dimanche 19 juin 2011

Paris, jour 5


Le temps s’arrête! La batterie de ma montre est morte et le réveil est en retard d’une heure. Le plus drôle on s’en aperçoit seulement au restaurant parce qu’il n’y a plus de croissant et que le parisien semble moins pressé. Ce soir nous allons faire une visite des monuments de Paris en bateau et en autobus de nuit. Mais pour l’instant nous voulons voir le Panthéon qui se trouve à cinq minutes de l’appartement. Nous voyons sa coupole tous les jours en passant dans les rues du quartier. Nous montons donc la «montagne» Sainte-Geneviève. Le Panthéon a été construit en 1764 et dessiné par l’architecte Soufflot. Il fait parti du complexe universitaire dont La Sorbonne au cœur du Quartier latin. Il abrite les tombes de plusieurs personnalités tant militaires, politiques que culturelles. Nous sommes tellement entourés de collèges, Lycées et universités que si les étudiants décident de faire une manifestation comme ils en sont capables, nous ne pourrons sortir de notre rue pendant au moins une semaine. Qui dit université, dit bistros, cafés et de nombreuses librairies. Nous allons donc revenir beaucoup plus intelligents qu’à notre départ.

En après-midi nous redescendons sur le parvis de Notre-Dame pour visiter la Crypte archéologique. On y trouve les premiers vestiges de Lutèce (Paris) construite par les Romains en 27 av. J.-C. On y voit des murs de résidences, des embrasures de portes et de fenêtres, des quais et même les premiers aqueducs. Ces ruines furent découvertes en 1965 alors que la ville de Paris voulait construire un stationnement souterrain. Puis nous nous dirigeons vers le Marché aux fleurs et l’Hôtel de Ville de Paris, magnifique bâtiment lui aussi. Enfin l’heure du p’tit café vient de sonner au carillon. À moins de trois cents mètres nous voyons le Centre Georges Pompidou. Construction hétéroclite si l’en est une. Détesté d’abord par les parisiens, mais aujourd’hui adoré. Le temps nous manque ça sera pour la prochaine fois.
Nous décidons de souper à l’appartement car à 19h15 nous prenons l’autobus qui nous mènera au bateau pour notre visite des monuments de nuit. Petit souper froid peut-être, mais petit dessert tout de même : une religieuse et un Saint-honoré. Nous mangeons une demie religieuse chacun. Raisonnable? Ben quin! Nous mangerons la deuxième plus tard. Nous prenons donc l’autobus rue de Rivoli destination le quai des «Bateaux Parisiens» prêt de la Tour Eiffel. Étant donné que la nuit tombe très tard, on parle ici de 22h30 pour la noirceur complète. Nous ne verrons pas les monuments de nuit, du moins pas du bateau. Lors de la réservation je croyais que l’on ferait «autobus-bateau» mais nous avons fait «bateau-autobus». À la descente du bateau la nuit commençait à tomber et comme le ciel était couvert, les monuments commencèrent à s’éclairer plus tôt. Si vous avez la chance de visiter cette ville un jour, fait une visite nocturne. Si belle le jour, la nuit Paris est sublime et mystérieuse. Il semble que ceux qui ont fait son histoire se promènent dans ses rues. Les monuments mettent leur tenue de soirée or et ocre drapés d’ombres et se mirent dans la seine.  Au loin vous apercevrez la Tour Eiffel faisant scintiller sa robe de paillettes bleues et blanches. Cette vision restera gravée en vous pour toujours. En fin de compte la visite en autobus nous comble car nous visitons plusieurs quartiers que nous n’aurions pas vus. La visite se termine vers 23h30 et comme nous avons dîné tôt, nous avons une petite fringale. Nous entrons dans un petit bistro pour un petit en cas. Puis nous rentrons pour un dodo bien mérité avec la tête pleine de chose à dire. Bonne nuit ;o)x

