilles les narines. L'Hôtel Cardinal est en plein centre ville et le trafic est dense, de plus la rue de l'hôtel est en réparation. C'est l'enfer. Nous laissons la voiture un peu plus loin et nous dirigeons à pied vers l'hôtel. Surprise! Une chambre seulement est réservée. Nous sautons sur l'occasion pour fuir cette ville beaucoup trop animée pour une nuit. D'autant que nous devons aller au bord de la mer et souper sur un petit port. Nous retenons nos chambres à Aubagne, plus près de l'aéroport. Après avoir déposé nos valises, nous partons vers la Méditerranée.

Depuis le début du voyage j'attends ce moment, revoir la mer la plus bleue au monde. Mais le temps et toujours gris et la mer l'est aussi. Qu'importe, elle est là. Belle entourée de montagnes, manque que le soleil. Nous enlevons nos chaussures, relevons nos pantalons et marchons dans l'eau, qui, malgré tout n'est pas du tout froide. Nous sommes à Cassis, petit port et village de villégiature coquet. Après avoir dîner sur le port: Pastis, moules et frittes, nous prenons la route des crêtes, d'où nous avons une vue imprenable sur la baie de Cassis. Après une vingtaine de kilomètres de route tortueuse avec d'un côté la falaise et la mer et de l'autre un précipice toujours sans garde fou, nous arrivons à Ciota. Déception, malgré une fête médiévale, nous sommes déçu. Ce village est mal entretenu. Nous décidons de retourner à Cassis pour notre dernier souper que nous voulons festif et copieux. Hélas, votre humble serviteur ne se sent pas bien. Es-ce à cause des odeurs de poissons qui émanent des restaurants ou tout simplement une accumulation de nourriture des douze derniers jour? Certaines mauvaises langues dirons que c'est à cause des nombreux desserts ingurgités au fils des jours. Bref, mon estomac a dit: ''Stop! Pu capable!'' Donc pendant que les autres souper, je dégusté une grosse bouteille de Perrier cuvée 2008. Les sauces à la crème, les frites, les fromages, les croissants, les petits pains au chocolat, les crèmes caramel, les îles flottantes et les crèmes brûles ont quelque peu eu raison de mon estomac. Après le souper, plutôt après leur souper, nous repartîmes vers l'hôtel préparer les valises et dormir notre dernière nuit sur le territoire français.

Voyage en France - Jour 11

Le Mistral commence à faire son travail. Le temps c'est un peu réchauffé et le soleil tente une percé. En cette période de l'année la Provence est 10 degrés sous les normales. Ce matin direction les Gorges de l'Ardèche dans le Rhône. Ici petit cours: Lorsque nous allons vers le nord comme ce matin, nous sommes en Rhône-Alpes et si nous descendons vers le sud comme hier (Avignon) nous sommes en Provence. Pourquoi? Parce que Barjac est à la limite nord de la Provence. Fin du cours. Plus nous roulons, plus nous montons. Plus nous nous sentons dans un autre monde. C'est aussi profond que haut. Une gorge immense creusée par des géants. Il n'y a pour ainsi dire pas de garde fou, sinon si petit (2 pieds). Nous comprenons vraiment le sens de l'expression ''à couper le souffle''. C'est un endroit ou les yeux rencontre le coeur. C'est-à-dire: le coeur monte dans votre poitrine et vos yeux descendent pour en voir encore et encore. Ici pas de chevreuils, mais des chèvres qui traversent la route, en se foutant totalement des voitures.

Après les gorges, nous descendons de ces montagnes un peu trop proches du ciel et nous nous dirigeons vers les Baux de Provence classé un des trois plus beau village de France. Perché sur une montagne, il surplombe une vallée verdoyante, d'où nous apercevons des maisons pêche et orange, tout cela ressemble à un film du temps des romains. Au hasard des ruelles nous apprécions la beauté des ces maisons médiévales. Soudain au tournant d'une maison, une place avec une terrasse. Vous avez compris c'est l'heure de la pause bouffe. C'est fou tout ce que l'on peu manger dans ce pays.

Sur la route du retour nous visitons deux autres villages, plus petits. La campagne provençale est magnifique avec ces mas et les Alpilles en arrière fond. Ici petit cours: Un mas est un ensemble de bâtiments de ferme et les Alpilles sont des chaînes de montagnes en miniature complètement dénudées. Fin du cours. Les routes sont bordé de Platanes et de Cyprès, arbres en grand nombres en Provence. Autre caractéristiques, les autoroutes du sud sont bordé des fameuses herbes de Provence comme: le romarin, la lavande, le thym et plusieurs autres ce qui procure une odeur fort agréable le long des routes. Dans tout ça il ne faut pas oublier l'accent du pays. Depuis notre départ nous avons croisé quatre accents différents: le parisien que tout le monde connaît, l'alsacien avec un fond d'allemand, le lyonnais quelque peu pointu et bien sûr le plus chantant, le provençal ou accent du midi. Ce soir nous souperons à Barjac. Déjà demain sera notre dernière nuit en France.