mardi 28 juin 2011

Villefranche, jour 12


Aujourd’hui comme à l’habitude, l’ouverture du rideau métallique qui bloc le soleil, ne nous réserve aucune surprise. Le temps est magnifique. Nous décidons de rester dans le village et de profiter du temps qu’il nous reste pour aller à la plage et parcourir encore ce village. Les gens commencent à arriver à la plage vers 8h30 et comme tous les jours c’est un va et viens qui va durer jusqu’à 22h30. Nous allons petit-déjeuner au Point Kom non loin de l’appartement.

Je vous ais déjà parlé des gens de Villefranche, je vais vous parler un peu du village lui-même. C’est un lieu splendide. On arrive par le haut du village, plus XIXe siècle. Puis on descend vers la mer et nous passons près de la forteresse que nous n’avons pas eu le temps de visiter. Nous arrivons enfin sur la rue du quai. Le seul mot que je trouve à ce moment là, c’est Ouf! À notre droite la mer et ses nombreux voiliers, ses petites barques et à l’entrée de la baie un magnifique bateau de croisière dont la blancheur tranche avec le bleu du ciel et le bleu de la mer. Comme un trait d’union qui réunirait deux des plus belles choses de la Côte d’Azur. À gauche des couleurs pastelles attirent notre regard. C’est les maisons : des roses, des bleues, des oranges et des jaunes avec à leur rez-de-chaussée des restaurants et leur terrasse. On nous klaxonne, sans nous en apercevoir nous sommes presque arrêtés. Nous continuons et nous voyons des escaliers qui nous permettrons de monter à travers ces maisons qui déjà nous séduisent. La plage apparaît au bout de la rue. Une immense plage qui fait presque la moitié de la rade. À ce moment là, nous savions déjà que village nous manquerait lorsque nous partirons six jours plus tard.

Lors de notre installation, la propriétaire veut me montrer les fonctions de la télévision. Je lui dis alors : Qui a vraiment besoin d’une télé  lorsque que tu as une fenêtre de 7 pieds sur 4 ouverte sur la Méditerranée? Nous commençons donc notre visite et empruntons un des escaliers. En passant la première arche, c’est comme si nous reculions dans le temps et la première rue en est une de l’époque médiévale. Fascinante. C’est frais et sombre. Nous continuons notre ascension jusqu’à la rue suivante. Plus vivante et moyenâgeuse. Ah! Une pâtisserie-boulangerie. Je souris et je hume les parfums qui assurément vont se retrouver tôt ou tard dans mon assiette. Des restaurants, ou tôt ou tard je vais me retrouver devant leurs assiettes et des boutiques. Avant de reprendre notre montée, on se retourne et un magnifique tableau crée par l’union de l’homme et la nature nous apparaît. Un escalier, une arche médiévale et à travers elle, la Méditerranée. On ne dit rien, on regarde. Après quelques instants nous continuons notre montée. Je comprends pourquoi les gens qui vivent ici ne sont pas pressés, on ne peu pas courir il faut monter et surtout monter doucement, sinon vous n’arrivez pas en haut. Nous arrivons dans un secteur plus résidentielle et sur la place de l’église avec en son centre un très beau platane. (Arbre avec de larges feuilles dont l’écorce mince et lisse se détache par plaque). Nous montons le dernier escalier et nous arrivons dans le village plus récent (XIXe siècle) avec sa vie au quotidien et ses vrais résidents du village. Nous amorçons notre descente, beaucoup plus facile en sachant fort bien que nous allons revenir, car il y a plusieurs rue et ruelles à visiter.

Nous revenons vers l’appartement en longeant le quai et en se demandant sur qu’elle terrasse nous allons manger un peu plus tard : le Corsaire, le Trastevere, l’Oursin Bleu, la Mère Germaine ou un autre. Notre entrée est située à l’arrière et nous y accédons par, ben oui, un escalier. Un escalier bordé de fleurs qui parfume notre petite ascension. En entrant nous activons le rideau métallique qui monte tranquillement. Tient! Un autre bateau de croisière. Non, je ne changerais pas de poste de la semaine. Bonne lecture ;o)x  Mais c’est quoi cette ombre sur le muret du quai. Je me penche. Je savais qu’elle arriverait. Elle est là sous notre fenêtre… c'est notre dernière journée.

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