samedi 18 juin 2011

Paris, jour 4


Ce matin levé très tôt le soleil va être encore parmi nous. Petit-déjeunons à l’appartement et allons prendre un taxi en direction de la rue de Rivoli ou nous attend l’autobus qui nous amènera au Château de Versailles, principale visite de la journée. Nous traversons la ville ou les parisiens se dirigent vers leurs boulots. Le trafic est-elle, que l’autobus doit faire des détours. Tout au long des 23 km qui nous séparent de Versailles, nous pouvons voir la différence qu’il y a entre le Paris touriste et le Paris banlieue, beaucoup plus froid dans ses constructions. Plus nous nous rapprochons de Versailles, plus nous réalisons la richesse de certaines demeures de la même époque que le château. Qui devaient êtres des pavillons de chasse ou des résidences de campagnes pour la haute bourgeoisie de l’époque. Puis, il apparaît dans toute sa splendeur, sa grandeur et sa richesse déjà bien visible de l’extérieur.

Il est à peine 10h00 et le stationnement est bondé d’autobus, tel une explosion de couleurs. Je ne sais à quoi pouvait bien service cette immense place devant le château, mais aujourd’hui en voyant tout ces touristes elle a vraiment sa raison d’être. Nous traversons les grilles dorées de la cours qui brillent au soleil. Faisant parti d’un groupe nous accédons plus rapidement à l’entrée du château ou comme à la Tour Eiffel nous passons sous un détecteur de métal et mettons nos bijoux, argent et appareil photo dans un scanneur. Puis nous voilà dans la première pièce. Déjà nous sommes éblouis : les portes immenses serties d’or, les meubles et les tapisseries respirent la richesse. La chambre du roi qui pouvait recevoir des dizaines de personnes sans que celles-ci ne se disputent un espace. Puis nous passons dans la chambre de la reine, toute aussi luxueuse. Nous voyons aussi une exposition de trônes et de sièges pour différentes classes de la société royale. Enfin nous arrivons dans la merveilleuse Galerie des glaces. Lieu ou se donnaient les grands bals et les gargantuesques réceptions sous des lustres immenses. Bref, la richesse au pouce carré : sur les murs, les planchers et les plafonds. Nous sortons à présent dans les jardins. Vous ne serrez pas surpris si j’emplois encore les mêmes qualificatifs. Des gazons et des fleurs à perte de vue, bordant des bassins magnifiquement encadré par une forêt luxuriante. Bref cette fois encore nous ne regrettons pas cette visite tellement enrichissante. Le château a une superficie de 63 154 mètres carrés. En plus des appartements royaux, on y trouve une chapelle, un opéra et 2300 autres pièces. Entre 3000 et 10000 personnes selon les jours pouvaient y vivre à demeures auprès du roi. Les jardins et les bassins sont l’œuvre de l’architecte Le Notre. Lorsque l’on voit cette richesse orgiaque on comprend les raisons de la révolution française.

De retour à Paris nous allons nous promener sur le boulevard Saint-Germain des Près pour notre petite pose café. Aujourd’hui, le Café de Flore, rien de moins. Puis nous allons nous préparer pour le souper. Nous choisissons un petit resto du quartier. Au menu steak frites et au dessert, crème glacé. Comme vous voyez je suis sage… j’oubliais il y avait aussi de la crème chantilly, mais très peu. Allez, à demain pour le jour 5 déjà.  ;o)x

jeudi 16 juin 2011

Jour 3 Paris


Mercredi, le soleil semble vouloir nous accompagner. Petit déjeuner prit sur le boulevard Saint-Germain des Près avec en toile de fond Paris qui rentre au boulot. Le trafic roule dans tous les sens, les motos coupent dans tous les sens et les piétons au milieu de tout ça se fient à leur sens. Nous descendons directement à la Seine au pied de Notre-Dame et nous prenons des billets pour deux jours sur le Batobus. Même principe qu’avec les Cars Rouge. Le Batobus vous transport sur huit sites différents. Vous montez et descendez à votre guise au fil de l’eau. Plus relaxant que le Car Rouge, mais avec une vision différente des monuments. Notre premier arrêt est le Jardin des Tuileries. Magnifique parc en continuité avec le Louvre et qui se termine à la place de la Concorde. Lorsque vous êtes en plein milieu du Jardin, vous constaterez la symétrie qu’il existe entre différent monuments de Paris : La Pyramide du Louvre, l’Obélisque de La Concorde, l’Arc de Triomphe et l’Arc de la défense du Paris des affaires. C’est quatre monuments sont parfaitement alignés. Malheureusement une photo ne peut montrer nettement se phénomène voulu par les urbanistes de la ville.

En traversant la rue de Rivoli, nous arrivons à l’angle de la rue des Pyramide. Les bâtiments avec à leur rez-de-chaussée des galeries couvertes sont d’une construction fascinante. Vous y trouverez aussi une statue de Jeanne d’Arc sur sa monture après sa victoire sur l’Angleterre et un des hôtels les plus chics de Paris : Le Regina. C’est tout à côté que nous faisons notre réservation pour la visite du Château de Versailles. Pour revenir à la rue de Rivoli, je voudrais seulement signaler, que lors de la révolution française, c’est souvent de cette rue que partaient les manifestations du peuple et c’est aussi sur cette rue que plusieurs opposants à la révolution et plus tard certains instigateurs à cette même révolution  sont venus s’y cacher. C’est aussi non loin de là, Place de la Concorde que la guillotine fut installée et c’est là que le roi Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants furent guillotiné de même que 2794 autres citoyens.

Nous reprenons le Batobus en direction de la Tour Eiffel que nous projetons de gravir en espérant que les ascenseurs fonctionnent. Mais avant, déjeuner sur l’herbe à l’ombre de la Tour, seul au milieu de milliers de personnes. L’attente pour les billets est respectable, une demi-heure. Puis l’ascension commence avec une halte au deuxième étage. Nous sommes déjà subjugués par la hauteur et par la vision de Paris. Ouf! Après quelques photos nous nous dirigeons vers un autre ascenseur pour la montée vers l’ultime 3è étage. L’attente est raisonnable : 1h15 depuis la file pour les billets. Mais l’attente se prolonge. Les gens s’impatientent. Il y des rumeurs. On aurait trouvé un sac à dos abandonné au troisième étage. Les gens de la sécurité nous propose d’attendre ou un remboursement. Nous décidons d’attendre nous sommes à 10 mètres de la porte d’ascenseur. Puis, c’est le choc, la Tour Eiffel doit être évacuée de toute urgence. Pas par les ascenseurs, mais par les… escaliers. Adieu beau rêve. Nous voilà exécutant une descente de 115 mètres. En descendant nous voyons les policiers vider littéralement la place sous la tour ou quelques minutes plus tôt des milliers de personnes se promenaient. En moins de 20 minutes un périmètre de sécurité avait été établi avec un policier à tous les cinq mètres. Le soir aux nouvelles… rien et le lendemain la tour reprenait vie mais…sans nous. Pour nous consoler, nous rentrâmes dans une chocolaterie ou tout se mange et nous avons acheté des macarons. Pour le souper nous avons mangé dans un restaurant français avec vue sur Notre-Dame. Au menu pièce de viande et comme dessert une succulente crème brûlée. Bonne nuit ;o)x

Jour 2 Paris


Nous avons tellement de choses à voir et à faire que je prends du retard. Aujourd’hui mardi 14 juin, la levée du corps a été un peu plus difficile à cause d’un couché tardif la veille et du décalage horaire. Même les marteaux piqueurs des rénovations d’en face ne sont venue à bout de notre fatigue. Donc premier petit déjeuner en terrasse, malgré le temps maussade. Il nous semble que la mauvaise température du Québec nous suit, elle a surement embarqué en même temps que nous à Dorval.

Après le petit déjeuner le soleil se montre et nous prenons la direction de Notre-Dame de Paris qui est à dix minutes de l’appartement. Il y a beaucoup d’activités dans les rues même si la matinée tire à sa fin. Le site est bondé de monde la file pour entrée à la Cathédrale couvre entièrement le parvis de l’église. Cette fois nous n’entrons pas puisque nous l’avions déjà visité à notre dernier voyage. Je voulais par contre voir l’extrémité de l’île de la cité avec son monument rendant hommage à tous ceux qui furent déportés tout au long des guerres. Mais la réception de la préposée fut à ce point glacial que nous fîmes demi-tour après que ma femme mut enfoncé ses ongles dans le bras afin que je ne réplique pas…

Nous prenons donc l’autobus «Car rouge» à deux étages pour une promenade à travers les rues de Paris. Notre destination l’Arc de triomphe et les Champs Élysées. Comme je vous le disais le temps est gris, mais le soleil tente quelque percé, un peu comme les joueurs du Canadiens sans trop de réussite… Le trafic est monstrueux, des voitures et motos partout. Il me semble qu’ils sortent de terre. Nous nous baladons au grès des gens et des boutiques. Puis, enfin la pause déjeuners. À la table près de nous, des Québécois de Shawinigan. Encore sous le charme. Comme nous, n’ont pas assez de yeux pour tout enregistrer. Donc, nous prenons la direction de l’Arc de Triomphe afin cette fois-ci de monter jusqu’en haut. Il y a beaucoup de monde et à la billetterie ont fait la file. Nous prenons nos billet et oh surprise! L’ascenseur ne fonctionne pas et il faut se taper l’ascension par l’escalier. Disons que 50 mètres de haut à monter dans un escalier étroit ce n’est pas simple et c’est surtout fatiguant. Sauf qu’une fois en haut, à l’extérieur la vue sur les Champs Élysée est magnifique. L’Arc de Triomphe fut commandée par Napoléon en 1806, mais sa construction fut abandonnée et reprise de 1832 à 1836. Depuis 1920 l’Arc abrite le tombeau du soldat inconnu. La descente a été plus rapide et surtout moins fatigante.

Après notre pose terrasse au Trocadero, face à la Tour Eiffel et le Palais de Chaillot nous avons repris le bus direction appartement. Ce soir petit resto italien et comme dessert…pêche Melba. Bonne nuit ;o)x

mardi 14 juin 2011

Paris jour un.


La première journée est déjà terminée. Après avoir soupé avec tous nos accompagnateurs. Nous avons pris l’avion. Aucun problème de délais. Le voyage c’est très bien passé, sauf que nous n’avons pas dormi comme nous l’aurions aimé. J’ais donc pratiqué mon sport préféré lorsque je m’ennuis : C'est-à-dire porter des jugements silencieux  sur les gens qui m’entoure et qui ont passé leur voyage à se promener dans les allées pour différente raison. Essayer c’est très constructif …À notre arrivée à 11h45, le chauffeur nous attendait et ce fut notre premier périple en voiture à travers Paris. Je ne crois pas que ma voiture va me manquer durant cette semaine. Premier arrêt le bureau de l’agence pour ramasser nos clés, puis arrivée au studio. La bâtisse compte quatre appartements. Le couloir et l’escalier sont étroits. Pas question de monter un frigidaire de grosseur normal. Mais, bien que n’étant pas très grand le studio est fort confortable et mignon. Le seul hic l’immeuble d’en face est en rénovation et comme il est tout en pierre, nous sommes accueilli au son des marteaux piqueurs. Je crois que vous n’avez pas besoin d’un dessin. Bref à 15h00 le bruit cesse et nous pouvons faire une sieste et prendre une douche en attendant la soirée que les enfants nous ont offerte, un souper à la Tour Eiffel.

La réservation était pour 21h mais sommes arrivée un peu plus tôt afin de se promener sous cette vieille dame tellement solide sur ses quatre pieds. Ais-je besoin de vous dire qu’il y avait foule? Le restaurant est situé au 1er étage. On nous place sur la plus belle vue de la Tour Eiffel : Les jardins du Trocadéro et le Palais Chaillot. Dans ce délicieux repas, le champagne était inclus. Je sais, je sais la vie est dure. Comme j’en connais plusieurs d’entre vous voici le menu : En entrée, le Foie gras de canard mi-cuit au naturel, marmelade de figues. Ginette a pris comme plat principal le Dos de saumon à la plancha, déclinaison de carottes, beurre blanc. Pour ma part ce fut la Pièce de veau rôtie, girolles et vrais jus. Me connaissant, vous attendez l’énumération des dessert et bien voici le mien : Profiterole, glace vanille, sauce chocolat…chaude et Ginette a pris le Crousti Tour Eiffel au chocolat praliné, crémeux Jivara. Une profiterole n’a rien de spécial en sois, mais dans ce cas-ci c’est la grosseur. Bien sur le tout fut arrosé d’un Bordeaux Château La Pierrière et d’eau minérale comme il se doit. En fin après les allongés nous avons été nous promener afin de voir la Grande Dame dans sa robe de couleur et de flâner sur les bords de la Seine avant de retourner à l’appartement pour une nuit qui devrait être salutaire car la semaine ne fait que commencer. À demain ;o)x

vendredi 10 juin 2011

Un retour et un départ.

Il y a exactement un an que je n’ais pas écrit sur mon blogue. Pour la simple et bonne raison que j’étais fatiguer de faire que des critiques. Bref, je souffrais d’écœurement chronique. Comme vous pouvez le constater en écoutant les nouvelles rien n’a changer. Non! Il y a du nouveau dans le paysage politique du Québec. Il y a Amir Khadir. Le nouveau chevalier du plateau a décidé de se faire du capital politique en frappant sur tout ce qui se passe au Québec : Un vendeur de chaussures, le colisée de Québec et le Grand Prix de Montréal. Mais on ne l’entend pas réclamer une commission d’enquête sur la construction. Il est vrai que le domaine de la construction est un peu plus dur qu’un maire de Québec. Non, rien de neuf depuis un an. Sauf que le PQ se déchire sur la place publique, mais ça non plus se n’est pas nouveau. Ah oui! Les Conservateurs ont été reporté au pouvoir, mais majoritaires, grâce au vote de changement des Québécois pour le NPD. Rejetant par le fait même le Bloc. Bref le Québec est encore dans l’opposition, mais il sera défendu par un parti ayant ses assises à Toronto et gouverné par un parti ayant les siennes dans l’ouest. L’influence du Québec est maintenant chose du passé. Aux larmes citoyens!

Non, aujourd’hui je vais reprendre mon clavier et cette fois-ci avec un sujet qui se veut constructif et plaisant. Vous allez pouvoir durant les quinze prochains jours, nous suivre durant nos vacances en France. Je vais essayer au jour le jour de vous faire partager nos découvertes au fils de nos promenades. Ce voyage sera notre deuxième en territoire en français. Le premier, en octobre 2008 nous avait fait traverser l’hexagone de Paris vers la Provence en passant par l’Alsace. Ce périple en voiture nous avait permis de découvrir des villes comme Nancy ou Lyon entre autres, de même que de magnifiques  villages tels que Colmar, Pérouges ou les Baux de Provence.

Bien sur à Paris nous allons visiter les principaux attraits de la ville. Puis à partir de notre appartement situé dans Saint-Germain-des-Prés, nous pourrons visiter certains quartiers à pieds, se prélasser sur les terrasses en sirotant un bon café et regarder vivre les gens. Pour ceux qui me connaisse bien savent que les boulangeries et les pâtisseries feront parti des lieux à visiter presqu’au même titre que Notre-Dame, la Tour Eiffel ou Versailles. J’exagère beaucoup bien sur…quoique.

À la fin de cette première semaine, nous prendrons le TGV en direction de Nice sur la Côte d’Azur. Prise de possession de la voiture pour nous rendre à Villefranche-sur-Mer. Là, un autre appartement nous attend en bordure de mer. En ayant notre pied à terre dans ce village, nous allons pouvoir visiter les villages avoisinants et les villes comme Canne, Nice, Monte-Carlo, Menton et nous piquerons peut-être une pointe en Italie qui se trouve à 2h00.

Voilà, j’espère vous avoir donné le goût de nous suivre à travers ces rues de Paris et sur les bords de la Méditerranée ou là aussi nous vous inviterons à partager un petit verre de vin blanc frais, un café crème ou un pastis sur une terrasse. Allez! C’est parti!

lundi 7 juin 2010

Police à louer

Le Téléjournal avait ce soir la nouvelle suivante : Les commerçants de la Place Dupuis ont déboursé 20,000$ de leurs poches pour la sécurité autour de l’édifice. Ce montant a été facturé par le service de police de Montréal. La nouvelle m’a fait sursauter car il me semblait que la police était au service de la communauté et non un service à but lucratif. Alors je me suis interrogé sur notre système de police. Il faut d’abord savoir qu’il y a plus de 14753 policiers au Québec selon un recensement datant de 2005, ce qui comprend tous les services de police confondu. Mais ou sont-ils? Que font-ils?

Donc des commerçants doivent payer pour être mieux protégés. D’autres doivent défrayer les coûts pour les dégâts causés les soirs de parties de hockey. Les policiers ne se déplacent plus pour les accrochages, les bouchons de circulation causée par l’arrêt des feux de circulations, les vols à domicile. De plus les soirs de manifestations les membres de l’escouade anti-émeute sont prié de rester à la maison. Au Québec nous sommes le service de police qui a le moins d’effectif pour effectuer les recherches de sites de pédophilies. Nos enfants et même des adultes disparaissent et nous ne les retrouvons pratiquement jamais. Les postes de police de quartier sont ouvert de 9h00 à 19h00 (voir site du SPVM). Le quartier général de la police de Montréal est protégé par une agence de sécurité en faillite et amis des Libéraux, B.C.I.A. Un édifice de la police protégé par une agence privée! Wow! On aura tout vu. À Repentigny, ma chère ville du bonheur, lorsqu’on voit une auto-patrouille on fait un vœu. Au poste de Legardeur, un dimanche après-midi quatorze (14) voitures sont bien gentiment garées dans le stationnement. Les ventes de drogues progressent autour des écoles. Les gangs de rue fleurissent. À Kanesatake nous payons en temps supplémentaire des policiers qui «surveillent» les allées et venues des trafiquants de cigarettes et autres petits plaisirs défendus, mais qui n’ont pas le droit d’intervenir. Autre bêtise, le fédéral et le provincial vont crée une escouade anti-terroriste. Ils ne savent pas comment trouver les fraudeurs et les kidnappeurs d’enfants, comment vont-ils faire pour débusquer des terroristes bien entraînés?

Bref, je ne veux pas ici, blâmer les policiers eux-mêmes. Mais plutôt nos gestionnaires qui veulent par tous les moyens faire des économies sur le dos des payeurs de taxes que nous sommes. Il faut que les interventions de nos policiers soient rentables : Factures pour la surveillance et contraventions à outrance. Bientôt si votre enfant disparaît vous devrez payer pour qu’on le retrouve. Il y aura aussi un prix pour dénoncer un pédophile de votre quartier. Une invasion de domicile pourrait vous coûter deux ou trois mois de salaire. Je sais, tout cela vous semble ridicule, mais assoyez-vous cinq minutes et faites l’inventaire des décisions ridicules de nos gouvernements (…) vous voyez que ce n’est pas si ridicules que ça. Allo! Police? Allo! Y-a-t-il quelqu’un? Répondez s.v.p.!